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homme politique marocain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Khalid Naciri est un homme politique et avocat marocain né le à Casablanca et décédé le à Rabat[1].
Khalid Naciri | |
Khalid Naciri en 2008. | |
Fonctions | |
---|---|
Ambassadeur du Maroc en Jordanie | |
– (4 ans, 7 mois et 16 jours) |
|
Ministre de la Communication Porte-parole du gouvernement | |
– (4 ans, 2 mois et 19 jours) |
|
Monarque | Mohammed VI |
Premier ministre | Abbas El Fassi |
Gouvernement | El Fassi |
Législature | 2007 |
Prédécesseur | Mohamed Nabil Benabdallah |
Successeur | Mustapha El Khalfi |
Directeur de l'Institut Supérieur de l'Administration (ISA) | |
– (16 ans, 6 mois et 14 jours) |
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Président de la Commission Arabe Permanente des Droits de l'Homme | |
– (6 ans) |
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Élection | |
Président de l'Organisation marocaine des droits humains | |
– (2 ans) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Sidi Mohamed Khalid Naciri |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Casablanca |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Rabat |
Nationalité | Marocaine |
Parti politique | Parti du progrès et du socialisme |
Père | Said Naciri |
Mère | Zoubida Bennis |
Enfants | Othman Naciri, Hicham Naciri |
Profession | Universitaire ; avocat |
Résidence | Rabat |
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Il a été ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement marocain entre 2007 et 2012. Il a été du à son décès, Ambassadeur du Maroc en Jordanie .
Né en mars 1946 à Casablanca, Sidi Mohamed Khalid Naciri est l’aîné de sa fratrie. Issu de la famille des Naciri de la Zaouïa Naciria à Tamegroute (Souss-Massa-Drâa), Khalid Naciri a entretenu des liens très étroits avec les érudits de la famille, dont son oncle Cheikh Mohamed Mekki Naciri.
Après avoir passé sa jeunesse au quartier des Habous à Casablanca, il étudie au Lycée Lyautey de Casablanca puis à l'Université Mohamed V à Rabat. Très tôt, il montre un intérêt particulier pour la politique. En 1967, il rejoint les rangs de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM) en même temps que la section de Casablanca du Parti communiste marocain.
Il est titulaire d'une licence en droit en 1969 à la faculté de droit de Casablanca puis en 1970 d'un diplôme d'études supérieures en sciences politiques à la faculté de droit de Rabat. Il exerce comme avocat au barreau de Casablanca de 1970 à 1973, puis de 1986 à 1996.
En 1975, il est élu au comité central du Parti communiste marocain, devenu en 1974 le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) — il sera élu au bureau politique du PPS en .
En 1983, maître assistant à l'Université Hassan II de Casablanca il soutient une thèse de doctorat d'État en droit public à l'université Paris II, où il obtient la mention très bien.
Le , après de longues années de préparation, Khalid Naciri cofonde avec d’autres militants des droits de l’Homme, l'Organisation marocaine des droits humains (OMDH), dont il assurera la présidence en 1990 et 1991.
Durant cette période, il enseigne le droit constitutionnel et les sciences politiques à la faculté de droit de l'université Hassan II à Casablanca ainsi que dans diverses autres institutions d'enseignement supérieur.
En 1996, il est nommé par le roi Hassan II au poste de directeur de l’Institut Supérieur de l’Administration[2], pôle d’excellence réservé à la formation des hauts cadres de l’administration marocaine, situé à Rabat. Il occupe ce poste jusqu'en 2013.
En mars 2000, il est élu à l’unanimité par le Conseil de la Ligue arabe à la tête de la Commission Arabe Permanente des Droits de l'Homme, qu'il présidera jusqu'en 2006 (trois mandats successifs).
Le , il est nommé par le roi Mohammed VI ministre de la Communication et porte-parole du 29e Gouvernement du Royaume du Maroc, dirigé par le Premier ministre Abbas El Fassi.
Il a repris ses fonctions de directeur de l’Institut Supérieur de l’Administration[3] jusqu'en .
Le , il est nommé par le roi Mohammed VI ambassadeur de Sa Majesté au Royaume Hachemite de Jordanie .
Khalid Naciri est l'auteur de plusieurs ouvrages, études et articles en droit public et en sciences politiques.
Khalid Naciri a été au centre d'une polémique entre 2009 et 2010, à la suite d'interventions supposées justifiant les interdictions et les jugements qui ont touché des journaux marocains.[Quand ?] [Lesquels ?] [réf. nécessaire]
Selon le journal Al Massae Khalid Naciri serait intervenu le pour trouver un terrain d'entente à la suite d'une rixe qui aurait éclaté a l'occasion d'un banal accrochage en voiture devant le parlement à Rabat.
Cependant, aucun témoin sur place n'a pu prouver les tenants et aboutissants de l'histoire, comme ont pu l'attester certains médias. La polémique s'est installée, sur Internet notamment, un groupe composé d'une poignée de Facebookers a été créé sur Facebook pour réclamer la démission du ministre.
Celui-ci affirme avoir seulement voulu amener son fils par ses propres moyens au siège de la sûreté nationale[4].
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, on voit le ministre Khalid Naciri arriver sur place.
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