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archive ouverte française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
HAL (Hyper Articles en Ligne)[1] est une plateforme en ligne développée en 2001 par le Centre pour la communication scientifique directe (CCSD) du CNRS. Elle est destinée au dépôt et à la diffusion d'articles scientifiques, de thèses ou de rapports techniques. Les publications sont en accès libre, mais pas nécessairement leur utilisation. Tout chercheur peut y déposer ses travaux, qu'il soit d'un établissement d'enseignement et de recherche français comme étranger, et d'un laboratoire public comme privé. Le portail est édité en français et en anglais.
Fondation |
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Sigle |
HAL |
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Type | |
Pays | |
Langues |
Fondateur | Franck Laloë Marco Picco Daniel Charnay |
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Propriétaire | |
Site web |
HAL est ouvert à toutes les disciplines. La plateforme vérifie le contenu scientifique des articles et documents déposés, mais ne l'évalue pas en détails (revue par les pairs). Les articles scientifiques peuvent y être déposés en prépublication ou après publication dans une revue à comité de lecture. Dans tous les cas, ils y demeurent en accès libre.
Les avantages pour un chercheur de publier sur HAL plutôt que sur un réseau social ou sur un site web personnel sont :
Le projet HAL est initié par le physicien Franck Laloë (CNRS) et co-conçu avec Marco Picco (CNRS) et Daniel Charnay (CNRS/IN2P3). Son développement est pris en charge par le CCSD en 2001. Il se fait en concertation avec Paul Ginsparg[2], le créateur d’ArXiv, la première archive de prépublications internationale créée en 1991[3].
Le , le CNRS, l'Inserm, l'Inria, l'Inra et la Conférence des présidents d'université s'entendent pour démarrer une phase préparatoire à un portail commun de publications scientifiques basé sur la plateforme HAL et développée par le CCSD.
En juin 2006, HAL devient la plateforme commune officielle d'archivage scientifique des établissements français de recherche par signature d'un accord entre les universités et les grandes écoles à l'Académie des Sciences, puis par une convention signée en .
Le , les dépôts de logiciels sur HAL sont connectés à Software Heritage en partenariat avec l'UNESCO[4].
En 2019, près de 7 000 documents par mois sont publiés sur le portail. Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) se donne alors comme objectif que toutes ses publications soient archivées dans HAL. Le Centre annonce que seules les publications déposées dans HAL seront listées dans les rapports d’activités annuels de ses chercheurs[5].
En 2023, HAL compte environ 1,1 million de publications de chercheurs francophones internationaux, devenant la plus grande base de documents de recherche francophone[6]. Le site change de logo et de structure et migre de hal.archives-ouvertes vers hal.science[7].
HAL reste cependant peu utilisée et peu connue à l'étranger[8]. Cela dit, la plateforme est interconnectée avec d'autres grandes archives ouvertes internationales comme ArXiv, dont elle bénéficie de versements automatiques d'archives.
HAL propose plusieurs de services et outils aux chercheurs :
Pour faciliter l'indexation, les documents déposés sont enrichis de métadonnées structurées : auteur, IdHAL, affiliation, titre, date de publication, mots-clés, résumé. Ces dernières sont fournies par le déposant ou des documentalistes de son institution.
Le CCSD propose des interfaces spécifiques pour HAL :
L'Inria, l'Inserm, l'Institut Pasteur[16], l'IRD[17], le Cirad[18], le CEA[19], l'Irstea (ex-Cemagref)[20], l'École des Ponts ParisTech[21], CentraleSupélec[22] et Montpellier SupAgro[23] ont développés leurs portails HAL ou des archives interopérables avec HAL. D'autres portails sont :
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