Un jump scare (littéralement: «sursaut de peur»), ou coup d'effroi[1], est un principe qui recourt à un changement brutal intégré dans une image, une vidéo ou une application pour effrayer brutalement le spectateur ou utilisateur. Ce principe s'est développé dans les années 1990 notamment au cinéma. Il s'effectue à l'aide de screamers (litt. «hurleurs»): un screamer classique comprend souvent un visage effrayant accompagné d'un cri. Certaines applications mobiles et jeux vidéosurvival horror intègrent également ce type de procédé.
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Un bon exemple de screamer sur Internet serait The Maze (familièrement appelé La Souricière) de Jeremy Winterrowd. Dans un jeu vidéo, le joueur doit, avec sa souris, faire avancer un petit carré noir sur une route en évitant de lui faire toucher les murs. Au fur et à mesure, les couloirs deviennent de plus en plus étroits, ce qui rend la tâche encore plus difficile au joueur, qui instinctivement se rapproche de l'écran pour mieux contrôler le carré. Si le joueur touche accidentellement un mur, le jeu redémarre. En revanche, s'il parvient à survivre jusqu'au niveau 3, les couloirs deviennent si minces qu'il devient très difficile de ne pas entrer en contact avec les parois. Au moment où le joueur atteint un certain point, une photo de la fillette du film L'Exorciste (1973) apparaît brusquement à l'écran avec un cri strident (note: il existe plusieurs versions du jeu mais celui qui fait le screamer n'est pas la fillette de L'Exorciste).
Le site internet factice Google hammer était un exemple de screamer.
Le jump scare est évoqué dans la série télévisée française Cherif: dans le huitième épisode de la quatrième saison, intitulé La Dernière Séance, un crime est effectué dans une salle de cinéma où est projeté un film d'horreur incluant le principe du jump scare.