Famille de noblesse de robe parisienne, originaire du Mans où les Le Peletier exerçaient la profession d'avocat au XVIe siècle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
D'azur à la croix pattée d'argent chargée en cœur d'un chevron de gueules, accosté de deux molettes d'éperon de sable, et en pointe, d'une rose de gueules.[1].
Branches
d'Aunay de Beaupré des Forts de Morfontaine de Rosanbo de Saint-Fargeau de Souzy du Clary
Député, secrétaire du roi, président à mortier, avocat, garde des sceaux, directeur des fortifications, contrôleur général des finances, conseiller d'État, vice-président de la Chambre, sénateur, ministre plénipotentiaire, ambassadeur de France
Le Peletier des Forts (également orthographié «Fors»)
Le Peletier de Morfontaine (également orthographié «Mortfontaine» ou «Mortefontaine»)
Le Peletier de Rosanbo (également orthographié «Rosambo», «Rozambo» ou «Rosambault»)
Le Peletier de Saint-Fargeau
Le Peletier de Souzy.
Le Pelletier du Clary
Louis 1er (vers 1580[2]-1651), marié en 1626 avec Marie-Louise Leschassier; secrétaire des finances de Gaston d'Orléans; secrétaire du roi en la grande chancellerie (1637).
Un portrait de Michel Etienne Lepeletier de Saint-Fargeau (1736-1778) en tenue officielle par Marie-Guillemine Benoist, conservé au château de Dangu, figure à la vente de la collection Pozzo di Borgo à Fontainebleau le 9 décembre 2018 (reprod. coul. dans "La Gazette Drouot" du 16/11/2018, p.183).
Les Le Peletier de Saint-Fargeau portaient D'azur, à la croix pattée alésée d'argent, ch. d'un chevron de gueules, accosté de deux molettes de sable et acc. en pointe d'une rose d'or.[4].
Branche Le Peletier de Rosanbo
La famille Le Peletier de Rosanbo a été anoblie en 1624 (Conseil d'État). Au XVIIIesiècle, elle a obtenu les honneurs de la Cour. Elle est régulièrement titrée comte d'Aunay depuis 1810 et depuis 1822 marquis de Rosanbo[5].
Dans la lignée qui commence par Louis 1er ( -1651) et son fils Claude Le Peletier (1631-1711), la branche des Le Peletier de Rosanbo comprend, jusqu'à Louis V évoqué plus haut:
Louis II Le Peletier (1662-1730), marié en 1688 avec Geneviève-Josèphe du Coskaër de Rosanbo (-1693) - Louis XIV autorise Louis à relever le nom de Rosanbo et à porter le titre de marquis -; et en 1694 avec Charlotte-Henriette Lépinette-Le Mairat (1677-1738). Carrière: avocat du roi au Châtelet (1684); premier président (1707-1712).
Louis IV Le Peletier de Rosanbo (1717-1760), marié en 1738 avec Marie-Claire-Aimée de Mesgrigny d'Aunay (1718-1761), arrière-petite-fille du maréchal de Vauban qui lui apporta en dot l'hôtel particulier de la rue Jacob (actuel no56). Carrière: président à mortier (1736).
Louis, dit Ludovic Le Peletier (1800-1862), marquis de Rosanbo, marié en 1825 avec Élisabeth (1804-1836), dame pour accompagner la duchesse de Berry (1830), fille de Charles de Mesnard.
Marie Le Peletier de Rosanbo (1802-1835), épouse de Charles Marie de Mac-Mahon (1793-1845) (frère du président Patrice de Mac Mahon)
Les papiers personnels de la famille Le Peletier sont conservés aux Archives nationales sous la cote 259AP[6]. Ils sont consultables sous forme de microfilms.
Branche Le Peletier d'Aunay
Charles-Louis-David Le Peletier, comte d'Aunay (1750-1831), marié en 1772 à Élisabeth-Flavie de Chastenet de Puységur. Maréchal de camp en , il commanda le régiment de cavalerie, le régiment Colonel Général Cavalerie, jusqu'au .
Charles-Marie-Stephen Le Peletier, comte d'Aunay (1840-1918), sénateur de la Nièvre (1898-1918), ministre plénipotentiaire à Stockholm (1883), ministre plénpotentiaire en Égypte (1885), ministre plénipotentiaire de 1re classe à Copenhague de 1891 à 1894; et enfin ambassadeur à Berne (1907 à 1911).
Louis Le Peletier est né en 1580 selon Geneviève Mazel, Claude Le Peletier (1631-1711): le successeur de Colbert, Marquise, 2003, 216 pages, p.214(ISBN2710326078); entre 1583 et 1588 selon Giuliano Ferretti, Un «soldat philosophe», Philippe Fortin de la Hoguette (1585-1668?), E.C.I.G., 1988, 490 pages, p.85(ISBN8875452660).
Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert: les Le Tellier, Vauban, Turgot… et l'avènement du libéralisme, Presses de l'Université du Québec, 1987, 816 pages (ISBN2-7605-0461-1).