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roman de Walter Scott De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Pirate (The Pirate) est un roman historique de l'auteur écossais Walter Scott, paru en sous la signature « par l'auteur de Waverley, Kenilworth, etc. ». Il s'inspire librement du retour aux Orcades en 1725 du pirate John Gow (en) et de sa romance avec une jeune fille fortunée de ces îles. En tentant de cerner les deux êtres, en explorant notamment à travers le personnage de Minna l’isolement, la crédulité, le romanesque, les superstitions d’une jeune femme d’îles éloignées, Scott essaie de comprendre comment une telle liaison a été possible.
Le Pirate | ||||||||
Première édition française | ||||||||
Auteur | Walter Scott | |||||||
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Pays | Écosse | |||||||
Genre | roman historique | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | • anglais • scots des Lowlands |
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Titre | The Pirate | |||||||
Éditeur | Constable | |||||||
Lieu de parution | Édimbourg | |||||||
Date de parution | ou | |||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Defauconpret | |||||||
Éditeur | Gosselin | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1822 | |||||||
Type de média | 4 vol. in-12 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Il déplace l'histoire aux Shetland à la fin du XVIIe siècle, au temps de l'Écosse indépendante. Il se propose de faire découvrir au lecteur les mœurs, les coutumes et les superstitions qui étaient celles des Shetlandais avant que les Écossais ne réussissent à imposer les leurs.
Dans le dernier quart du livre, l’action se transporte aux Orcades.
Scott s'est lié avec son éditeur Constable pour les cinq romans qui vont suivre Kenilworth. En , la parution du premier de ces livres est projetée pour juin de l'année suivante. On n'en connaît encore ni le titre ni le sujet. Comme pour Kenilworth, c'est à Constable que revient l'idée du thème du roman. Le , deux jours avant que Scott ne termine Kenilworth, Constable lui propose un titre et un sujet. Le prochain roman s'appellerait The Bucanier. Il s'inspirerait de l'histoire de trois régicides qui, à la Restauration, se réfugièrent en Nouvelle-Angleterre où ils furent capturés par des pirates. Scott retient le thème de la piraterie, mais pas le sujet proposé par Constable[1]. Il a une autre idée.
En 1814, il accompagnait dans un tour des îles écossaises Robert Stevenson (le grand-père de Robert Louis Stevenson), ingénieur du service des phares, les Commissioners of Northern Light Houses[2]. Aux Orcades, il a entendu parler d'un pirate nommé John Gow (en) qui, revenu dans ces îles sous l'identité d'un commerçant respectable, avait séduit une jeune fille[3]. Écrire un roman à partir de cette histoire serait pour Scott une occasion d'approfondir sa connaissance des îles du nord de l'Écosse[1].
Durant son voyage, il a tenu un journal[4]. Les notes prises aux Orcades et aux Shetland vont lui servir.
Il découvre les mœurs des pirates dans le livre de Charles Johnson et Claud Lovat Fraser (en), Pirates, the Lives and Adventures of Sundry Notorious Pirates, et dans celui d'un anonyme, History and Lives of the Most Notorious Pirates and their Crews. L'historien orcadien Malcolm Laing — dont le grand-père a contribué à la capture de Gow — lui fournit des précisions sur ce pirate[5]. Mais Scott va faire de Gow un personnage romantique à la Byron. Sa documentation va lui servir plutôt pour peindre l'horrible Goffe et ses comparses[1].
Par ailleurs, il travaille sur une biographie de Tobias Smollett. C'est, pour lui, l'occasion de relire The Adventures of Peregrine Pickle (1751), dont il s'inspire pour la vie en mer[1].
Scott a un rythme de production élevé. Les sept années précédentes, il a écrit onze romans. Les quatre années suivantes, il va en écrire six. Dans l'année 1821, il n'écrit que Le Pirate, car il est pris par toutes sortes d'activités extra-littéraires ou para-littéraires[1].
Il commence le livre le 18 ou le . Il ne termine le premier des trois volumes que le . En septembre, il reçoit chez lui son vieux camarade d'école, William Erskine (en). Celui-ci l'accompagnait lors du voyage aux Orcades et aux Shetland. Il est maintenant shérif de ces îles. Il apporte à Scott le précieux concours de ses connaissances. Le livre est terminé fin octobre[1].
The Pirate. By the Author of Waverley, Kenilworth, etc. (Le Pirate, par l'auteur de Waverley, Kenilworth, etc.) paraît en trois volumes le ou le à Édimbourg chez Archibald Constable and Co., et le à Londres chez Hurst, Robinson and Co.[1]. L'année de publication figurant dans le livre est 1822.
