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samouraï japonais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Kusunoki Masashige (楠木 正成 , 1294 ?-) est un chef militaire de l'époque Nanboku-chō. Samouraï de modeste extraction, il a combattu pour le compte de l'empereur Go-Daigo dans sa tentative pour reprendre le contrôle du Japon au shogunat de Kamakura. Son nom est devenu synonyme à partir de l'ère Meiji, de fidélité et de dévotion extrême à l'empereur[1].
Saemonnojō (d) | |
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à partir de | |
Kebiishi (d) | |
Shugo | |
Bugyō |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
楠木正成 |
Activités | |
Famille |
Kusunoki clan (d) |
Père |
Kusunoki Masatoyo (d) |
Fratrie |
Kusunoki Masasue (en) (frère cadet) |
Enfants |
Kusunoki Masatsura Kusunoki Masanori Kusunoki Masatoki (en) |
Parentèle |
Kan'ami Kiyotsugu (neveu) |
Conflits |
Guerre de Genkō شورش کنمو (d) |
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On lui attribue parfois une naissance en l'an 1294 mais cela varie fortement selon les sources :
À l'inverse :
La famille Kusunoki (楠木氏, Kusunoki-uji) était installée dans la province médiévale du Kawachi (au sud-est de l'actuelle préfecture d'Osaka). Ses membres ont prétendu descendre de Tachibana no Moroe (橘諸兄, Tachibana no Moroe, 684-757), personnage influent dans la politique de l'époque de Nara. Mais la première véritable figure de premier ordre de la famille a été Kusunoki Masashige, et c'est seulement à partir de son époque que des indications fiables sur la famille ont été compilées[10].
En 1331, Kusunoki Masashige participe aux violents affrontements entre l'empereur retiré Go-Daigo et le bakufu de Kamakura connus sous le nom de « troubles de l'ère Genkō » (元弘の変, Genkō no hen) et qui vont s'étendre jusqu'en 1333. Il s'y rend célèbre par sa résistance acharnée, avec ses maigres troupes, aux forces du bakufu au château d'Akasaka puis à celui de Chihaya (tous les deux dans l'actuelle préfecture d'Osaka). Il permet ainsi aux forces de l'empereur de bénéficier du temps nécessaire pour organiser l'opposition au bakufu et de préparer la chute de celui-ci en 1333.
Son activité durant l'année 1333 a été rapportée dans le Kusunoki kassen chūmon (楠木合戦注文), première partie d'un ouvrage en deux volumes consacré aux événements de l'année 1333. Ce document liste aussi les récompenses offertes par le shogunat pour la tête de Kusunoki Masashige et pour celle du prince Morinaga : domaines d'Asō (province d'Ōmi) et de Funai (province de Tango)[11]. Cette référence semble contredire l'affirmation de Louis Frédéric dans son livre Le Japon. Dictionnaire et Civilisation que l'« on ne connaît de lui que les légendes et faits racontés dans le Taiheiki[3] où il est un personnage majeur[3] ».
Ces succès militaires lui valent durant la restauration de Kemmu de recevoir plusieurs honneurs et fonctions importantes (gouvernement de sa province d'origine, le Kawachi, notamment). Lors de la révolte de Ashikaga Takauji en 1336, Kusunoki Masashige demeure fidèle à la cause impériale. Il parvient d'abord à repousser Ashikaga Takauji mais il est finalement défait par ce dernier à la bataille de Minatogawa (près de l'actuelle ville de Kōbe) en 1336, où il préfère se suicider plutôt que de tomber aux mains de l'ennemi.
Ses descendants serviront activement la cour du Sud (cour créée à Yoshino par l'empereur Go-Daigo après son éviction du pouvoir en 1336).
À la fin du XIXe siècle, son existence fut contestée par Shigeno Yasutsugu, alors professeur dans le tout récent département d'histoire japonaise de l'université impériale de Tokyo, dans le cadre de l'entreprise menée par ce dernier et d'autres historiens japonais de cette époque (tels que Kume Kunitake) de mettre à bas les mythes encombrant l'histoire traditionnelle du Japon[12].
Une impressionnante statue en bronze de Kusunoki Masashige, de 4 mètres de haut sur un piédestal de 4 mètres, a été placée depuis 1900 sur la grande esplanade en face du Palais impérial de Tokyo[13].
En 1960, l'assassin de Inejirō Asanuma, Otoya Yamaguchi se suicide en prison, après avoir inscrit sur le mur de sa cellule « sept vies pour mon pays, dix mille années pour sa Majesté l'Empereur[14] » en référence au samouraï Kusunoki Masashige.
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