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commune française du département du Haut-Rhin De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Landser est une commune française de l'aire urbaine de Mulhouse située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Landser | |
Église de l'Assomption. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Saint-Louis Agglomération |
Maire Mandat |
Daniel Adrian 2020-2026 |
Code postal | 68440 |
Code commune | 68174 |
Démographie | |
Population municipale |
1 642 hab. (2021 ) |
Densité | 235 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 41′ 09″ nord, 7° 23′ 30″ est |
Altitude | Min. 254 m Max. 348 m |
Superficie | 6,98 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Landser (ville-centre) |
Aire d'attraction | Bale - Saint-Louis (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brunstatt-Didenheim |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Elle fait partie de la région historique et culturelle d'Alsace, et du pays historique du Sundgau.
Landser fait partie de l'arrondissement de Mulhouse et est situé entre la forêt de la Harth et les cantons de Habsheim, de Steinbrunn-le-Bas, de Mulhouse, d'Altkirch et de Huningue. À l'est, il touche l'embranchement de Huningue au canal du Rhône au Rhin.
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :
Commune située dans une zone 4 de sismicité moyenne[1].
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Riedgraben et le ruisseau Weiherbachgraben[2],[3],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mulhouse », sur la commune de Mulhouse à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,5 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Commune membre de la communauté d'agglomération Saint-Louis Agglomération.
Au , Landser est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Landser[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[15]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,6 %), zones urbanisées (22,7 %), forêts (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
C'est dans une charte de l'année 1246 qu'apparaît pour la première fois le nom de Landser, sous la forme castro dicto Landisera. Le fief appartenait aux seigneurs de Butenheim, qu'on soupçonne de n'avoir été que des chevaliers pillards qui rançonnaient les voyageurs. Le village est construit peu après 1269, et presque aussitôt détruit. Burkard de Frick mentionne l'existence du village et écrit qu'en 1303 le château et le village de Landser furent achetés par les princes de la maison d'Autriche. Cette acquisition fut faite soit par Rodolphe Ier du Saint-Empire, soit par son fils Albert Ier de Habsbourg, avec le consentement de l'église de Bâle, à qui les seigneurs de Butenheim avaient donné le château en fief. Un ancien cadastre de Landser de 1394 faisait connaître la ruine de ce village et sa conversion en une ville. A la fin du XIVe siècle Landser a perdu son statut de ville, mais elle reste le chef-lieu de la seigneurie, divisée en Haut- et Bas-Bailliage de Landser, résidence de l'Obervogt (représentant de l'autorité souveraine sur un territoire déterminé)[19].
Sous l'impulsion des Habsbourg, Landser se métamorphose pour devenir une véritable ville, qu'on entoure de remparts dès le début du XIVe siècle.
Au XVe siècle, Landser est ruiné et retourne au rang de simple bourg, tout en restant le siège d'une seigneurie les plus importantes de la Haute-Alsace. L'étendue de Landser, le privilège qu'elle obtint pour tenir des marchés, lui ont mérité le nom de bourg et de marktflecken. En 1664, il y fut fondé un couvent des capucins. Près du bourg existait autrefois deux autres villages : Mersheim et Eisweiler qui ont été pillés puis incendiés au XIVe siècle, de sorte qu'il ne reste plus aucun vestige. Entre Landser et Steinbrunn-le-Bas se trouve un fossé qui sépare les deux banlieues prénommé Kuttelsgraben qui veut dire fossé ou ruisseau des tripes.
En 1635, les troupes françaises du duc de Rohan, aux côtés des Suédois contre l'Empire, sèment la terreur et incendient Landser et tous les villages aux alentours. Landser est la localité la plus touchée et est quasiment anéantie. La reconstruction du village ne se fera qu'un siècle après. Des notables s'y installeront.
Pendant la Révolution, Landser est érigé en chef-lieu du canton, mais étant écarté de toute voie de communication, son importance va en déclinant. En 1948, c'est Sierentz qui prendra la relève.
D'après les chroniques de l'époque Landser possédait un château. La première mention en a été faite par Boucard de Frick, lorsqu'il prétend, que sous la date de 1303, le château et la ville de Landser furent achetés par les princes de la maison d'Autriche. Cette acquisition fut faite soit par Rodolphe Ier ou son fils Albert Ier de Habsbourg avec l'approbation de l'église de Bâle à qui les Buttenheim avait donné le château en fief. Un ancien cadastre de Landser de 1394, indiquait l'emplacement de la ruine et sa conversion en un village. Elle resta cependant la résidence de l'Obervogt et le chef-lieu de la seigneurie. L'étendue de Landser, lui donna le privilège de tenir des marchés, ce qui lui conféra le nom de bourg et de marktflecken.
Château des Flaxlanden
La maison située rue Eugène Kalt est dite Château des Flaxlanden. Cette propriété était l'une des nombreuses résidence de la famille Flaxlanden. Actuellement propriété de la famille Potelleret-Hourcade elle fait l'objet d'une intense restauration telle que l'escalier en pierre couvrant les quatre niveaux (l'un des rares escaliers dont les marches montent jusqu'au grenier), le plafond du XVIIe siècle nouvellement restauré. La maison comporte la date de 1626 qui correspond à une partie de l'ensemble de la construction. Le bâtiment définitif sera terminé lorsque le calme de la guerre de trente ans se sera imposé. Une partie des matériaux provient certainement de l'ancien château de Landser détruit.
Les chroniques rapportent qu'en mars 1496 naquit à Landser un animal monstrueux, un cochon avec une tête mais deux corps séparés et huit pattes. Deux éminents artistes de l'époque, frappés par cet événement comme tous leurs contemporains, en ont fait leur source d'inspiration : il s'agit de Sébastien Brant (qui rédigea un poème diffusé sous forme de « feuille volante » surmontée d'une gravure représentant le cochon avec le château de Landser en arrière-plan) et d’Albert Dürer (qui a réalisé une petite gravure sur cuivre représentant le cochon monstrueux de Landser)[20].
Les armes de Landser se blasonnent ainsi : |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Maires avant 1945
| ||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | 1950 | Prosper Kuentz | Entrepreneur agricole | |
1950 | 1977 | Lucien Schnebelen | Exploitant agricole | |
1977 | 2008 | Jean-Louis Lorrain | UDF puis UMP | Médecin, Conseiller général du canton de Sierentz (1979-2011) Sénateur (1995-2004, 2010-2013) |
2008 | En cours (au 31 mai 2020) |
Daniel Adrian[23] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
DVD | Économe, Conseiller général du canton de Sierentz (2011-2015) Conseiller départemental du canton de Brunstatt depuis 2015 |
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[24] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 26 970 €[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2021, la commune comptait 1 642 habitants[Note 6], en évolution de +4,79 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 642 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Établissements d'enseignements[32] :
Patrimoine religieux :
Autres patrimoines :
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