Conquises par les Vikings au IXe siècle, les îles Shetland restent norvégiennes durant cinq siècles. En 1472, pour une affaire de dot impayée (mariage de Jacques III d'Écosse et de la fille de Christian Ier de Danemark et de Norvège), l’Écosse annexe les Shetland.
Comme souvent dans ses romans historiques, Walter Scott saisit le moment où l’ordre ancien (les vieilles coutumes norvégiennes, incarnées dans Magnus Troil) s’apprête à laisser la place à l’ordre nouveau (le féodalisme écossais, représenté par Yellowley).
À la fin du XVIIe siècle, l'Écosse est toujours indépendante. Mais des divisions l'affaiblissent : les Highlanders s’arment contre les Lowlanders, les williamites (en) (partisans de Guillaume III) contre les jacobites (partisans de Jacques II), les whigs contre les tories. Et l’Angleterre s’arme contre l’Écosse[6]. Dans ce roman, la crise est donc double : les traditions norvégiennes rechignent à se fondre dans les exigences écossaises, tandis qu'en toile de fond la Glorieuse Révolution prépare l'absorption de l'Écosse dans la Grande-Bretagne[1].
Scott s'inspire librement de l'histoire du pirate John Gow (en), qui a grandi à Stromness, aux Orcades. Il sévit dans les eaux françaises, espagnoles et portugaises. Voulant se faire oublier un moment, il revient aux Orcades. Il renomme son bateau et se fait passer pour un commerçant respectable du nom de Smith[7]. Il séduit miss Gordon, une jeune fille fortunée. Un jour, son bateau est reconnu. Gow reprend la mer, mais reste dans les parages. Le , il attaque une maison de maître, le Hall of Clestrain, à Orphir[8]. Il emporte des objets de valeur et enlève deux servantes[1]. Voulant attaquer la maison de son ancien condisciple James Fea, sur l'île d'Eday, il échoue son bateau sur l'île de Calf of Eday. Le [7], James Fea réussit à capturer les pirates. Ils sont transférés à Londres pour y être jugés[5].
La jeune fille que Gow a séduite se rend à Londres, mais n'arrive qu'après l'exécution. Elle obtient de voir le cadavre. Elle lui touche la main, reprenant ainsi la foi qu’elle lui a donnée — pour s’épargner d’être visitée par le fantôme pour avoir engagé par la suite, auprès de quelque vivant, une foi déjà promise[5].
John Gow revient aux Orcades au début de l'année 1725. Mais, à cette époque, les particularismes norvégiens ont été supplantés. Scott trouve plus intéressant de transposer son récit au temps de l'indépendance écossaise, à la fin du XVIIe siècle, à une période où les tensions sont vives entre les autochtones d'origine norvégienne et les colonisateurs écossais. Mark Weinstein et Alison Lumsden[9] situent le récit en juillet-, à l'époque de la Glorieuse Révolution[1].
Pour Henri Suhamy, ce qui caractérise d'emblée ce livre, et qui imprègne pour longtemps la mémoire, c'est l'atmosphère : « L'action se passe aux alentours de l'année 1700, mais le temps importe peu, c'est le lieu qui détermine la couleur et l'événement. Le Pirate est un roman géographique, plus qu'historique… » Le livre évoque « le cri des mouettes, le vent salé, le ressac et les tourbillons, la végétation insulaire et inconnue ailleurs, le va-et-vient des bateaux de pêche, le particularisme antique des habitants[10]. »
La plus grande partie du récit se déroule aux Shetland, dans le sud de Mainland, l'île principale. Certains lieux du roman se trouvent sur toutes les cartes…
D’autres lieux des Shetland sont incertains. On ne peut se fier qu'aux indications données par l'auteur :
Dans le dernier quart du livre, le récit se transporte aux Orcades. Kirkwall, sur la côte nord de Mainland, est la ville principale de l'archipel. L'île de Hoy se trouve au sud-ouest de Mainland. Les pierres levées de Stenness sont sur Mainland, au sud-ouest.
Sur le promontoire désolé de Sumburgh, près du hameau d'Iarlshof, le mystérieux Basile Mertoun et son fils Mordaunt vivent en location depuis trois ou quatre ans, dans un « château » délabré appartenant au vieux Magnus Troil.
Durant les « heures sombres » de son père, Mordaunt fait de longues escapades sur la mer et dans l’île. Il profite notamment de l’hospitalité de leur propriétaire, qui vit une vingtaine de miles plus au nord, dans son château de Burgh-Westra. Magnus Troil a deux filles, la brune et grave Minna, et l’enjouée Brenda : Mordaunt en est très proche, mais il n’a pas fait son choix.
