Kongō (croiseur, 1911)
croiseur de bataille, tête de la classe Kongō, Marine Impériale japonaise (1912->1944) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le Kongō (金剛) est un croiseur de bataille de la classe du même nom construit pour la marine impériale japonaise. Il tient son nom du Mont Kongō, une montagne sur l'île de Honshū, dans la préfecture d'Osaka. Il est mis en service en 1912.
Kongō | ||
Le Kongō, dans sa configuration de 1944 | ||
Type | Croiseur de bataille | |
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Classe | Kongō | |
Histoire | ||
A servi dans | Marine impériale japonaise | |
Chantier naval | Vickers Shipbuilding and Engineering Royaume-Uni | |
Quille posée | ||
Lancement | ||
Statut | coulé le | |
Équipage | ||
Équipage | 1221 (officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots) | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 211,20 mètres à la construction | |
Maître-bau | 27,60 mètres à la construction | |
Tirant d'eau | 8,25 mètres à la construction | |
Déplacement | 27 500 tonnes (32 200 pleine charge) à la construction | |
Propulsion | 4 turbines à vapeur Parsons Marine Steam Turbine Company | |
Puissance | 64 000 cv | |
Vitesse | 27,5 nœuds avec les turbines | |
Caractéristiques militaires | ||
Blindage | ceinture = 76 à 230 mm pont= 38 à 50 mm tourelle = 230 mm |
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Armement | 8 × 356 mm 16 × 152 mm 8 × 76,2 mm (DCA) 8 tubes lance-torpilles (533 mm) (origine) |
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Électronique | Type 21 Go Dentan Kai 2 (1942) Type 22 Go Dentan Kai 3 (1944) |
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Rayon d'action | 8 000 miles à 14 nœuds | |
Aéronefs | 3 Nakajima A2N (1929) 2 Nakajima E8N (1933) 1 Kawanishi E7K 2 Mitsubishi F1M (1943) 1 Aichi E13A |
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Pavillon | Empire du Japon | |
Localisation | ||
Coordonnées | 26° 09′ 00″ nord, 121° 23′ 00″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Chine
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Durant les débats de la diète de 1909, la décision de construire des croiseurs de la classe invincible est prise. Le premier sera construit en Angleterre et les suivants au Japon. Par rapport à cette classe, les Japonais demandent quelques modifications : le renforcement de l'armement principal et secondaire. Les essais eurent lieu en Mer d'Irlande en . Il fut transféré vers le Japon le . Il sera inspecté à Kure en .
Le Japon déclare la guerre à l'Allemagne le . Le Kongō est transféré à la 3e escadre de ligne de la 1re flotte. Il effectue des patrouilles du côté de Midway. Le Kongō est transféré à nouveau vers à la 1re escadre de la 1re Flotte en et navigue en mer de Chine. Puis, il est mis en réserve jusqu'en 1917. Le gouvernement britannique demande l'envoi des quatre navires de la classe Kongō à Scapa Flow pour contrer la flotte allemande. Le gouvernement japonais refuse. Il passe le reste de la guerre à servir de base d'hydravions.
En , il entre en carénage pour avoir un nouveau système d'inondation de soute. Le , il accueille le Prince Hirohito et le Prince Hiroyoshi Fushimi pour une tournée d'inspection à Formose. En 1924, on modifie l'élévation des pièces principales pour augmenter leurs portées.
Le Kongo est entièrement refondu de à .
Il reçoit un mat « pagode », trois hydravions. L'épaisseur du pont blindé est augmentée. On retire 4 tubes lance-torpilles et 4 canons de 76,2 mm. Le navire sort du chantier le . Il est reclassé cuirassé.
En , le Kongō reçoit la visite de l'attaché naval allemand.
De à , il entre à nouveau en carénage pour permettre une élévation supplémentaire des canons de 356 mm (portée de 35 450 m au lieu de 25 000 m au départ) et des canons de 152 mm. Son armement DCA est renforcé avec l'ajout de 8 canons de 127 mm, de 10 canons antiaériens de 25 mm Type 96 et 8 de 13,2 mm. Pour assurer l'accroissement prévu de la vitesse, la coque a été allongée de 7 mètres, pour garder le même ratio longueur/largeur, après l'adjonction des bulges lors de la première modernisation, le nombre des chaudières a été réduit de seize à huit (onze sur le Haruna) construites par le Département technique de la marine impériale japonaise (Kampon). Toutes chauffées au mazout, elles alimentaient quatre groupes de turbines également Kampon, développant 136 000 ch, ce qui a ramené le poids des machines à 2 929 t, tout en portant la vitesse maximale à un peu plus de 30 nœuds.
Il participe au bombardement de Fuzhou le lors de la guerre sino-japonaise.
Le Kongõ avec le Haruna sont chargés de protéger l'invasion de la Malaisie et des Philippines. Ils appareillent le vers le sud de la mer de Chine. Le , une flotte britannique (force Z) est repérée. Elle comprend le cuirassé britannique de la Royal Navy HMS Prince of Wales et le croiseur de bataille HMS Repulse. Le Kongõ et le Haruna, soutenus par les croiseurs Suzuya, Mikuma, Mogami, Kumano, Atago et Takao sont chargés de les intercepter. L'aviation japonaise parvient à les couler avant que les navires de guerre n'arrivent à leurs contacts.
Le Kongõ toujours avec le Haruna se dirige vers Palaos en pour participer à la conquête des Indes Néerlandaises. Après avoir bombardé l'ile Christmas[1], Le Kongõ prend part au raid sur Ceylan en avril 1942 puis part pour Midway dans l'escadre de couverture sans engagement significatif. Il fait une série d'allers-retours entre le Japon et Truk. Il est attaqué par des bombardiers le sans succès. En octobre, le Kongõ bombarde le terrain d'aviation de Gualdalcanal puis participe à la bataille des îles Santa Cruz. Il couvre le nord des Salomon pendant la bataille navale de Guadalcanal.
En début d'année 1943, il couvre les forces qui évacuent Guadalcanal lors de l'opération Ke puis retourne à Truk. En mai, les Américains débarquent dans les îles Aléoutiennes. En mai, Le Kongõ et deux autres cuirassés (Haruna et Musashi) appareillent pour intercepter la flotte adverse sans succès. En septembre, à la suite du raid de Makin, une flotte comprenant le Kongõ tente de trouver les navires ennemis toujours sans succès. En octobre, les avions de l’USS Yorktown effectue un raid sur l'atoll de Wake. La flotte précédente tente encore l'interception sans réussir.
Le Kongõ est basé à Tokuyama. En , l'opération A-Go est décidée afin d'empêcher les américains de débarquer sur Saipan dans les îles Mariannes. Les Américains se dirigent maintenant vers les Philippines. Le Kongõ n'est pas endommagé malgré la défaite. En , le Kongõ toucha le porte-avions d'escorte USS Gambier Bay lors de la bataille du golfe de Leyte. Lors de la retraite, le cuirassé fut endommagé par les bombes lancées par des Helldivers.
Des réparations étant nécessaires, un retour au Japon est envisagé. Le , l'USS Sealion s'approcha du Kongõ et le toucha de deux torpilles. Malgré les dégâts, il navigua encore 3 heures avant de chavirer et couler. 237 marins furent sauvés.