Karl Joseph von Hefele
théologien catholique allemand De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Karl Joseph von Hefele, né le à Unterkochen dans le royaume de Wurtemberg et mort le à Rottenburg am Neckar (royaume de Wurtemberg), est un théologien wurtembergeois.
Roman Catholic Bishop of Rottenburg (d) Roman Catholic Diocese of Rottenburg (d) | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Karl Josef von Hefele |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du ), théologien, professeur d'université, historien |
A travaillé pour | |
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Consécrateur |
Lothar Kübel (en) |
Membre de |
AV Guestfalia Tübingen (d) |
Né à Unterkochen dans le royaume de Wurtemberg, il fit ses études à Tübingen où, en 1839, il devint professeur titulaire d'Histoire de l'Église et de patristique à la faculté de théologie catholique.
De 1842 à 1845, il siègea à l'Assemblée nationale du Wurtemberg.
En , il fut intronisé évêque de Rottenburg. Son activité littéraire, qui était considérable, ne fut en rien diminuée par son élévation à l'épiscopat. Parmi ses nombreux travaux de théologie, on peut mentionner sa célèbre édition des Pères apostoliques, publiée en 1839, sa Vie du cardinal Ximenes, publiée en 1844[1], et sa Conciliengeschichte encore plus célèbre (Histoire des Conciles, traduite en français par Dom Henri Leclercq), en sept volumes, parus entre 1855 et 1874.
Les opinions théologiques de Hefele l'inclinaient vers les interprétations libérales à l'intérieur de l'église catholique romaine, ce qui ne l'empêchea pas de recevoir des marques de faveur importantes de la part des autorités ecclésiastiques, et il fut membre de la commission préparatoire pour le Premier Concile du Vatican (1870).
À la veille de ce concile, il publia à Naples sa Causa Honorii Papae[2], qui visait à démontrer l'impossibilité morale et historique de l'infaillibilité pontificale. Vers la même époque, il fit paraître un ouvrage en allemand sur le même sujet. Dans les discussions du Concile, il joua un rôle de premier plan, en s'associant avec Félix Dupanloup et Georges Darboy, archevêque de Paris, dans son opposition à la doctrine de l'infaillibilité, et il soutint leurs arguments grâce à sa vaste connaissance de l'histoire de l'Église. Au cours des discussions préliminaires, il vota contre la promulgation du dogme. Il fut absent de l'importante séance du [3], et attendit jusqu'en 1871 pour envoyer sa soumission aux décrets ; il expliqua alors dans une lettre pastorale que le dogme « ne concerne que la doctrine proclamée ex cathedra, et par là les seules définitions nécessaires, mais non ses preuves ni ses explications ».
En 1872, il prit part au congrès convoqué par les ultramontains à Fulda et, en minimisant les choses, il réussit habilement à empêcher dans son diocèse toute tentation de participer au mouvement vieux-catholique. On dit que les quatre derniers volumes de la deuxième édition de son Histoire des Conciles s'étaient adaptés avec souplesse à la situation nouvelle créée par les décrets du Vatican. Pendant les dernières années de sa vie, il cessa néanmoins de faire des recherches au nom de son Église, mais prit une sorte de retraite dans la vie privée.
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