La Jeune Garde (journal)

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La Jeune Garde (journal)

La Jeune Garde est un hebdomadaire politique et satirique illustré, publié en France entre 1877 et 1905.

Faits en bref Pays, Langue ...
La Jeune Garde
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Pays France
Langue français
Périodicité Hebdomadaire
Genre Journalisme politique, presse satirique
Prix au numéro 15 centimes[1]
Date de fondation
Date du dernier numéro 1905
Ville d’édition Paris

ISSN 2648-1936
OCLC 32659468
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Histoire

Résumé
Contexte

Lancé le , l'hebdomadaire La Jeune Garde est un journal politique et satirique illustré dont la ligne éditoriale est explicitement bonapartiste[2]. Ses bureaux sont alors situés au no 4 de la rue de la Pépinière, dans le 8e arrondissement de Paris[1]. Son gérant est Abraham-William Garcias (né en 1843)[3], frère aîné de l'administrateur du journal, Moïse-Théobald Garcias (né en 1847).

Proche du Petit Caporal, le nouveau journal est quelque temps en mauvais termes avec d'autres organes bonapartistes tels que L'Ordre, Le Gaulois et, surtout, Le Pays, qui le qualifie de « petite feuille sans talent, sans esprit et sans utilité »[4]. Notamment due aux attaques de l'hebdomadaire à l'encontre du comte d'Harcourt, cette animosité s'apaise l'année suivante.

Entravée à plusieurs reprises par la censure, La Jeune Garde cesse de paraître en [5]. Elle est alors remplacée par Le Spectateur.

En , Théobald Garcias relance la Jeune Garde, dont William de Marsanges (William Garcias) devient le rédacteur en chef et directeur politique[6]. Plutôt « jérômiste » depuis 1879, le journal refuse cependant de se définir comme tel et rejette tout clivage avec les « victoriens »[7]. Il critique également le « solutionnisme » prôné par Paul de Cassagnac.

Dirigée par Garcias jusqu'en , La Jeune Garde est ensuite achetée par F. Rophé, dit J. de Marcenay. Elle change alors de ligne politique en devenant républicaine et dreyfusarde[8].

Dessinateurs

Sauf mention contraire, les noms ci-dessous ont été relevés par Philippe Jones[9].

Références

Voir aussi

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