Le boxe cambodgienne ou boxe khmère (en khmer ប្រដាល់សេរី, prâdal serey, littéralement « boxe libre »[1]) est une des formes historiques de ce qui est appelé le kun khmer (គុនខ្មែរ), les « arts martiaux khmers ». La boxe cambodgienne est un art martial à main nues (kun daï គុនដៃ, littéralement « art du combat avec les mains »), codifié au Cambodge par l'administration coloniale française, au début du XXe siècle, durant le protectorat. Toutes les boxes d'Asie du Sud-Est seront codifiées sur le même mode à cette époque. La boxe khmère était déjà en usage dans les armées de l'empire khmer au IXe siècle. Elle est donc l'ancêtre du muay thai (Thaïlande) et du muay lao (Laos).
Particularité
La boxe khmère se caractérise par un style beaucoup plus radical que dans les autres boxes asiatiques. La recherche d'efficacité immédiate est l'objectif. L'usage des techniques de coudes surtout, de corps à corps, de genoux (sautés et montés) est beaucoup plus présent que dans les autres boxes d'Asie du Sud-Est. De plus, quelques règles privilégiant le corps à corps et les frappes pendant la chute de l'adversaire, sont spécifiques à la boxe khmère.
En France
En France, la boxe khmère tend se développer au travers d'une fédération, la Fédération des Arts Martiaux Khmers, la FAMK. De nouveaux compétiteurs font leur apparition dans le circuit des compétitions de boxe khmère. À noter la présence de boxeurs français en classe B/C et de boxeurs Cambodgiens en Classe A, venus disputer des rencontres internationales en France depuis 2007.
Notes et références
Liens externes
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