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gynécologue canadienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Lise Fortier (née le à Montréal et morte le à Carpentras)[1] est la première femme québécoise et canadienne francophone à devenir gynécologue[2]. Elle a été présidente de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada en 1975-1976, ainsi que de la Planification familiale du Canada[2].
Naissance | |
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Nom de naissance |
Lise Marie Mance Rachel Fortier |
Nationalité | |
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A travaillé pour |
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Née à Montréal en 1925, elle termine ses études de médecine en 1950 et devient en 1958 la première « Canadienne française » diplômée en gynécologie-obstétrique par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, qui l'avait aussi nommée associée[3]. Elle travaille à l'Hôpital Notre-Dame de Montréal jusqu'en 1980[3].
« De 1892 à 1969, la contraception était illégale au Canada, mais la loi n’était pas appliquée [ni] interprétée de manière uniforme à travers le pays. Il y avait divers degrés de tolérance à l’égard des intervenants qui aidaient des femmes et des couples à contrôler leur fertilité. En vertu de la loi, pour éviter la grossesse, les Canadiennes devaient s’abstenir de relations sexuelles ou pratiquer le « coït interrompu ». Même le counselling sur les méthodes naturelles était illégal.
En 1969, la décriminalisation de la contraception a donné à toutes les Canadiennes le droit de se protéger contre la grossesse et les infections transmissibles sexuellement, sans que ces gestes ne soient considérés criminels. »
— Bref historique de la contraception (3 pages, 2009), par la Fédération canadienne pour la santé sexuelle (anciennement la Fédération pour le planning des naissances du Canada)[4].
Après une lutte épique à ses confrères médecins et au conseil d'administration, elle ouvre, en , la première clinique de planification familiale et d'avortement en milieu hospitalier francophone québécois (à l'Hôpital Notre-Dame de Montréal); cette clinique universitaire offre dès les débuts des services complets, médicaux et sociaux[5], en plus de contribuer à l'Université de Montréal à l'enseignement et à la recherche médicale subventionnée par l'Organisation mondiale de la santé, le Conseil médical de recherche du Canada et des entreprises pharmaceutiques[3]. Elle est élue en 1973, pour un mandat de trois ans, au poste de présidente de la Fédération de planning familial du Canada; mais elle a dû se battre pour accéder à la présidence de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada en 1975[3],[6]. En 1974, elle est secrétaire générale d'un congrès international francophone d'obstétriciens-gynécologues présidé par le Dr Pierre Audet-Lapointe[3].
En 1978, elle reçoit le titre de professeure titulaire de clinique de l'Université de Montréal; deux ans plus tard, elle s'installe en Californie pour y poursuivre sa carrière en planification familiale, obstétrique et gynécologie, pendant que son fils s'y spécialise en droit[7]. Elle y demeure jusqu'en 2000[3].
En l'an 2000, son fils (Thierry Fortier-Duguay[2], avocat admis au barreau de Californie depuis [7],[8]) et sa belle-fille élisent domicile en France; alors, elle décide de prendre une semi-retraite et de s'établir à Beaumes-de-Venise (département de Vaucluse), tout en se consacrant aux arts et aux expertises médicales[3]. Elle y meurt subitement, dans son sommeil, le [2].
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