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film de Domenico Paolella, sorti en 1973 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Religieuses du Saint-Archange (Le monache di Sant'Arcangelo) est un drame érotico-historique franco-italien réalisé par Domenico Paolella et sorti en 1973.
Titre original | Le monache di Sant'Arcangelo |
---|---|
Réalisation | Domenico Paolella |
Scénario |
Tonino Cervi Domenico Paolella |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Produzioni Atlas Consorziate Splendida Film Les Films Jacques Leitienne Imp.Ex.Ci |
Pays de production |
Italie France Allemagne de l'Ouest |
Genre | Drame érotico-historique |
Durée | 103 minutes |
Sortie | 1973 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le film prétend s'inspirer d'un récit attribué à Stendhal Cronaca del convento di Sant'Arcangelo a Bajano: Estratta dagli archivj di Napoli. Il s'agirait en fait de Le Couvent de Baïano, chronique du XVIe siècle, extraite des archives de Naples[1] écrit vers 1829 de source anonyme, et dont Stendhal s'est lui-même inspiré pour ses Chroniques italiennes[2].
En 1577, dans le royaume de Naples, l'Inquisition romaine a déclenché une chasse aux sorcières et la torture est autorisée dans les procès, tandis que les gens vivent dans la misère et la peur. Le beau noble espagnol Don Carlos se rend régulièrement au couvent du Saint-Archange de Baïano, où il vit une histoire d'amour avec Sœur Giulia de Mondragone, une religieuse puissante qui tente, par tous les moyens, de succéder à la mère supérieure mourante. Les autres nonnes luttent également contre leur vœu de célibat, certaines penchant pour le lesbianisme tandis que d'autres invitent secrètement des amants masculins dans leurs cellules. Pendant ce temps, une église corrompue espère bénéficier d'une donation aristocratique au couvent, avant de lancer une inquisition sur les activités lubriques et corrompues des pensionnaires du couvent. S'ensuivent des scènes graphiques de torture où les nonnes mécréantes sont déshabillées et torturées à l'aide de divers instruments afin d'obtenir la confession de leurs méfaits. Le film se termine par une condamnation retentissante de l'église corrompue et avide de pouvoir, prononcée par Sœur Giulia après qu'elle a été reconnue coupable et contrainte de prendre du poison pour mettre fin à ses jours.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.
La production a obtenu la permission de tourner les scènes dans un vrai couvent (l'abbaye de Fossanova à Priverno dans la province de Latina) parce que les religieux n'étaient pas informés précisément de l'intrigue[5].
Le groupe électro-industriel My Life with the Thrill Kill Kult a largement échantillonné la version anglaise du film dans des chansons telles que And This Is What the Devil Does et Kooler Than Jesus.
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