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peintre britannique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Julian Barrow est un artiste peintre figuratif (paysages, vues d'intérieurs et portraits) britannique né à Kirklinton (en) dans le comté de Cumberland le , mort à Londres le . Initialement restaurateur de tableaux anciens à la National Gallery, il fut membre de la Chelsea Art Society qu'il présida pendant vingt-trois ans et qui, en hommage, décerne annuellement un Prix Julian-Barrow. Il était le frère de l'écrivain et journaliste Andrew Barrow (en).
Julian Barrow est le deuxième des cinq fils de George Erskine Barrow, avocat, et de son épouse née Margaret Mac Innes[1], artiste peintre ayant été formée au Edinburgh College of Art[2]. Il est le descendant direct du peintre John Dodgson Barrow (en) (1824-1906)[3]. Le Seconde Guerre mondiale fait qu'une part de son enfance se déroule chez sa grand-mère maternelle, Madame Armine Mac Innes, dans le village de Dacre, avant une adolescence où ses parents s'installent dans le Wiltshire, région à laquelle toute une part de sa peinture de paysages le montrera durablement attaché[4].
Après des études secondaires à la Harrow School (sa prédilection pour le dessin et la peinture fait que par trois fois il y reçoit le prix d'art Henry Yates Thompson[2]) et un passage par le Royal West of England Art College de Bristol, Julian Barrow entre comme restaurateur de tableaux d'abord chez William Drowm & Sons, puis à la National Gallery. Il est ainsi en 1958 mandaté par celle-ci pour la restauration de l'ensemble de la collection Ambrose Congreve (en), au Mont Congreve (en) de Kilmeadan (en) dans le comté de Waterford (Irlande)[1]. En 1960, il se rend à Florence afin d'approfondir sa formation auprès du peintre réaliste Pietro Annigoni et partage ainsi son temps pendant cinq ans entre cette ville et Londres. En 1965 il visite le Liban, la Syrie, la Jordanie et la ville de Jérusalem, avant que sa première exposition personnelle à New York en 1966 ne lui occasionne le premier de nombreux séjours aux États-Unis[5], jalonnés de rencontres allant de Malcolm Forbes à Andy Warhol[6].
Le , Julian Barrow épouse Serena Harington, fille du Major John Temple Harington et résidant alors à South Kensington. À Londres, le couple s'installe au n°33, Tite Street[7], immeuble où résidèrent les peintres John Singer Sargent, James Abbott McNeill Whistler, l'écossais Robert Brough, Glyn Philpot et Augustus John. Deux filles naîtront, Cecilia en 1974 et Eugenie en 1977[8].
Les premières années de la décennie 1970 sont celles où Julian Barrow peint les châteaux et les cottages d'Écosse. En 1979, l'artiste se rend en Inde en faisant une grande halte au Moyen-Orient, notamment à Dubaï où Alison Collins, fondatrice de la Majlis Gallery, l'accueille pour une exposition particulière[9],[10]. Vont suivre, après 1980, plusieurs voyages au Sultanat d'Oman (on sait par son exposition de 2010 à la Fine Art Society, avec ses représentations de Sanaa, la ville au monde qui l'aura le plus impressionné[6], qu'il ira jusqu'au Yemen), en Italie (Venise, Pise), en France (Paris, Étretat), à travers les États-Unis. En 2010, une suite de toiles indique un séjour à Cuba.
Le , Julian Barrow prononce à la Chelsea Art Society une conférence sur Tite Street[7] où, « avec son charme habituel, il enchante l'auditoire tant par les évocations historiques que par les réminiscences plus personnelles »[11]. Il meurt le suivant. Ses funérailles ont lieu le lundi à la St.Luke's Church de Chelsea (en)[4].
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