Liste des commanderies templières en Franche-Comté

Cette liste recense les commanderies et maisons de l'Ordre du Temple qui ont existé en Franche-Comté.

La région correspond presque à ce qu'était le comté de Bourgogne aux XII^e et XIII^e siècles, qu'il ne faut pas confondre avec le duché de Bourgogne (la Bourgogne actuelle), mais les commanderies de ces deux régions faisaient partie de la province de France^[1]. Jacques de Molay, le dernier maître de l'ordre du Temple, est né en Franche-Comté.

Davantage d’informations Commanderie, Ville actuelle (ou à proximité) ...

Commanderie	Ville actuelle (ou à proximité)	Observations	Protection
Arbois	Arbois	^[2]^,^[3]
Falletans	Dole	^[4]^,^[5]^,^[6]
Fay	Dammartin-les-Templiers	^[7]^,^[8]^,^[9]
Girefontaine	L'Étoile, lieu-dit « Vallière »^[10]	^[4]^,^[11]^,^[12]^,^[13]
La Laine	Vy-les-Filain	^[4]^,^[14]
Montagna	Montagna-le-Templier	^[7]
Saizenay	Saizenay	^[15]
Sales	Chantes	^[16]^,^[9]
Salins	Salins-les-Bains	^[3]^,^[17]	Inscrit MH (1991)^[18]

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Localisation géographique
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Arbois

Besançon

Falletans

Fay

Girefontaine

La Laine

Montagna

Saizenay

Sales

Salins

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En Haute-Saône

Outre la commanderie de Sales et ses membres, les maisons de La Laine et de Montseugny appartiennent aux templiers, puis aux hospitaliers :

la maison d'Arsoncourt^[19].
la seigneurie d'Autrey-les-Gray, donnée à la commanderie de La Romagne (auj. Saint-Maurice-sur-Vingeanne, en Côte-d'Or)^[20].
la seigneurie de Barges, dépendant de la commanderie de Genrupt (auj. Bourbonne-les-Bains, dans la Haute-Marne)^[21], elle-même dépendant de celle de La Romagne^[19].
la seigneurie de Broye-les-Loups, dépendant de la commanderie de La Romagne^[22].
la maison de Champlitte, dépendant de la commanderie de Genrupt^[20].
la maison de Chevigney^[19].
la maison de Cintrey^[19].
des possessions de Dampierre-les-Montbozon^[19].
la maison de Fontenois-la-Ville^[23]
des possessions à Fouvans^[20].
des possessions à Grandchamp (auj. dans la Haute-Marne)^[20].
la commanderie de La Villedieu-en-Fontenette et ses membres^[19]. Il y a toutefois débat sur les propriétaires de cette maison qui semblent être, dès l'origine, les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem^[24]
la maison de Miellin^[19].
la seigneurie de Neuvelle-lès-la-Charité^[22].
des possessions à Roche^[20].
la maison de Ruhans et le domaine de La Villedieu-lès-Quenoches, qui en dépend^[19].

Dans le Doubs

Outre la commanderie de Fay, appartiennent aux templiers, puis aux hospitaliers :

Une maison à Besançon^[25], rue du Chateur^[7] qui dépendait de la commanderie d'Arbois^[3] puis de celle de Dole avant la fin du XIII^e siècle^[7].
la maison de Villedieu-en-Varais et celle membre de Chazot, toutes deux dépendantes de la commanderie de Fay^[26].
la maison de Vuillecin, dépendante de la commanderie jurassienne de Salins-les-Bains.

Dans le Jura

Outre les commanderies d'Arbois, Dole, Salins-les-Bains, leurs membres et leurs dépendances, appartient aux templiers, puis aux hospitaliers :

l'Hôtel des Templiers, sis au 35 Grande Rue, à Dole^[27]

René Locatelli, Sur les chemins de la perfection : Moines et chanoines dans le diocèse de Besançon vers 1060-1220, Saint-Étienne, Publications de l’université de Saint-Étienne, 1992, 536 p. (ISBN 978-2-86272-024-1, lire en ligne), p. 431-449
Maurice Rey, L'ordre du Temple en Franche-Comté à la lumière des documents écrits : Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon. Procès-verbaux et mémoires, t. 180, 1972-1973 p. 93 à 116 dont liste page 106
Gérard Moyse, Les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dans le diocèse de Besançon en 1373 (Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen Âge, Temps modernes), 1973 (présentation en ligne, lire en ligne), p. 455-514 (détails sur les origines templières de certains lieux)
S. Leroy, « Jacques de Molay et les templiers franc-comtois d'après les actes du procès », Bulletin de la Société grayloise d'émulation,, vol. 3,‎ 1900, p. 119 à 231
Louis Stouff, Les comtes de Bourgogne et leurs villes domaniales : étude sur le régime communal, forme de l'exploitation seigneuriale, d'après le cartulaire de la ville d'Arbois, suivie du texte de ce cartulaire, de pièces annexes, de notes et de tables, XIII^e et XIV^e siècles, Paris, Librairie de la Société du « Recueil général des lois et arrêts » et du « Journal du Palais », 1899, lire en ligne sur Gallica
Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, Bâle - Genève, 1883
Société française d'archéologie et César Lavirotte, Congrès archéologique de France, séances générales tenues à Dijon en 1852 : Mémoire statistique sur les établissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-jean de Jérusalem en Bourgogne, XIX^e session, 1853, 398 p. (lire en ligne), p. 280-282