Passant outre les recommandations des Shetlandais (ne jamais porter secours aux naufragés, ils n’attirent que des ennuis[23]), Mordaunt, un lendemain de tempête, sauve un marin de la noyade. Ce Clement Cleveland, individu déplaisant, est recueilli chez Magnus Troil. Et Mordaunt reste plusieurs semaines sans la moindre nouvelle de Burgh-Westra.
À la Saint-Jean, Magnus Troil offre une grande fête à toute la contrée. Mordaunt se décide à s’y rendre, bien qu’il se doute avoir été supplanté dans le cœur de ses amis par l’homme qu’il a sauvé.
En effet, il est reçu froidement, tant par le père que par les deux filles. Mais Brenda lui fait savoir qu’en secret elle lui garde son estime : elle ne veut rien croire de la calomnie répandue par un Cleveland dont on ignore tout. Minna, en revanche, a trouvé dans cet inquiétant personnage un amoureux à la mesure de son imagination.
Au matin, la fête se poursuit dans une chasse à la baleine. Cleveland sauve à son tour Mordaunt de la noyade. Estimant avoir ainsi payé sa dette, il fait comprendre au garçon qu’ils sont désormais rivaux, et que la chose risque de se régler à coups de fusil.
En pleine nuit, Norna, une lointaine et étrange parente de Magnus, apparaît dans la chambre des deux filles Troil pour leur raconter sa propre histoire et son pacte avec un nain maléfique. Elle aussi, jadis, aux Orcades, a préféré la passion pour un fatal étranger à l’amour sage que lui vouait le jeune Magnus, à qui sa famille la destinait.
Cleveland apprend à Minna qu’il est un pirate, ce qui ne la dérange nullement. Minna est une descendante des pirates vikings. Selon elle, ces hommes généreux ne franchirent les mers que pour venger les Occidentaux du joug qu’avait fait peser sur eux une Rome dégénérée. Les pirates contemporains (« les guerriers indépendants de l’océan Occidental ») font preuve de la même « grandeur d’âme », et n’attaquent les Espagnols que pour venger le massacre des Indiens[24]. Aussi Minna ne voit-elle pas d’inconvénient à aimer Cleveland, qui prétend faire seulement semblant d’être cruel. Qu’il puisse être intéressé par sa fortune n’effleure pas un instant l’esprit de la jeune fille.
Elle est rongée néanmoins par un secret : elle croit que Cleveland a tué Mordaunt, dont sa sœur est éprise.
Mordaunt n’est que blessé. Norna l'a transporté dans l’île de Hoy, aux Orcades. Elle l'a soigné. Le garçon s'interroge sur la santé mentale de cette femme. Elle lui dit qu’elle est sa mère. Mais une mère qui précise sans plus attendre qu’elle destine à son fils l’exaltée Minna (en qui elle se reconnaît), et surtout pas la réaliste Brenda (dont l’incrédulité la hérisse).
Pendant ce temps, à Kirkwall, Cleveland a retrouvé ses complices, et notamment son fidèle lieutenant Bunce, à qui il confie ses émois amoureux. Il est tenté d’abandonner le métier pour Minna.
Cleveland est fait prisonnier par les autorités municipales, tandis que son équipage aborde le brick de Magnus Troil. Ayant reconnu en Minna l’amoureuse de Cleveland, Bunce protège les deux jeunes filles des débordements de l’équipage. Il les relâche. Mais Minna, édifiée par la sauvage prestation des forbans, se fait maintenant une image plus exacte de ce qu’est un pirate.
À Kirkwall, Norna fait évader Cleveland, qui rejoint son navire et libère Magnus Troil. En s’attardant au mouillage pour revoir une dernière fois Minna, il met en danger son équipage. Bunce veut régler le problème en maîtrisant Cleveland sur le lieu de rendez-vous et en capturant Minna et sa sœur. L’intervention armée de Mordaunt fait échouer la tentative. Cleveland est fait prisonnier. Puis, le bateau des pirates est abordé par L'Alcyon, une frégate anglaise informée de sa présence par Norna. Les pirates sont pris.
Une conversation entre Norna et Basile Mertoun, le père de Mordaunt, révèle au lecteur que Mertoun s’appelait autrefois Vaughan. Il était un redoutable pirate. Il eut un enfant de Norna. Non pas Mordaunt, mais Cleveland. Mordaunt naquit d’une liaison ultérieure — la paternité de Vaughan étant du reste douteuse, et la mère ayant été assassinée par lui.
L'Alcyon emporte les pirates à Londres pour y être jugés. Le commandant de la frégate intercède en faveur de leur capitaine. Il sait en effet que, huit ans plus tôt, en Nouvelle-Espagne, Cleveland a soustrait deux femmes de qualité aux mains entreprenantes de ses pirates. Cleveland est gracié.
