La Maja nue (The Naked Maja en anglais, La maja desnuda en italien) est un film franco-italo-américain co-réalisé par Henry Koster et Mario Russo, sorti en 1958.
Faits en bref Titre original, Réalisation ...
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En Espagne, à la fin du XVIIIe siècle, le peintre Francisco de Goya fait la connaissance de la duchesse d'Albe. Elle devient son mécène, son modèle et sa maîtresse...
- Titre original : The Naked Maja
- Titre italien : La maja desnuda
- Titre français : La Maja nue[1]
- Réalisation : Henry Koster, Mario Russo[1], assisté de Paolo Cavara
- Scénario : Norman Corwin, Albert Lewin et Giorgio Prosperi d'après une histoire de Talbot Jennings et Oscar Saul
- Décors : Piero Filippone
- Costumes : Maria Baroni et Dario Cecchi
- Photographie : Giuseppe Rotunno
- Son : Mario Messina
- Montage : Mario Serandrei
- Musique : Angelo Francesco Lavagnino
- Chorégraphie : Alberto Lorca
- Producteurs : Silvio Clementelli, Goffredo Lombardo
- Sociétés de production : SGC (Société générale de cinématographie, France), Titanus (Italie), United Artists (États-Unis)
- Sociétés de distribution : United Artists (distributeur d'origine), MGM (France), Paramount Pictures (France)
- Pays d'origine : États-Unis, France, Italie
- Langue de tournage : anglais
- Format : 35 mm — couleur par Technicolor — 2.35:1 Technirama — son monophonique
- Genre : Biopic, historique et drame
- Durée : 111 minutes
- Dates de sortie :
- Classification :
- Sur les tableaux La Maja vêtue et La Maja nue on a d'abord pensé qu'il pouvait s'agir de la duchesse d'Albe, mais pour de nombreux historiens il s'agirait de Pepita Tudó.
- Ava Gardner[2] : « La Maja nue, meilleur titre que bon film, n'a pas été ma contribution la plus mémorable à l’art du cinéma. Il s’agit d’une biographie assez insipide du grand peintre espagnol Francisco Goya. Je jouais la duchesse d'Albe, le modèle favori de Goya, et Tony Franciosa, homme charmant mais disciple de Stanislavski jusqu’au bout des ongles, interprétait le peintre. Les lumières étaient prêtes, l’équipe était en place, devant la caméra, attendant que Tony démarre, et lui, il était retourné et prenait des mines comme s’il était à l’article de la mort ou prêt à vomir, avant de se lancer. Ce genre de méthode, je vous jure que je m’en passe avec plaisir.
Mis à part Tony, La Maja nue reste inscrite dans ma mémoire pour deux raisons. L’une est que j’y travaillais pour la première fois avec le plus grand cameraman que je connaisse, Giuseppe Rotunno[3], dont les couleurs superbes illuminent le film de bout en bout. La seconde, plus importante encore, c’est que La Maja nue était le dernier film que je devais à la MGM[4]. À la fin du tournage, je serais enfin libre, libre de choisir moi-même mes projets[5], libre de demander le genre de cachet que j’estimais correspondre à ma valeur. Ce n’était pas trop tôt. »
Ava va réussir à le faire admettre comme directeur de la photo dans 3 autres de ses films.
United Artists, société de production de La Maja nue, sera successivement rachetée et revendue par différents studios dont la MGM.
Liens externes
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