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Liste des centrales thermiques à flamme en France
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Les centrales thermiques à flamme françaises produisent de l'électricité pour le réseau électrique national. Elles se répartissent principalement par leur combustible utilisé, et par leur mode de combustion. On distingue :
- les centrales à charbon ;
- les centrales à gaz fossile : turbine à combustion ou bien à cycle combiné ;
- les centrales à fioul ou gazole (diésel) : turbine à combustion, soit fioul-vapeur ;
- les centrales à biomasse
Afin de décarboner la production de ces centrales, des carburants alternatifs d'origine renouvelable sont également utilisés en remplacement des énergies fossiles : biomasse (bagasse, bois, déchets, etc.) à la place du charbon, biogaz à la place du gaz fossile, et biofuel (bioéthanol) à la place du fioul ou du diésel. Certaines centrales utilisent un mix de carburant fossile et renouvelable (par exemple la centrale à bagasse-charbon de Bois Rouge).
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Place dans le mix électrique français
En France métropolitaine les centrales nucléaires et les centrales hydroélectriques au fil de l'eau fournissent une production dite « de base » (c'est-à-dire en continu), et contribuent à la majeure partie de l'électricité fournie au réseau[3].
Les centrales thermiques à flamme fournissent une production de « semi-base », pendant quelques centaines à quelques milliers d'heures par an (notamment les centrales à cycles combinés au gaz)[4] ; et pour certaine d'entre elles une production dite « de pointe », de seulement quelques dizaines à quelques centaines d'heures par an (principalement à des fins d'équilibration du réseau électrique). C'est notamment le cas des centrales au charbon et des turbines à combustion (au fioul ou au gaz)[3],[5].
Dans la France d'outre-mer, la place des centrales thermiques à flamme est plus importante (avec une production de base) du fait de l'insularité de ces territoires qui ne sont peu ou pas interconnectés[3].
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En France Métropolitaine
Résumé
Contexte
Centrales à charbon

En activité (charbon-vapeur)
Avenir des dernières centrales au charbon
Lors de sa campagne électorale de Emmanuel Macron promet que les dernières centrales à charbon – très polluantes et contribuant fortement au changement climatique – seront fermées durant son quinquennat. À cette date, il reste quatre centrales à charbon encore en activité en France métropolitaine : les tranches 4 et 5 de la centrale de Cordemais (Loire-Atlantique), la tranche 6 de la centrale Émile-Huchet à Saint-Avold (Moselle), la centrale de Gardanne (Bouches-du-Rhône) et la tranche 4 de la centrale du Havre (Seine-Maritime)[10],[11]. La fermeture des centrales à charbon rencontre l'opposition de certains acteurs sociaux, notamment en raison des pertes d'emplois engendrées[12].
Au-delà de la volonté politique, la fermeture des dernières centrales à charbon est conditionnée à la possibilité d'assurer la sécurité d'approvisionnement du réseau électrique français. En 2018, selon le gestionnaire du réseau d'électricité à haute tension RTE, il est estimé qu'« après l'hiver 2020, des marges de sécurité devraient réapparaître », à condition[13] :
- de développer la production d'énergies renouvelables ;
- de créer trois interconnexions avec l'Italie et la Grande-Bretagne ;
- de mettre en service sans retard supplémentaire l'EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) et la centrale au gaz de Landivisiau (Finistère) ;
- et de ne « fermer aucun autre moyen de production ». La centrale nucléaire de Fessenheim est néanmoins définitivement arrêtée en 2020[14].
La centrale du Havre est définitivement arrêtée en [10],[15],[16]. Le fonctionnement de la centrale de Gardanne en Provence est perturbé par de nombreux conflits sociaux. L'unité au charbon est démarrée pour la dernière fois pendant 3 semaines en , avant son arrêt définitif pour un projet de reconversion à la biomasse (bois)[16].
La centrale Émile-Huchet à Saint-Avold est arrêtée en , mais est redémarrée pour assurer la sécurité d'approvisionnement durant l'hiver 2022-2023 marqué par la crise énergétique en Europe, ainsi qu'une faible disponibilité du parc nucléaire français[17]. En , les centrales de Cordemais et de Saint-Avold sont autorisées à fonctionner jusqu'au [18].
Exploitation terminée
Centrales à gaz
Centrales à cycles combinés à gaz (CCG)
Turbine à combustion (TAC) au gaz
Centrales au fioul
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En France d'outre-mer et Corse
Résumé
Contexte
Centrale à charbon et biomasse
Albioma gère trois centrales électriques bagasse-charbon adossé à des usines sucrières : deux à La Réunion et une en Guadeloupe. Pendant la campagne sucrière, la bagasse issue de la canne à sucre est brûlée pour produire de la chaleur utile pour le fonctionnement de l'usine ainsi que de l'électricité qui est injecté sur le réseau électrique de l'île. En dehors de la période sucrière, c'est du charbon qui est utilisé pour produire de l'électricité. Comme pour les autres centrales électriques françaises, l'utilisation du charbon doit cesser. Albioma souhaite convertir ces centrales à la biomasse[réf. nécessaire].
Centrale à gaz
Centrale au fioul et biocarburant
Centrale à fioul-vapeur
En , EDF annonce la conversion avec succès des douze moteurs au fioul de la centrale à la biomasse liquide, réalisée à partir d'huile de colza[61].
Turbine à combustion au fioul / diésel
Turbine à combustion au bioéthanol
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Notes et références
Sources
Articles connexes
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