Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Liberté - Le Bonhomme libre est un titre de la presse écrite hebdomadaire régionale, diffusé dans tout le Calvados, principalement autour de Caen. Il paraît tous les jeudis. Il appartient au Groupe Ouest-France par le biais de sa filiale Publihebdos.
Liberté - Le Bonhomme Libre | |
Pays | France |
---|---|
Langue | Français |
Périodicité | Hebdomadaire |
Format | Tabloïd |
Genre | Presse régionale |
Prix au numéro | 1,10€[1] |
Diffusion | 17 299 ex. (2009) |
Date de fondation | 1944 |
Éditeur | Francoise Thérin-Dajon-Lamare[1] |
Ville d’édition | Caen |
Propriétaire | Société d'édition de Basse-Normandie / Publihebdos |
Rédacteur en chef | Francoise Thérin-Dajon-Lamare[1] |
Site web | www.libertebonhomme.fr |
modifier |
En 1865, le libraire caennais Émile Alliot fonde le Bonhomme Normand, qui atteint rapidement le premier hebdomadaire de province avec 30 à 40000 exemplaires diffusés dans le Calvados[2].
Ancien du Journal de Caen, Arthur Marye (1862-1948) prend la direction de l'hebdomadaire en 1901 dont il assoit l'importance entre les deux guerres mondiales. Directeur, actionnaire et rédacteur en chef, Marye est condamné par la Cour de Justice du Calvados, à la dégradation nationale à vie et à la radiation de la Légion d'Honneur à la Libération, pour avoir fait paraître son journal sous l'Occupation allemande[2]. Cependant, du fait de ses opinions germanophobes, Marye a été remplacé par l'occupant à la tête du journal par son gendre, Louis Massot[3].
Le Bonhomme Normand est interdit de paraître à la Libération, et Le Bonhomme libre, à dominante rurale, lui succède[2].
Alors que les combats de la libération font rage en Normandie, des résistants créent du 9 au un quotidien baptisé Liberté de Normandie. Entre 1945 et 1947, près de 20 000 exemplaires sont publiés en moyenne[2].
Le , Liberté de Normandie fusionne avec La Presse du Calvados, titre créé le par des anciens de Liberté de Normandie. Pierre Moisy, ancien chef de la rédaction calvadosienne Ouest-Éclair et gérant de La Presse du Calvados, devient directeur de Liberté avec le soutien de Ouest-France dont il est également directeur régional. Le journal rejoint ainsi la Société d’éditions de Basse-Normandie (SEBN)[2].
Hebdomadaire depuis le , Liberté de Normandie absorbe Le Bonhomme Libre en 1974, triplant ainsi sa diffusion[2].
Sa parution est bloquée plusieurs mois à cause d'une grève à l’imprimerie Caron-Ozanne, et reprend en , alors que Ouest-France, par sa filiale Sofiouest, l'acquiert la même année[2].
En perte de vitesse dans les années 1970, la diffusion retrouve la croissance en progressant de 51,2 % de 1982 à 1995, jusqu'à atteindre 19 745 exemplaires diffusés qui le place comme deuxième hebdomadaire bas-normand derrière La Manche libre[2].
À la fin des années 1990, Liberté, employant 20 salariés, a à sa tête, Marcel Clairet, directeur de La Presse de la Manche, passé sous le contrôle de Ouest-France en 1995. Le titre est alors imprimé sur les rotatives du quotidien cherbourgeois. Il possède une régie publicitaire extérieure régie par Précom plus précisément hebdoscommunication[2].
Le groupe Ouest-France place le titre au sein du Publihebdos.
En 2009, le titre a un tirage de 21 753 exemplaires et une diffusion totale de 17 299 exemplaires[4].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.