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film de Jasmila Žbanić sorti en 2020 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Voix d'Aïda (Quo vadis, Aida ?) est un drame bosno-roumano-austro-néerlando-franco-polono-allemand réalisé par Jasmila Žbanić et sorti en 2020.
Titre original | Quo vadis, Aida ? |
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Réalisation | Jasmila Žbanić |
Scénario | Jasmila Žbanić |
Pays de production |
Bosnie-Herzégovine Roumanie Autriche Pays-Bas France Pologne Allemagne |
Genre | Drame |
Durée | 100 minutes |
Sortie | 2020 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Il est présenté à la Mostra de Venise 2020 et nommé pour l'Oscar du meilleur film international en 2021[1].
En 1995, Aïda, professeur d'anglais à Srebrenica, est interprète auprès des Casques bleus hollandais qui garantissent la sécurité de la ville. Malgré un ultimatum finalement non exécuté par l'ONU, les Serbes prennent la ville. Ses habitants, protégés par les Casques bleus, se réfugient dans l'ancienne usine qui est le camp des Casques Bleus. Plus nombreux encore sont ceux qui restent à l'extérieur, bloqués devant l'entrée.
Tout en assurant sa tâche de traduction des consignes des officiers aux réfugiés et de leurs propos aux officiers serbes, Aïda tente de profiter de son statut (elle est protégée en tant que travailleuse au service de l'ONU) pour sauver son mari et ses deux fils, qu'elle cache dans l'usine.
Lorsque les Serbes embarquent dans des autobus tous ses occupants (femmes et enfants d'un côté, hommes de l'autre), dont le général Mladić en personne a juré qu'ils allaient à Kladanj, en zone bosniaque, les soldats de l'ONU leur livrent les trois hommes cachés, appliquant le règlement à la lettre. Ils sont exécutés froidement avec les autres occupants de leur bus, comme la plupart des Bosniaques arrêtés par les Serbes.
Quelques années plus tard, Aïda vient reconnaître leurs restes après la découverte d'un charnier. Elle s'apprête à reprendre le métier de professeur dans une ville où cohabitent désormais bourreaux et rescapés.
En France, le site Allociné recense une moyenne de critiques de presse de 3,8/5[2].
Le critique Pierre Gelin-Monastier évoque « une œuvre de mémoire, inscrite dans la tragédie d’une femme, un témoin, une voix, une survivante » : « Plus qu’une voix, c’est un corps de femme qui entre en lutte. Le titre original rend davantage témoignage que le titre français : Quo vadis, Aida ? – "Où vas-tu, Aida ?". [...] Nous suivons la course de l’intrépide Aïda, comme si la réalisatrice souhaitait nous faire entrer dans les turpitudes de la guerre à travers la chevauchée interrompue de cette femme courageuse[1]. »
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