Un certain nombre de publications scientifiques en France sont hébergées dans des dépôts numériques en libre accès[3]. Ceux-ci contiennent des articles de revues scientifiques, des chapitres de livre, des données et d’autres résultats de recherche en accès ouvert. HAL est la principale plate-forme de diffusion en accès ouvert utilisée par les établissements d'enseignement supérieur et de recherche français. Elle héberge en 2023 près de 1 200 000 documents en texte intégral et environ 3,3 millions de références. Plus de 130 institutions ont ouvert leurs propres portails institutionnels sur la plateforme HAL[4].
D'autres acteurs, plus modestes en nombre de revues, existent sur l'ensemble du territoire français; certains d'entre eux sont présentés dans un dossier spécial de la revue de l'Agence bibliographique de l’enseignement supérieur, Arabesques[6].
Les événements clés dans le développement du libre accès en France sont les suivants:
Signature d'un accord de partenariat en faveur des archives ouvertes et HAL par les établissements français d'enseignement supérieur et de recherche[8]
2016
Loi pour une République numérique, créant le droit pour les chercheurs de soumettre leurs manuscrits acceptés à des référentiels institutionnels, éventuellement avec embargo, même s’ils ont signé un accord de transfert du droit d’auteur[9].
: la ministre française de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal, annonce un Plan national pour la science ouverte[12]
Selon l'édition 2020 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO)[16], les dépôts sont en hausse de 7 points et diffèrent selon les disciplines.
2021
La cOAlition S marque l'engagement de mettre en œuvre les mesures nécessaires à la réalisation de son principe principal: "À partir de 2021, toutes les publications savantes sur les résultats de la recherche financée par des subventions publiques ou privées accordées par des conseils de recherche et des organismes de financement nationaux, régionaux et internationaux doivent être publiées dans des revues en libre accès, sur des plateformes en libre accès ou rendues immédiatement disponibles par le biais de dépôts en libre accès sans embargo[15]."
Le deuxième plan pour la science ouverte (Plan S) se déploie entre juillet 2021 et 2024: "Ce nouveau plan, qui s'inscrit résolument dans une ambition européenne, vise à généraliser les pratiques de science ouverte, à partager et ouvrir les données de la recherche, et à promouvoir les codes sources produits par la recherche[17]."
Hélène Bosc, «L’auto-archivage en France: deux exemples de politiques différentes et leurs résultats», Liinc em Revista, Brazil, vol.4, (ISSN1808-3536, DOI10.18617/liinc.v4i2.280)
Open Access in France: a state of the art report (PDF), Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 2010
Eelco Ferwerda; Frances Pinter; Niels Stern (2017), "Country Study: France", Landscape Study on Open Access and Monographs: Policies, Funding and Publishing in Eight European Countries, Knowledge Exchange, doi:10.5281/zenodo.815932
(en) Walt Crawford, Gold Open Access by Country 2012-2017, US, Cites & Insights Books, (lire en ligne), «France»
«(France)», Open Access Tracking Project, Harvard University (OCLC1040261573) : «News and comment from the worldwide movement for open access to research»