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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Léon Bertrand, né le à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane), est un homme politique français.
Léon Bertrand | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre délégué au Tourisme (secrétaire d'État jusqu'au ) | |
– (4 ans, 10 mois et 28 jours) |
|
Président | Jacques Chirac |
Gouvernement | Raffarin II et III Villepin |
Prédécesseur | Gilles de Robien (ministre) |
Successeur | Luc Chatel (secrétaire d'État) |
Député français | |
– (14 ans et 26 jours) |
|
Élection | 12 juin 1988 |
Réélection | 21 mars 1993 1er juin 1997 16 juin 2002 |
Circonscription | 2e de la Guyane |
Législature | IXe, Xe, XIe et XIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | NI (1988-1993) RPR (1993-2002) UMP (2002) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Juliana Rimane |
Maire de Saint-Laurent-du-Maroni | |
– (35 ans, 6 mois et 12 jours) |
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Prédécesseur | Raymond Tarcy |
Successeur | Sophie Charles |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR UMP |
Profession | Professeur de sciences physiques et naturelles |
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De 1988 à 2002, il est député français pour la Guyane. Il est ensuite, entre 2002 et 2007, secrétaire d'État puis ministre du Tourisme sous la présidence de Jacques Chirac.
Il est condamné en 2017 à trois ans de prison ferme pour corruption passive et favoritisme dans le cadre de marchés publics. Il est également condamné en 2018, dans une autre affaire, pour abus de biens sociaux.
Léon Bertrand est « né sur les bords du Maroni, en Guyane, département français d'Amazonie situé à 7 000 kilomètres de Paris. Il est petit-fils d'un bagnard d'origine vendéenne ayant épousé une femme noire à sa libération et le fils d'un père créole et d'une mère amérindienne du Surinam[1] ».
Professeur de sciences physiques et naturelles, il est maire de Saint-Laurent du 13 mars 1983 au 25 septembre 2018.
Membre de l'UMP, après avoir été membre du RPR, et proche de Jacques Chirac, ce dernier — après sa victoire à l'élection présidentielle de 2002 — le nomme secrétaire d'État puis ministre délégué au Tourisme, poste qu'il occupe jusqu'au .
Candidat à sa réélection comme député dans la 2e circonscription de la Guyane en , Léon Bertrand (UMP), qui a pourtant été élu sans discontinuer depuis 1988, est battu par Chantal Berthelot (Parti socialiste guyanais) par 52,9 % contre 47,1 %. En , il est cependant réélu maire de Saint-Laurent-du-Maroni dès le premier tour avec 62,44 % des voix.
Il est nommé, en 2008, inspecteur général de l'Éducation nationale au 5e tour par Nicolas Sarkozy, président de la République. Il fait valoir ses droits à la retraite en 2010. Cette demande de mise à la retraite coïncide avec un rapport de la Cour des comptes qui pointe du doigt « des traces matérielles minimes » prouvant son activité effective, soit « "une dizaine de réunions" pour toute trace de son activité d’Inspecteur général »[2]
Mis en examen pour délit de favoritisme et corruption passive, il est placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Ducos (Martinique) le , après avoir été en garde à vue à Cayenne. Il est soupçonné d'irrégularités dans les conditions d'attribution de marchés publics au sein de la communauté de communes de l'Ouest guyanais. Il est libéré le et placé alors sous contrôle judiciaire. Fin , il réclame l'annulation de son procès, expliquant que les policiers qui l'ont interrogé[3] « ont cru devoir porter des jugements de valeur particulièrement déplaisants », comme : « Comment un ancien ministre peut s'acheter l'année dernière une Jaguar de 120 000 euros et ne pas s'acquitter de ses dettes fiscales ? Est-ce que vos caprices personnels passent avant vos devoirs de citoyen ? », ou encore « Pensez-vous qu'il est normal que le maire d'une ville dont beaucoup d'administrés vivent dans la misère, s'achète des véhicules de luxe et ne paye pas ses impôts. »
Le , soit quarante-huit heures après sa libération, la liste divers-droite menée par Roger Arel, sur laquelle il figure en troisième position, n'obtient que 4,24 % au premier tour des élections régionales.
Léon Bertrand est condamné en , par le tribunal correctionnel de Fort-de-France, à une peine de trois ans de prison, à une amende de 150 000 euros et à la privation de ses droits civiques pour cinq ans. Il fait aussitôt appel[4]. Le , Léon Bertrand est condamné, en appel, à 20 mois de prison dont 16 fermes ainsi que de deux ans de privation de droits civiques, civils et de famille ainsi que de 80 000 euros d'amende.
Le , la Cour de cassation rejette son recours dans le cadre de sa condamnation pour corruption passive et atteinte à la liberté d'accès ou à l'égalité des candidats dans les marchés publics, mais demande qu'il soit à nouveau statué sur leur peine, la Cour d'appel ayant omis de s'expliquer sur l'aménagement de la peine d’emprisonnement. Le , la cour d'appel de Basse-Terre le condamne à trois ans de prison ferme assorti d'un mandat de dépôt[5]. Néanmoins, Léon Bertrand se pourvoit en cassation. Il reste donc libre, sa peine n'étant pas définitive[6].
Dans une autre affaire, en , Léon Bertrand est condamné en appel à 18 mois de prison ferme et 100 000 euros d'amende pour complicité d'abus de biens sociaux[7]. Le , après que la Cour de cassation a demandé un nouveau jugement, la cour d'appel de Cayenne le condamne à nouveau à 18 mois d'emprisonnement ferme, 100 000 euros d'amende mais aussi à cinq ans d'inéligibilité[8].
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