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journaliste tibétain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
K. Dhondup (tibétain : ཀ་དོན་གྲུབ, Wylie : k don grub), de son nom complet Kelsang Dhondup (tibétain : སྐལ་བཟང་དོན་གྲུབ, Wylie : skal bzang don grub[1]), né en 1952 à Yatung, au Tibet, alors en République populaire de Chine et décédé le à New Delhi (Inde), est un écrivain, historien et homme politique tibétain.
K. Dhondup est né le 10e mois du calendrier tibétain (entre le et le ) en 1952 à Yatung, au Tibet[2] de Kalsang Dhondup (mort en 1972) et de Kalsang Dolma (née à Gangtok au Sikkim vers 1919/20)[3]. Alors qu'il n'est qu'un enfant, il doit assister à des projections de films de propagande du parti communiste chinois, ainsi qu'à des thamzing, et est témoin de la destruction de monastères, de statues et de pilules de médecine tibétaine considérées comme précieuses par les Tibétains. Il s'enfuit du Tibet avec ses parents vers 1962[2]. Il arrive au Bhoutan où il fréquente l'école de Thang-la avant de rejoindre l'école du camp de réfugiés tibétains de Buxa Duar jusqu'en 1965[2]. Il suit ses études secondaires à Darjeeling pendant 10 ans[2]. Il obtient ensuite une bourse du gouvernement indien lui permettant de commencer une formation universitaire au Collège Saint-Joseph tenu par des jésuites où il obtient une licence en sciences politiques en 1975[2].
Il s'installe par la suite à Dharamsala où il vit une vingtaine d'années. Il travaille au ministère de l'éducation du Gouvernement tibétain en exil puis à la Bibliothèque des archives et des œuvres tibétaines. À la même époque, il est aussi assistant au Tibet Journal. Il s'intéresse à la médecine tibétaine et épouse en 1977 le Dr Tsewang Dolkar Khangkar, fille de la célèbre femme médecin, le Dr Lobsang Dolma Khangkar, dont il fut le premier à transcrire les conférences[4],[2].
Dhondup fonde le parti communiste tibétain de Dharamsala, un parti qui n'exista que 3 ans, et n'eut que 3 ou 4 membres, en raison de fortes oppositions dans la société tibétaine traumatisée par son histoire au Tibet. « Nous ne reçûmes aucun soutien, sauf celui du dalaï-lama qui déclara que le marxisme l'intéressait depuis un certain temps, chose que nous savions » déclara K. Dhondup. Il éditait une revue mensuelle en tibétain à Dharamsala : Makhyog Drangthig (la vérité)[2]. Dhondup a aussi écrit deux ouvrages historiques, intitulés The water-horse and other years.
Début 1990, il décide de s'installer à Delhi avec son épouse, le Dr Dolkar qui y ouvre un cabinet, aidée par sa mère[2].
Il est rédacteur en chef d'un magazine tibétain intitulé Dhasar ou Dasar (Zla-gsar) (nouvelle lune)[2],[5] fondé en 1990[6].
Dhondup et sa femme, le Dr Dolkar, ont eu 3 enfants, dont 2 sont encore en vie. K. Dhondup est décédé le [4]
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