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commune française du département du Bas-Rhin De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Broque est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin en région Grand Est. Depuis le , elle fait partie de la Collectivité européenne d'Alsace.
La Broque | |
Vue plongeante depuis le château de Schirmeck. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Bas-Rhin |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de la Bruche |
Maire Mandat |
Jean-Bernard Pannekoecke 2020-2026 |
Code postal | 67130 - 67570 |
Code commune | 67066 |
Démographie | |
Gentilé | Broquois(es)[1] |
Population municipale |
2 595 hab. (2021 ) |
Densité | 112 hab./km2 |
Population agglomération |
12 879 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 39″ nord, 7° 13′ 01″ est |
Altitude | Min. 310 m Max. 898 m |
Superficie | 23,07 km2 |
Type | Petite ville |
Unité urbaine | La Broque (ville-centre) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Mutzig |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | labroque.fr |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace (malgré une appartenance historique à la Lorraine). En 2018, elle compte 2 646 habitants.
Située dans la vallée de la Bruche, La Broque est au centre de l'agglomération formée avec les communes voisines de Schirmeck et de Rothau, qui compte près de 13 000 habitants.
Outre le bourg, la commune compte de nombreux quartiers, hameaux ou lieux-dits :
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Bruche, le ruisseau de Framont, le ruisseau d'Albet, le ruisseau de Haymonru et le ruisseau du Grand Silet[2],[Carte 1].
La Bruche, d'une longueur de 77 km, prend sa source dans la commune de Urbeis et se jette dans l'Ill à Strasbourg, après avoir traversé 37 communes[3].
Le ruisseau de Framont, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Grandfontaine et se jette dans la Bruche à Schirmeck, après avoir traversé trois communes[4].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang des Framboises, d'une superficie totale de 0,1 ha (0 ha sur la commune) et l'étang du Coucou, d'une superficie totale de 0,3 ha (0,1 ha sur la commune)[Carte 1],[5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 995 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belmont », sur la commune de Belmont à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 7,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 341,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 30,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,3 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , La Broque est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de la Broque[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[14],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,5 %), zones urbanisées (8,5 %), prairies (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Commune bénéficiant d'un plan local d'urbanisme intercommunal[18].
Commune située dans une zone de sismicité 3 modérée[20].
Du germanique vor « d'avant » + brücke « pont »[21], francisé en La Broque. Ou de broccos qui signifie éperon, pointe.
Vorbruck en 1623[21], La Broque en 1793, Vorbruck en 1871-1918.
À l’origine de La Broque se trouve un prieuré fondé au IXe siècle et dépendant de l’abbaye bénédictine de Senones[22]. C'est l'origine la plus ancienne de toute la vallée : elle remonte à 826 avec le lieu-dit Vipucelle.
La commune faisait partie de la principauté de Salm (comté de Salm) jusqu'en 1789. Par la suite elle est annexée au département des Vosges de 1793 à 1871[23].
Les premières filatures mécaniques de coton du département des Vosges sont fondées par l'Anglais John Heywood en 1806, pionnier du coton dans les Vosges, dont les installations industrielles seront par la suite reprises par la société du baron Aimé-Benoît Seillière (1776-1860) et son cousin Benoît-Aimé Seillière, puis le fils de ce dernier, Nicolas-Ernest Seillière (1805-1865).
C'est sur le territoire de la commune que se trouvait le camp de concentration nazi[24] connu sous le nom de camp de Schirmeck ou Vorbruck pendant la Deuxième Guerre mondiale. Ce camp n'a fait l'objet d'aucune mesure de conservation. Il se situait sur l'emplacement que traverse la rue du Souvenir. Il se trouvait à proximité de celui du Struthof.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1795 | 1799 | Pierre Douvier | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1811 | 1817 | Nicolas Schwebel | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1862 | 1865 | Hubert-Benoni Sayer | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Julien Brignon (1899-1980) | RPF puis RS | Commerçant en eaux minérales Conseiller général de Schirmeck (1949 → 1955) | ||
François Moser[25] (1928-2015) | RPR | Commerçant Conseiller général de Schirmeck (1985 → 1992) | ||
En cours (au 31 mai 2020) |
Jean-Bernard Pannekoecke[26],[27] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
DVD | Cadre en assurances Président de la CC de la Vallée de la Bruche (2020 → ) |
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[28] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 790 €[29].
Commune membre de la Communauté de communes de la Vallée de la Bruche.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2021, la commune comptait 2 595 habitants[Note 5], en évolution de −4,03 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 716 | 2 629 | 2 595 | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (35,7 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,8 %) est supérieur au taux départemental (24,9 %).
En 2020, la commune comptait 1 302 hommes pour 1 307 femmes, soit un taux de 50,1 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,35 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,4 | |
8,4 | 12,2 | |
16,8 | 18,5 | |
24,6 | 22,6 | |
16 | 17 | |
16,4 | 14,7 | |
17,5 | 13,6 |
Établissements d'enseignements[34] :
Professionnels et établissements de santé[35] :
Patrimoine religieux :
Cimetières :
Blason | De gueules aux deux saumons adossés d'argent accompagnés de quatre croisettes d'or ordonnées 1, 2 et 1. |
|
---|---|---|
Détails | Les deux saumons sont l'emblème de la famille de Salm, originaire de la vallée de la Salm, un sous-affluent de la Meuse des Ardennes belges. Seules les armoiries des comtes de Salm-en-Vosges comprennent des croisettes. Ce blason est à rapprocher de ceux de Senones, Celles-sur-Plaine, Allarmont et Grandfontaine. |
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