[1]
Rey, 1972-73, op. cit..
[2]
Locatelli 1992, p. 441 ; Moyse 1973, p. 464 & 476 ; Rey 1972-1973, p. 112 & 113.
[3]
Société française d'archéologie et Lavirotte 1853, p. 281.
[4]
Locatelli 1992, p. 438.
[5]
Moyse 1973, p. 464 & 474 ; Rey 1972-1973, p. 108.
[6]
Société française d'archéologie et Lavirotte 1853, p. 280.
[7]
Locatelli 1992, p. 439.
[8]
Moyse 1973, p. 476 ; Rey 1972-1973, p. 106 & 110.
[9]
Société française d'archéologie et Lavirotte 1853, p. 282.
[10]
lieu-dit supposé d'après les informations disponibles dans le dictionnaire d'alphonse Rousset.
[11]
Moyse 1973, p. 464 & 477.
[12]
Alphonse Rousset, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département : Département du Jura, vol. 3, Besançon, Bintot, 1855, 671 p. (lire en ligne), p. 71-72.
[13]
Niepce 1883, p. 305.
[14]
Moyse 1973, p. 478, 476 ; Rey 1972-1973, p. 109.
[15]
Locatelli 1992, p. 440 ; Moyse 1973, p. 481 ; Rey 1972-1973, p. 111.
[16]
Rey 1972-1973, p. 106 & 108.
[17]
Locatelli 1992, p. 440 ; Rey 1972-1973, p. 114.
[18]
Notice n^o PA00102096, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
[19]
Suchaux L., La Haute-Saône, Dictionnaire Historique et Topographique et Statistique des Communes du Département, tome II, Vesoul, 1866.
[20]
Société française d'archéologie et Lavirotte 1853, p. 248.
[21]
Marie D., Les Templiers dans le diocèse de Langres, Des moines entrepreneurs aux XII^e et XIII^e siècles, Dominique Guéniot, 2004.
[22]
Société française d'archéologie et Lavirotte 1853, p. 247.
[23]
Aubardier J.-L., Binet M., Les sites templiers de France, Ouest-France, 1999.
[24]
Locatelli 1992, p. 444 et Moyse, 1973, op. cit..
[25]
Moyse 1973, p. 464 ; Rey 1972-1973, p. 106 & 111.
[26]
Niepce 1883, p. 251.
[27]
Caumon (de) M. (sous dir.), Bulletin monumental, Série 6, tome 6, volume 56, Société française pour la conservation et la description des monuments historiques, Paris, 1834.

Articles connexes

Liens externes

Site complet sur les Templiers

[1] [1]
Rey, 1972-73, op. cit..

[2] [2]
Locatelli 1992, p. 441 ; Moyse 1973, p. 464 & 476 ; Rey 1972-1973, p. 112 & 113.

[CongrèsP281-3] [3]
Société française d'archéologie et Lavirotte 1853, p. 281.

[locatelliP438-4] [4]
Locatelli 1992, p. 438.

[5] [5]
Moyse 1973, p. 464 & 474 ; Rey 1972-1973, p. 108.

[CongrèsP280-6] [6]
Société française d'archéologie et Lavirotte 1853, p. 280.

[locatelliP439-7] [7]
Locatelli 1992, p. 439.

[8] [8]
Moyse 1973, p. 476 ; Rey 1972-1973, p. 106 & 110.

[CongrèsP282-9] [9]
Société française d'archéologie et Lavirotte 1853, p. 282.

[10] [10]
lieu-dit supposé d'après les informations disponibles dans le dictionnaire d'alphonse Rousset.

[11] [11]
Moyse 1973, p. 464 & 477.

[12] [12]
Alphonse Rousset, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département : Département du Jura, vol. 3, Besançon, Bintot, 1855, 671 p. (lire en ligne), p. 71-72.

[13] [13]
Niepce 1883, p. 305.

[14] [14]
Moyse 1973, p. 478, 476 ; Rey 1972-1973, p. 109.

[15] [15]
Locatelli 1992, p. 440 ; Moyse 1973, p. 481 ; Rey 1972-1973, p. 111.

[16] [16]
Rey 1972-1973, p. 106 & 108.

[17] [17]
Locatelli 1992, p. 440 ; Rey 1972-1973, p. 114.

[18] [18]
Notice n^o PA00102096, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

[suchaux-19] [19]
Suchaux L., La Haute-Saône, Dictionnaire Historique et Topographique et Statistique des Communes du Département, tome II, Vesoul, 1866.

[CongrèsP248-20] [20]
Société française d'archéologie et Lavirotte 1853, p. 248.

[21] [21]
Marie D., Les Templiers dans le diocèse de Langres, Des moines entrepreneurs aux XII^e et XIII^e siècles, Dominique Guéniot, 2004.

[CongrèsP247-22] [22]
Société française d'archéologie et Lavirotte 1853, p. 247.

[aubardier-23] [23]
Aubardier J.-L., Binet M., Les sites templiers de France, Ouest-France, 1999.

[24] [24]
Locatelli 1992, p. 444 et Moyse, 1973, op. cit..

[25] [25]
Moyse 1973, p. 464 ; Rey 1972-1973, p. 106 & 111.

[26] [26]
Niepce 1883, p. 251.

[27] [27]
Caumon (de) M. (sous dir.), Bulletin monumental, Série 6, tome 6, volume 56, Société française pour la conservation et la description des monuments historiques, Paris, 1834.

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En Haute-Saône

Dans le Doubs

Dans le Jura

Articles connexes

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