18 octobre: à 2 heures de l'après-midi, par un temps calme et serein, tremblement de terre à Port-au-Prince avec 2 secousses violentes de 3 minutes environ. La ville est détruite. L'historien Moreau de Saint-Méry relate qu'à Port-au-Prince, en 1751 «une seule des maisons de maçonnerie ne fut pas renversée». La ville de Saint-Domingue perdit plusieurs édifices: les casernes, le magasin général ainsi qu'une partie de l'intendance s'écroulèrent. Le , 3 secousses furent ressenties, le 2 secousses et le 2 secousses très fortes puis une autre le . Du au , 25 secousses furent ressenties[3].
3 juin: à 7h15 du soir, tremblement de terre avec 2 secousses de 4 minutes environ à Port-au-Prince et les régions du sud. Les villes sont détruites. En 1770, l'historien Moreau de Saint-Méry relate que «la ville entière fut renversée»[4].
Le 31 mai, le commandant du 1erbataillon de volontaires du Morbihan Jean-Marie Debray écrit: «Depuis un mois, nous avons éprouvé 3 tremblements de terre des plus rigoureux. À l'un d'eux, un vase haut de 20 pieds, qui couronnait une fontaine publique, est tombé et a tué une négresse et blessé d'autres. La police a condamné plusieurs maisons. Il en est peu qui n'aient été couleuvrées»[5].
11-12 octobre: l'ouragan Hazel qui touche toutes les régions d’Haïti. À plus de 249km/h, le cyclone tropical dévaste le pays faisant plusieurs milliers de victimes.
11 septembre: l'ouragan Gilbert dévaste la côte Sud et plus particulièrement les régions d’Anse-à-Veau, Camp-Perrin, Cavaillon, Les Cayes, Ile-a-Vache, Jacmel, Jérémie, Kenscoff et Port-Salut. Puis une bonne partie de l'Ouest dont Petit-Goâve et ses environs. Petit-Goâve (Ville de naissance de René Depestre, de Luné Roc Pierre Louis, de Liliane Pierre Paul et de Kervins Belfort.....) étant la ville-ceinture reliant le grand Sud et le reste du pays, ce qui rendit difficile l'approvisionnement des zones ravagées par les aides provenant de la capitale.
23-24 mai: des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la partie sud-est d'Haïti dans la nuit du 23 au ont fait 1 232 morts, 1 443 disparus et 31 130 personnes sinistrées[10]. Mapou[11],[12]Belle-Anse avec 432 morts, Bodary avec 350 morts et Fonds-Verrettes avec 237 victimes situées dans le département du Sud-Est furent les localités les plus affectées. La gravité de ce désastre poussa le gouvernement intérimaire Boniface/Latortue à faire du vendredi une journée de deuil national.
10 septembre: l'ouragan Ivan frappe la péninsule du Sud et la côte Ouest causant, dans diverses régions, d'importants dégâts matériels dus aux inondations.
18-19 septembre: l'ouragan Jeanne traverse la bande septentrionale d'Haïti et le Haut Artibonite causant des inondations qui ont fait 1 870 morts. Le bilan s'élève à 2 620 blessés, de 846 disparus et de 300 000 sinistrés et avec plus de 3 000 morts, Les Gonaïves, est la ville la plus durement frappée[13].
4 octobre: inondations dans diverses régions du pays dont Pétion-Ville et Grand Goâve dans le département de l'Ouest, où les crues provoquèrent des pertes considérables. Le gouvernement n'a fourni aucun bilan sur cette catastrophe.
22 et 23 novembre: fortes pluies provoquant des inondations dans la Grand'Anse, le département des Nippes et le Nord-Ouest, provoquant l'endommagement des structures routières dont l'effondrement d'un pont à Ravine Sable sur la commune de Bonbon[14].
17 mars: inondations dues aux pluies et averses s'abattant, pendant plus d’une semaine, sur une grande partie du territoire d'Haïti. six départements ont été particulièrement frappés:
8-9 mai: pluies torrentielles faisant des dégâts considérables dans plusieurs régions du pays, en particulier dans les départements du Nord, du Nord-Est et du Sud. La ville de Ouanaminthe est particulièrement frappée et le pont reliant Haïti (de Ouanaminthe) à la République dominicaine (Dajabón) sévèrement endommagé.
26 août: l'ouragan Gustav traverse la presqu'île du Sud dont les départements du Sud et de la Grande Anse faisant environ 77 morts et 8 disparus avec des dégâts matériels importants. 15 000 familles ont été affectées par la tempête qui détruisit 3 000 maisons et endommagea 11 458 autres.
1er septembre: l'ouragan Hanna ravage les départements de l'Artibonite et du Nord-Est. Plusieurs villes sont inondées dont Gonaïves. La ville est inondée et en certains endroits l'eau atteint deux mètres[16]. De nombreux habitants sont réfugiés sur les toits des maisons depuis hier soir pour fuir la montée des eaux. Le bilan officiel fait état de 529 morts. À côté des Gonaïves plusieurs villes des Jacmel, et dans plusieurs villes du Nord-Est, du Sud et du Sud-Est ont été inondées.
20 octobre: fortes pluies sur la capitale haïtienne et ses banlieues. La commune de Carrefour, dans la banlieue sud de la capitale se trouve complètement inondée.
12 janvier: Tremblement de terre d'Haïti de 2010 d’une magnitude de 7,3 survenu le à 16 heures 53 minutes, heure locale. Son épicentre est situé approximativement à 17 km de Port-au-Prince, la capitale d'Haïti. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,0 et 5,9 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi. Le séisme a fait plus de 200 000 morts.
Mai-juin: Les pluies ayant cessé plus tôt que d'habitude, en octobre, une sécheresse extrême s'installe dans le nord-ouest de l'île et le long de la côte nord.
24 octobre: Les pluies diluviennes de l'ouragan Sandy frappent les départements de l'Ouest, du Sud et de la Grand'Anse. Au moins 200 000 personnes sont sans abri[20], de 60 à 100 personnes seraient mortes[21], une nouvelle épidémie de choléra s'est répandue, et 70% des récoltes du sud du pays furent détruites.
2013-2014
-: Sécheresse extrême en particulier dans le Nord-Ouest mais le Nord-Est et une partie du Centre et de l’Ouest ne sont pas épargnés[22].
septembre: Les pluies diluviennes de l'ouragan Irma frappent les départements, spécialement département du Nord-Est plus de 2 000 personnes qui vivent dans les cités sont sinistrées.
17 août: L'ouragan Grace apporte de fortes pluies, provoquant des inondations dans les zones touchées par le tremblement de terre. Des vents violents détruisent des maisons précédemment endommagées par le tremblement de terre.