La justice autochtone paysanne communautaire[1] est une forme de justice communautaire prévue par la constitution bolivienne de 2009 et recommandée par les conclusions du Sommet national de la justice plurielle en 2016. Selon José Alfredo Montecinos Revollo, il est important que les facultés de droit boliviennes l'incluent dans leur enseignement[2]. Selon Carlos Alberto Goitia Caballero, cette intégration dans la constitution pose question, particulièrement concernant la place prépondérante que la constitution bolivienne accorde au droit international, qui pourrait rentrer en conflit avec la justice autochtone[3].
Certaines personnes revendiquent aussi la reconnaissance constitutionnelle du droit propre des communautés afrocolombiennes à travers une juridiction spéciale[4],[5].
En espagnol Justicia Indígena Originaria Campesina. Traduction en français adoptée de René Bougie, «L’étatisation de la justice autochtone paysanne communautaire en Bolivie, un nouveau défi à relever», Revue de droit. Université de Sherbrooke, Université de Sherbrooke. Faculté de droit, vol.41, , p.437 (DOI10.17118/11143/10305, lire en ligne, consulté le ).
(es) José Alfredo Montecinos Revollo, «Fundamentos de la Justicia Indígena Originaria Campesina para la formación del estudiante en Derecho», VERDAD ACTIVA, vol.2, no2, , p.43–76 (ISSN2789-7907, lire en ligne, consulté le )
(es) Hingrid Camila Pérez Bermúdez, Mónica María Bustamante Rúa, Susanna Pozzolo et Hingrid Camila Pérez Bermúdez, «Justicias propias desde las comunidades afro: una propuesta decolonial, racial e intercultural», Novum Jus, vol.17, no2, , p.69–93 (ISSN2500-8692, DOI10.14718/novumjus.2023.17.2.3, lire en ligne, consulté le )
(es) Boaventura De Sousa Santos (dir.), Justicia indígena, plurinacionalidad e interculturalidad en Bolivia, Abya-Yala, (ISBN978-9942-09-114-7, lire en ligne)
(es) Mary Lucero Novoa Moreno et Kasokaku Busintana Mestre Izquierdo, «justicia propia de los pueblos indígenas en Colombia. Conceptualización y ejercicios prácticos», Saber, Ciencia y Libertad, vol.16, no2, (ISSN2382-3240 et 1794-7154, DOI10.18041/2382-3240/saber.2021v16n2.7747, lire en ligne, consulté le )