Deux ans plus tard, après bien des réticences, Magnus Troil consent à ce que Brenda épouse Mordaunt. Quant à Minna, elle apprend que Cleveland se comporte désormais d'une façon honorable. Elle finit par être informée de sa mort pleine de bravoure. Elle-même meurt dans un âge très avancé.
Le Pirate a un succès public immédiat. Il reste tout au long du XIXe siècle l'un des romans les plus populaires de son auteur, et l'un des plus souvent réédités.
Les commentateurs sont divisés. L'Edinburgh Magazine et le New Edinburgh Review sont très élogieux. Ils déplorent seulement les longues descriptions des lieux et des mœurs, ainsi que le manque de crédibilité de l'histoire. Ces réserves deviennent vifs reproches dans d'autres organes de presse, qui voient dans le livre un essai consacré aux mœurs des Shetlandais plus qu'une œuvre de fiction[1].
Barbey d’Aurevilly qualifie l'histoire de « sublime[29] ».
Stevenson, qui compte « un ou deux romans de Scott » dans le petit cercle de ses « amis intimes[30] », n’a jamais réussi à finir Le Pirate, ni quand il était enfant, ni devenu adulte[31]. Scott n’est pas loin, selon lui, d’être « le plus grand des romanciers ». Il a en effet de superbes dons, « non seulement pour le romanesque, mais encore pour les accents tragiques », ce qui ne l’empêche pas « de si souvent nous berner avec des fadaises languissantes et incohérentes[32] ». Il résulte de tout cela qu’un « charme indéfinissable » se dégage de certains livres mal soignés, et persiste longtemps après qu’on les a refermés. Le Pirate, roman « mal écrit, dépenaillé », en fournirait un bon exemple. Toujours selon Stevenson, l’auteur y fait bien preuve de ses exceptionnelles qualités. Mais aussi de ses faiblesses : le récit est construit sur un contraste exagéré, illustré par la doucereuse chanson Par les bosquets de palmiers que susurre le terrifiant pirate lorsqu’il pousse la sérénade sous les fenêtres de Minna[33].
Selon Taine, Scott écrit « en bourgeois et pour des bourgeois[34] ». Si le romancier joue de la nostalgie, s’il met beaucoup de tendresse à détailler le pittoresque et les superstitions, il n’oublie pas de signaler que tout cela est attaché à des temps révolus. L'Histoire est en marche et la raison, le négoce et la loi du plus fort finissent toujours par triompher.
Dans les dernières pages, la majestueuse apparition de la frégate anglaise L'Alcyon (l’oiseau d’heureux présage) met fin aux désordres. Elle annonce la prise en main par le Parlement de Londres des intérêts des commerçants écossais (représentés ici par les marchands de Kirkwall, qui vont pouvoir s'adonner plus sereinement à leurs activités) : les actes d’Union vont donner naissance, 18 ans plus tard, à la Grande-Bretagne.
Si la touchante Minna reste fidèle toute sa vie à son égarement de jeune fille naïve, elle ne fait pas moins allégeance à un étouffant conformisme en s’interdisant de revoir l’homme de ses rêves exaltés. Même l’intraitable aristocrate Magnus Troil intègre l’ordre bourgeois en finissant par accepter que Brenda épouse le mal né Mordaunt.
Le Pirate s'ouvre sur une atmosphère prégnante[10] : la sauvage solitude d'Iarlshof ; le château lugubre ; un père taciturne et brusque, autrefois pirate en Amérique ; les longues escapades de son fils par landes et fondrières ; la jeune fille brune, grave et rêveuse… Tout ceci préfigure la partie « Combourg » des Mémoires d'outre-tombe que Chateaubriand publie 28 ans plus tard[36]. On trouve d'ailleurs dans ce début des Mémoires d'outre-tombe une référence à Scott, et peut-être à Norna : « Dans les brouillards de la Calédonie, Lucile eût été une femme céleste de Walter Scott, douée de la seconde vue[37]. »
Henri Suhamy dit que Scott est « hanté par le thème du fratricide » dans Le Pirate et dans Les Eaux de Saint-Ronan (1823). Il se demande si l'écrivain n'évoquerait pas à travers ces livres des querelles qu'il aurait eues avec ses frères quand il était enfant, puis devenu adulte[38]. S'étonnant des réserves que formule Stevenson à l'égard du Pirate, il rappelle que ce livre « fait partie des romans qui annoncent le plus clairement l'art de Stevenson[10] ». Suhamy songe manifestement au début de L'Île au trésor, et aux « deux caractères[27] » de Cleveland, que reprend L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de mister Hyde ; mais aussi au Maître de Ballantrae, où l'on retrouve la haine implacable entre frères, où le frère pirate est une incarnation du mal subjuguant son entourage.
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