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hebdomadaire suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Hebdo était un magazine suisse édité à Lausanne appartenant au groupe de presse Ringier. Fondé en septembre 1981 et publié pour la dernière fois le , l'Hebdo traite de l'actualité suisse et internationale avec une ligne de centre gauche[2].
L'Hebdo | |
Pays | Suisse |
---|---|
Langue | français |
Périodicité | Hebdomadaire |
Genre | Magazine |
Diffusion | 44 979[1] ex. (2008) |
Date de fondation | Septembre 1981 |
Date du dernier numéro | 3 février 2017 |
Ville d’édition | Lausanne |
Propriétaire | Ringier |
Rédacteur en chef | Alain Jeannet |
ISSN | 1013-0691 |
Site web | http://www.hebdo.ch |
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L'Hebdo est lancé en 1981. Son fondateur et premier rédacteur en chef est le journaliste Jacques Pilet. En 1991, Jean-Claude Péclet lui succède jusqu'en 1995. À cette date, le magazine est dirigé pendant deux ans par Eric Hoesli. Entre 1997 et 2002, Ariane Dayer est la première femme rédactrice en chef de L'Hebdo. Licenciée par la direction de Ringier, elle est remplacée par Alain Jeannet début 2003.
En 2005, L'Hebdo a connu une soudaine notoriété internationale grâce au Bondy Blog, une expérience journalistique consistant à envoyer des journalistes de la rédaction à Bondy en Seine-Saint-Denis pour tenter de comprendre le malaise des banlieues françaises, à la suite des violences urbaines du mois de novembre. Cette démarche de l'hebdomadaire suisse est un pied de nez aux médias français, souvent accusés d'être déconnectés des réalités des banlieues. Grâce à cette expérience au cours de laquelle le journaliste Paul Ackerman a été agressé, les internautes ont pu découvrir la vie dans les banlieues de l'intérieur sous un autre éclairage que celui habituel de la violence.
La version papier du magazine est disponible à la vente en Suisse uniquement, mais du fait de cette notoriété, de nombreuses voix[Qui ?] ont réclamé sa publication dans les autres pays de l'espace francophone. Mix & Remix dessine pour la version en ligne du magazine[3].
L’Hebdo paraît pour la dernière fois le , décision prise par Ringier en raison du « recul incessant des recettes publicitaires et des ventes et d’un contexte économique aux perspectives défavorables »[4],[5]. La suppression du titre est accompagnée de 37 licenciements. Fin 2016, le titre était tombé à moins de 10 000 abonnés[6].
Le dernier numéro du magazine retrace son histoire et ses unes marquantes. Reprenant sa devise, il est titré : L'Hebdo, il était bon pour la tête[7]. Après la fermeture de L'Hebdo, des journalistes mènent une campagne de financement participatif qui leur permet de récolter 100 000 francs en un jour[8] et 230 000 francs en cinq semaines[9] Le nouveau média en ligne romand Bon pour la tête est lancé le [9],[10].
Les archives du magazine ont été sauvegardées sur plusieurs plateformes[11] : les archives papier ont été numérisées et sont disponibles sur Scriptorium[12] ; les archives web ont été sauvergardées en 2017 par la Bibliothèque nationale suisse et sont disponibles depuis les salles de lecture de cette dernière et de certaines bibliothèques cantonales sur e-Helvetica[13].
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