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roman de Mario Vargas Llosa De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Maison verte (titre original en espagnol : La casa verde) est un roman de l'écrivain péruvien et espagnol Mario Vargas Llosa publié en 1965[1].
Paru trois ans après La Ville et les Chiens, couronné également par des prix littéraires importants, La Maison verte est un des romans les plus marquants du Boom latino-américain.
L'argument du roman est bâti sur trois histoires principales[4] qui entremêlent les époques (sur une longue période de 40 ans) et les lieux : la ville de Piura, un territoire amazonien autour du comptoir Santa María de Nieva et le fleuve Marañón. Se croisent ainsi les destinées de nombreux personnages, le roman étant structuré autour des récits des vies de Don Anselmo, de Lituma et Bonifacia, de Fuscia et Aqulino, de Lalita et de la Chunga.
Quand il est devenu un personnage familier, Don Anselmo fait construire une maison qu'il fait peindre en vert. Il y installe des "pensionnaires" que viennent fréquenter de nombreux hommes de Piura (parmi eux, le Dr Pedro Zevallos). La "Maison verte" provoque la colère des vertueux et du curé, le Père Garcia. Un jour, une manifestation dégénère, la "Maison verte" est incendiée. On sauve de justesse la petite fille de Don Anselmo, "La Chunga". Déclassé, Don Anselmo devient "Le Harpiste", un musicien ambulant qui sera l'employé de sa fille quand, beaucoup plus tard, celle-ci recrée une seconde "Maison verte".
Les soldats enlèvent des petites filles et les religieuses les éduquent pour les arracher au "paganisme" et en faire des "chrétiennes". Parmi celles-ci, Bonifacia (une fille de chef ?), très indépendante : elle aide des jeunes filles à s'enfuir. Elle est renvoyée ; elle devient la femme de chambre d'un déserteur de l'armée, Adrian Nieves et sa femme Lalita. Puis elle est recueillie par le "Sergent" (Lituma devenu policier dans la Garde Civile) qui l'épouse. Quand le Sergent est emprisonné à la suite d'une "roulette russe" qui a mal tourné pour son adversaire (Séminario, un riche propriétaire), Bonifacia devient la maîtresse de Josefino, un copain de Lituma. Puis elle sera "La Sauvage", une employée de la seconde "Maison verte" ; elle entretient alors les "Indomptables".
Quand un chef aguaruna de Urakusa, Jum, veut organiser les Aguarunas pour vendre les produits à leur vrai prix, le Gouverneur, Don Julio Reátegui, le fait torturer (fouet) pour servir d'exemple et imposer les prix des "Patrons". Non vaincu, Jum reviendra régulièrement montrer ses cicatrices et réclamer ce qui est dû à son peuple.
Des trafiquants circulent dans la forêt pour acheter ou voler les boules de caoutchouc récolté, quand les prix ont monté à cause de la Seconde Guerre mondiale, car la vente de caoutchouc est interdite vers les Allemands ou les Japonais.
Parmi ces "bandits-trafiquants", il y a Fuschia, Brésilien d'origine japonaise. Il fait à la fois du commerce et/ou commet des exactions avec sa bande. Il commence sa carrière avec Lalita, puis, quand celle-ci ne supporte plus la violence de son compagnon, elle le quitte pour le pilote déserteur Nieves ; quand celui-ci est arrêté, elle devient la femme d'un autre soldat, "Le Gros". Plus tard, Fuschia est très recherché par la police et l'armée, et le roman suit son long parcours sur la rivière Santiago (un affluent du Rio Marañón) où, devenu vieux et malade (lèpre ?), il se cache grâce à un fidèle compagnon, Aquilino.
En 1967, La Maison verte a obtenu :
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