Kōzaburō Yoshimura rejoint les studios Shōchiku en 1929[2]. Ses débuts de réalisateur datent de 1934, mais il reste encore assistant réalisateur pour Yasujirō Ozu et Yasujirō Shimazu par la suite. À la fin des années 1930, l'armée lui confie un projet d'abord refusé par Hiroshi Shimizu, L'Histoire du commandant de chars Nishizumi(西住戦車長伝, Nishizumi senshachō-den?, 1940). Yoshimura accepte à condition de pouvoir tourner au préalable Courant chaud(暖流, Danryū?, 1939) d'après un roman de Kunio Kishida[3]. Le coup de poker réussit, le film emporte l'adhésion du public comme celui des autorités car réussissant à ne jamais faire ressentir l'impact de la guerre dans un contexte d'austérité anxiogène[3]. Courant chaud est le film qui le fait connaître[1],[2],[4].
Son film Le Bal de la famille Anjo, avec la célèbre actrice Setsuko Hara, est nommé meilleur film en 1947 par la revue Kinema Junpō[1]. Ce film marque le début d'une longue relation avec le scénariste et réalisateur Kaneto Shindō. En 1950, ils fondent ensemble la compagnie de production indépendante Kindai Eiga Kyōkai(en)(近代映画協会?, litt. «Société de cinéma moderne japonaise»)[1],[2].
Sauf indication contraire, les titres en français se basent sur la filmographie de Kōzaburō Yoshimura dans l'ouvrage Le Cinéma japonais de Tadao Satō[6].
Les Habits de la vanité: titre français du film lors de la rétrospective «Le Cinéma japonais» du 19 mars au 29 septembre 1997 au Centre Georges-Pompidou
Rivière de nuit: titre français du film lors de la rétrospective «Les Splendeurs de la Daiei, 2e partie: les héritiers du grand maître» du 8 janvier au samedi 29 mars 2014 à la MCJP
(en) Stuart Galbraith, Japanese Filmography: A Complete Reference to 209 Filmmakers and the Over 1250 Films Released in the United States, 1900 Through 1994, Mcfarland, , 509p. (ISBN978-0-7864-0032-4), p.481