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film réalisé par Rebecca Zlotowski et sorti en 2022 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Enfants des autres est un film français écrit et réalisé par Rebecca Zlotowski, sorti en 2022[1].
Réalisation | Rebecca Zlotowski |
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Scénario | Rebecca Zlotowski |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Drame |
Durée | 103 minutes |
Sortie | 2022 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Rachel est une femme d'une quarantaine d'années, célibataire et sans enfants. Épanouie dans son métier de professeur de Français, c'est lors d'un cours de guitare qu'elle fait la rencontre d'Ali et qu'une histoire d'amour commence. Ali est père d'une petite Leila de quatre ans, qu'il a eue avec Alice dont il est séparé. Rachel va faire la connaissance de Leila et une relation tendre va naître entre elles.
Parallèlement, elle soutient Dylan, un élève en difficulté pour lequel elle s'investit beaucoup. Elle monte son stage de seconde avec Ali, qui est designer automobile, mais c'est un échec : le métier est trop compliqué pour Dylan qui préférerait finalement la restauration.
Rachel voudrait un enfant avec Ali, mais son gynécologue la prévient : il ne lui reste plus beaucoup de temps. Elle va s'investir dans sa relation avec Leila, allant la chercher une semaine sur deux à son cours de judo. Elle fait également la connaissance d'Alice, avec qui elle entretient une relation cordiale. Louanna, la jeune sœur de Rachel, tombe enceinte par accident, mais accueille cette grossesse avec bonheur, encouragée par Rachel.
Rachel ressent peu à peu une certaine amertume, se demandant si elle est condamnée à rester une « figurante » dans la vie de Leila. L'enfant qu'elle voudrait avec Ali n'arrive pas. Et lorsqu'Ali lui annonce brusquement qu'Alice lui a demandé de se remettre en couple avec elle, et qu'il met fin à leur relation bien qu'il l'aime, elle doit en plus prendre ses distances avec Leila. La naissance du fils de Louanna lui donnera l'occasion de s'investir à nouveau dans une relation avec l'« enfant d'une autre ».
Quelques années plus tard, elle revoit par hasard Dylan. Il a trouvé sa voie dans la restauration, où il travaille comme chef de rang et la remercie en lui disant qu'elle l'a marqué. Rachel s'illumine alors, comprenant l'importance du rôle qu'elle a tenu pour lui et peut-être pour d'autres.
Médias externes | |
Images | |
Affiche officielle, sur le site Cinefil | |
Vidéos | |
Bande-annonce officielle, sur le compte YouTube de Ad Vitam Distribution |
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Site | Note |
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Metacritic | 76/100 |
Rotten Tomatoes | 92% |
Allociné |
Périodique | Note |
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Ecran Large | |
Paris Match | |
aVoir-aLire | |
Première |
Le site Rotten Tomatoes donne une note de 92 % pour 13 critiques[2] ; Metacritic donne une note de 76⁄100 pour 7 critiques[3]. En France, le site Allociné propose une moyenne de 4,1⁄5, après avoir recensé 36 critiques de presse[4].
Les critiques se sont particulièrement intéressés à ce film, et dans leur immense majorité se sont révélés enthousiastes et positifs. Pour L'Humanité, « Rebecca Zlotowski signe à la fois un très beau portrait de femme et une histoire d’amour où la bienveillance l’emporte sur la rivalité, où la masculinité accepte sa part féminine et où les archétypes se déconstruisent par un pas de côté »[5].
Le film traite entre autres du rôle de la belle-mère, traditionnellement connue comme méchante. Les critiques sont d'accord pour souligner le contre-pied pris par la cinéaste et par l'interprétation qu'en fait Virginie Effira. Pour Les Echos, « Rebecca Zlotowski dresse le portrait bouleversant d'une héroïne sans enfant qui se prend d'affection pour la fille de son nouveau compagnon. Un film qui, en radiographiant le mal de (belle-)mère, se distingue par sa finesse, sa rigueur et sa sensibilité. »[6]. Pour le site Ecran Large, « avec une aisance narrative assez impressionnante, la réalisatrice livre un film à la fois doux et douloureux se concentrant essentiellement sur la "parentalité par extension", ici une belle-mère incarnée par l'excellente Virginie Efira, tout en parvenant à être un film d'une richesse assez impressionnante. »[7].
Pour le critique de GQ, « la beauté du cinquième long-métrage de Rebecca Zlotowski, indéniablement son plus réussi à ce jour, se trouve bien dans cet équilibre instable entre une vitalité qui semble sans limite, et que la réalisatrice sait embrasser à merveille dans des scènes au romantisme flamboyant, et cette menace constante de la disparition et du temps qui court à sa perte, ces élans mortifères qui tirent brutalement son héroïne vers le réel. »[8].
Pour la critique de Paris Match, la cinéaste porte à l'écran une « bouleversante histoire d’amour contemporaine, s’interdisant pathos ou facilité ». De leur point de vue, c'est là un « grand film sur une génération de femmes pour qui la maternité a longtemps été une injonction »[9].
Première conclut sobrement en appuyant particulièrement sur la prestation du duo principal : « Deux immenses acteurs pour un film majeur, le plus beau de sa réalisatrice ».
Le site aVoir-aLire considère qu'au-delà « du mélodrame, Les Enfants des autres demeure une sublime évocation du spectre de la maternité, quelle que soit sa forme. »[10].
Pour son premier jour d'exploitation en France, Les Enfants des autres réalise 20 334 entrées (dont 5 235 en avant-première), pour 330 copies. Ce nombre d'entrées permet au film de se glisser à la troisième place du box-office des nouveautés, derrière Une belle course (25 815) et devant Don't Worry Darling (19 818)[11]. Au bout d'une semaine d'exploitation, le long-métrage réalise 137 167 entrées, lui permettant d'accéder à la quatrième place du box-office, derrière la nouveauté Don't Worry Darling (151 272) et devant Kompromat (126 665)[12].
En semaine 2, le long-métrage réalise 97 702 entrées supplémentaires pour une septième place au box-office, derrière The Woman King (100 875) et devant Don't Worry Darling (91 621)[13]. En semaine 3, Les Enfants des autres perd deux places avec 66 516 entrées supplémentaires, derrière Une belle course (70 283) et devant L'Origine du mal (56 107)[14].
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