Jules de La Morandière

architecte français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Jules Édouard Potier Delamorandière, puis Potier de La Morandière en 1865[3], connu sous le nom de Jules de La Morandière, né le à Blois et mort le aux Vistres à Chambon-sur-Cisse, est un architecte français.

Faits en bref Architecte diocésain Diocèse de Blois, 1846-1879 ...
Jules de La Morandière
Fonctions
Architecte diocésain
Diocèse de Blois
-
Arsène Lafargue (d)
Architecte départemental (d)
Loir-et-Cher
-
Architecte municipal (d)
Ville de Blois (d)
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Père
Fernand Potier de La Morandière (d)
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Distinctions
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Biographie

Résumé
Contexte

D'abord avocat[4], La Morandière entre à l'école des Beaux-Arts en 1843 et devient l'élève de Félix Duban[4]. À partir du , il est nommé architecte de la ville de Blois.

De 1846 à 1870, Félix Duban est son inspecteur sur le chantier de restauration du château de Blois[4],[5]. Il est attaché à la commission des monuments historiques.

En 1848, une polémique l'oppose à Didron : il avait fait paraître une brochure intitulée : L'archéologie a fait son temps. Le rédacteur des Annales archéologiques[6] écrit alors : « Pour ne pas être désagréable à M. de La Morandière, je voudrais chanter comme lui la mort de l'archéologie chrétienne : par malheur… en cette année 1863, elle est plus active qu'à ses débuts et plus vivante encore qu'en 1840 ».

En 1851, Prosper Mérimée critique les travaux de la restauration du château de Chaumont-sur-Loire qui ne sont pas respectueux du bâtiment, dont le grand escalier, la galerie de l'aile Sud et l'extrémité de l'aile Ouest[7].

Le , La Morandière est nommé architecte des édifices diocésains de Blois, il occupe cette fonction jusqu'en [8]. Durant cette période, il élabore les plans pour la chapelle du grand séminaire.

En 1856, il reçoit la médaille de première classe pour dévouement dans les inondations de 1856. Il est secrétaire du comité local pour l'exposition universelle de 1855 à Paris, membre de la Société des sciences et lettres de Blois et membre de la Société archéologique de l'Orléanais[4].

De 1870 à 1878, il est architecte du département de Loir-et-Cher, au château de Blois, où il prend la direction des travaux[4].

À l'exception de sa correspondance, les archives de La Morandière ont disparu lors de l'invasion allemande de 1870.

Il est inhumé au cimetière de Blois-ville à Blois[9].

Distinctions

Réalisations et rénovations

Résumé
Contexte

(Sauf mentions opposées, les travaux sont effectués dans la ville de Blois).

Sans que la liste soit exhaustive, Jules de La Morandière a effectué les réalisations ou rénovations des bâtiments suivants :

  • 1845 :
    • À l'église Saint-Nicolas, réalisation de bâtiments autour d'une cour ouverte sur la Loire et reliés au grand corps de logis avec Pierre-Alexandre Pinault[T 3] ;
    • Au château de Blois, commencement du chantier de la restauration avec Félix Duban[5].
  • 1847 : À l'église Saint-Vincent-de-Paul, importante rénovation sur l'ensemble de l'édifice[T 4] ;
  • 1849 : La halle aux grains de Blois (à la suite du concours de 1846).

Publications

Sources et références

Voir aussi

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