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ligne de chemin de fer française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La ligne de Lens à Don - Sainghin est une ligne de chemin de fer du réseau ferré national français. Longue de 16 kilomètres elle est constituée d'une double voie à écartement normal et électrifiées. Située sur les départements du Nord et du Pas-de-Calais, elle relie les gares de Lens et de Don - Sainghin.
Ligne de Lens à Don - Sainghin | |
La ligne en gare de Loison-sous-Lens, avec une rame TER 2N NG. | |
Pays | France |
---|---|
Villes desservies | Lens, Sallaumines, Loison-sous-Lens, Meurchin, Pont-à-Vendin, Bauvin, Sainghin-en-Weppes |
Historique | |
Mise en service | 1879 – 1882 |
Électrification | 1958 – 1959 |
Concessionnaires | Lille-Va. (1874 – 1883) Nord (1883 – 1937) SNCF (1938 – 1997) RFF (1997 – 2014) SNCF Réseau (depuis 2015) |
Caractéristiques techniques | |
Numéro officiel | 286 000 |
Longueur | 16 km |
Écartement | standard (1,435 m) |
Électrification | 25 kV – 50 Hz |
Pente maximale | 7 ‰ |
Nombre de voies | Double voie |
Trafic | |
Propriétaire | SNCF Réseau |
Exploitant(s) | SNCF & divers nouveaux entrants |
Trafic | Transport express régional - Fret |
Schéma de la ligne | |
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La section de Bauvin - Provin à Don est à l'origine une portion de la « ligne de Don à Hénin-Liétard[1] ». La partie de cette ligne située dans le département du Nord est concédée, au titre de l'intérêt local, par la convention du [2] à la « Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes et ses Extension », qui devient également concessionnaire de la partie située dans département du Pas-de-Calais le [3].
La motivation de la compagnie pour cette concession est de « mettre en valeur les sites miniers de Courrières et de Carvin » en créant un raccordement entre la ligne de Lens à Ostricourt, qui passe par la gare d'Hénin-Liétard, et la ligne de Lille à Béthune, qui dessert la gare de Don[4]. La ligne de Don à Hénin-Liétard est déclarée d'utilité publique le par deux décrets, l'un pour la partie dans le département du Nord[5] et l'autre pour celle située dans le Pas-de-Calais[6]. La compagnie passe un traité, le avec la Compagnie des chemins de fer du Nord (Nord), pour lui confier l'exploitation de cette ligne[2].
La mise en service de la ligne, et donc de la section de Bauvin - Provin à Don - Sainghin, est effectuée par la compagnie du Nord le [2].
Le , la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes et ses Extensions signe un acte d'abandon à l'État de son réseau[7].
La Compagnie des chemins de fer du Nord se voit concéder le une ligne reliant Lens à Armentières[8].[Information douteuse] La ligne est déclarée d'utilité publique par une loi le [9],[10].
La loi du (dite plan Freycinet) portant classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général retient en no1, une ligne « d'Armentières à Lens, par Don »[11].
Ouverte en 1879 de Bauvin - Provin à Don - Sainghin par la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes et ses Extensions, puis en 1882 jusqu'à Lens par la Compagnie des chemins de fer du Nord, la ligne de Bauvin - Provin à Don - Sainghin est reprise définitivement par la Compagnie des chemins de fer du Nord selon les termes d'une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette même convention prévoit la cession par l'État de la ligne de « Lens à Armentières », dont la ligne de Lens à Don constitue une partie. Cette convention est approuvée par une loi le suivant qui reclasse la section de Bauvin - Provin à Don - Sainghin dans le réseau d'intérêt général[7].
Au début du XXe siècle, sept trains par jour relient Lens à Don - Sainghin, plus sept autres via la ligne d'Hénin-Beaumont à Bauvin - Provin ; ils sont tractés par des machines de plusieurs séries du dépôt de Lens, comme les 230, 220T, 222T, 032T, 040, 140 et 150, ainsi parfois que des 220 « Outrance » sur les trains omnibus. En 1936, un train relie Lens à Don - Sainghin et trois relient Lens à Armentières. Pour quelques trains de marchandises lourds, une locomotive doit être engagée en pousse attelée de Pont-à-Vendin à Lens afin de gravir la rampe de 7‰, lorsque la rame atteint 1 150 tonnes avec les 140 4.000, futures 140 A dites « les bœufs »[8].
Après guerre, des locomotives 150 P et 141 R sont engagées afin de tracter les trains de charbon au plus fort tonnage. La ligne voyant circuler de nombreux trains lourds de marchandises, elle est électrifiée en courant 25 kV-50 Hz monophasé ; le premier tronçon est mis sous tension le de Lens à Pont-à-Vendin, le second le jusqu'à Don - Sainghin. La traction est alors confiée aux locomotives électriques BB 12000, BB 16500 et surtout aux CC 14000 du dépôt de Lens[12]. Le service des voyageurs est suspendu le [9].
La ligne possède un profil en dos d'âne avec rampes contraires de 7‰. Elle quitte l'agglomération de Lens par Sallaumines où elle croise la voie des fosses 5 et 12 du groupe de Courrières. Elle atteint la gare de Pont-à-Vendin où un faisceau de formation réceptionne les envois de charbon de plusieurs puits des groupes de Lens, de Courrières et de Meurchin. Puis, après la gare de Bauvin - Provin, elle franchit une seconde fois la Haute-Deûle avant de rejoindre la ligne de Fives à Abbeville en gare de Don - Sainghin.
Elle constitue la ligne no 286 000 dans la « numérotation officielle »[13] des lignes du réseau ferré national[14].
Vitesses limites de la ligne en 2012 pour tous les types de trains (les trains de marchandises peuvent posséder des limites plus faibles)[15] :
De (PK) | À (PK) | Limite (km/h) |
---|---|---|
Lens BV | Sallaumines PL | 80 |
Sallaumines PL | Don - Sainghin BV | 100 |
Après le rétablissement du service des voyageurs, la ligne est aujourd'hui utilisée par les TER Hauts-de-France. Elle constitue un maillon des liaisons entre Lille-Flandres et Lens par Don-Sainghin. Il existe deux types de liaisons reliant les deux villes, semi directes numérotées K51, ou bien omnibus numérotées C51 sur le plan commercial[16]. Toutefois, certains trains peuvent être déviés par cette ligne en cas de perturbations sur la ligne de Paris-Nord à Lille.
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