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psychologue américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Lisa Michelle Diamond, née le [1], est une psychologue et féministe américaine. Professeure de psychologie du développement et de psychologie de la santé à l’université de l’Utah, ses recherches portent essentiellement sur l’émergence et le développement des idiosyncrasies amoureuses en pointant l’identité sexuelle et ses liens affectifs.
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Lisa Diamond |
Nationalité | |
Formation |
Université de Chicago (baccalauréat universitaire) (jusqu'en ) Université Cornell (doctorat) (jusqu'en ) |
Activités |
A travaillé pour | |
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Distinction |
Elle connait une certaine renommée avec un ouvrage originellement paru en 2008 — Malléabilité de l’attraction génésique : Comprendre l’amour et le désir des femmes — dans lequel elle augure de ce qu’elle dénomme « fluidité de la sexualité féminine ».
Lisa M. Diamond se penche sur la question du féminisme après avoir assisté à une conférence donnée par Betty Friedan dans le cadre de son école secondaire[2]. Son intérêt accru par rapport à cette cause la pousse à en sonder les arcanes afférents auprès de l’université de Chicago. Pour ce faire, elle se joint au conseil de la Chicago National Organization for Women[2],[H 1]. C’est durant cette période qu’elle découvre et explore la nature et le potentiel inhérents à ses préférences charnelles. Elle décide dès lors d’axer l’essentiel de ses recherches sur la thématique homosexuelle tout en renonçant ainsi partiellement à sa vocation antérieure d’activiste[2].
En 1993, elle obtient son baccalauréat en psychologie de l’université de Chicago[2]. Elle entreprend des études supérieures auprès de Ritch Savin-Williams (en) à l’université Cornell[1],[3]. Elle y décroche sa maîtrise en 1996 puis son doctorat en 1999, chacune des thématiques couronnées portant respectivement sur le développement humain[2],[4].
Lisa M. Diamond exerce en qualité de professeure adjointe à l’université de l’Utah[4] de 1999 à 2005 puis professeure associée de 2005 à 2012. Elle devient professeure de psychologie et d’études sociales en matière de concept genré en 2012[4],[5]. Elle siège aux comités de rédactions plurielles liées à des périodiques tels que Developmental Psychology (en)[H 2], Archives of Sexual Behavior en sus de diverses autres revues scientifiques[5]. Ses recherches se focalisent sur la préhension homosexuelle, l’adolescence[H 2],[H 3] et les interactions humaines[2],[5].
Se qualifiant elle-même de féministe scientifique, elle tance « nombre de chercheurs qui se cramponnent aveuglément à la méthode doctorale en croyant illusoirement démontrer quelque souci d’objectivité foncière pour finalement aboutir à l’opposé radical du résultat initialement escompté ». Elle poursuit sur la même lancée en révélant avoir « rencontré beaucoup de féministes affirmant qu’il n’existerait aucun moyen de recueillir des données fiables sans faire preuve d’oppression avec, pour corollaire implicite, que les péroraisons qui en découleraient ne revêtiraient consécutivement plus aucune tangibilité palpable[2]. » Diamond effectue conjointement des recherches sur la théorie de l’attachement en qualité de fondement de l’amour et de l’orientation sexuelle. Elle tente également de décrypter les interactions prévalant entre les relations affectives et la santé psychobiologique[2].
Ses observations cliniques s’étalent sur une période de 10 ans[H 2]. Le panel intégratif qui en découle comporte une centaine de femmes non spécifiquement hétérosexuelles. Les conclusions de ses études l’incitent à postuler que le terme bisexuel n’exprimerait pas fondamentalement la nature « polyvalente » inhérente à plusieurs des participantes. Elle en appelle consécutivement à un visionnarisme expansé au regard de l’épistémologie saphique[V 1],[R 1].
Dans ses études vouées à ce qu’elle désigne littéralement par « fluidité sexuelle[1],[R 1],[H 4] », que l’on pourrait également qualifier de « malléabilité de l’attraction génésique », elle constate que certaines femmes connaissent des périodes de variabilité dans leur identité d’orientation[H 5]. Diamond en déduit que les électivités sensorielles en elles-mêmes ne sont pas réellement « intrinsèquement choisies » au demeurant, attendu que, selon sa compréhension intrinsèque du phénomène, la consubstantialité congéniale, du moins chez certaines femmes, se voit susceptible d’évoluer alternativement dans un sens diamétralement opposé aux propensions précédemment engrammées, et ce, indépendamment de toute volition[2],[6]. De ce fait, les femmes « sexuellement malléables » qu’elle a étudiées n’ont pas « vécu ces changements comme assujettis à leurs propres volontés ». A contrario, certaines d’entre elles s’efforcent même de résister — en vain — à leurs velléités interstitielles[6]. Forte de ce constat, Diamond affirme avec force que les thérapies de conversion ne sauraient infléchir l’attirance — fugace ou durable — qu’une personne se verrait susceptible d’éprouver envers un alter ego du même sexe[4],[6],[V 1].
Lisa M. Diamond est également détentrice d’un certain nombre d’autres trophées connexes engrangés au cours de sa carrière scientifique[5].
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