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chimiste, homme politique, frère de : Reiset, Frédéric De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jules de Reiset ( à Rouen[1] - à Paris) est un chimiste agronome et homme politique français. Il fut membre de l'Académie des Sciences.
Député de la Seine-Maritime | |
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Conseiller général de la Seine-Maritime Canton de Longueville-sur-Scie | |
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Maire d’Anneville-sur-Scie |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Jules Reiset |
Nationalité |
Française |
Activités | |
Famille | |
Père | |
Mère |
Colette-Désirée-Thérèse Godefroy (d) |
Fratrie |
Colette de Reiset (d) Frédéric Reiset Gustave de Reiset |
Propriétaire de | |
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Membre de | |
Distinctions |
Fils de Jacques de Reiset, neveu de Marie-Antoine de Reiset et frère de Frédéric et Gustave de Reiset, il est maire d'Anneville-sur-Scie et conseiller général de la Seine-Inférieure, lorsqu'il est élu, en remplacement de La Bédoyère, le , député de la Seine-Inférieure au Corps législatif, par 15344 voix (26329 votants, 34421 inscrits), contre 9266 à Buisson et 1668 à Bobée. Il prend place dans les rangs de la majorité dynastique, avec laquelle il vote jusqu'aux élections de 1863 ; il se retire alors de la vie politique[2].
Il épousa Juliette Le Bègue de Germiny, fille de Charles Lebègue de Germiny, ministre des finances et gouverneur de la Banque de France.
Il sauve le château d'Arques-la-Bataille d'une destruction complète en en devenant le propriétaire. Le , il y reçoit l'empereur Napoléon III[3].
En 1848, il réalise des expériences sur la composition du lait[4].
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1851 puis officier en 1868[5]. Il est commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.
Il démissionne du conseil général en 1878 pour raisons de santé.
Après quelques décennies durant lesquelles les données concernant la concentration en CO2 dans l'atmosphère étaient trop hétérogènes, il entreprit de collecter des données beaucoup plus fiables. Entre 1872 et 1879, il collecta de nombreuses données près de Dieppe, ce qui lui permit de proposer une concentration moyenne en dioxyde de carbone de 294 ppm[6],[7].
La régularité de ces données, ainsi que la présence d'une saisonnalité apparente, ont permis à Guy Stewart Callendar et Charles Keeling d'utiliser ses mesures pour confirmer leurs premières courbes montrant l'évolution de la concentration en CO2 et son lien avec l'activité humaine[8],[9].
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