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médecin neurologue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Joseph Jules Dejerine[n 1], né le à Genève et mort le à Paris, 7e arrondissement[1], est un médecin neurologue français.
Naissance |
Genève |
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Décès |
Paris |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise et Grave of Dejerine (d) |
Nationalité | Française |
Conjoint | Augusta Dejerine-Klumpke |
Enfants | Yvonne Sorrel-Dejerine |
Formation | Faculté de médecine de Paris |
---|---|
Profession | Neurologue et médecin |
Employeur | Hôpital Bicêtre et hôpital de la Salpêtrière |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur et prix scientifique Montyon (d) |
Membre de | Académie nationale de médecine |
Jules Dejerine était originaire d’une famille savoyarde et son père était voiturier (comme celui de Charcot). Durant la Guerre franco-prussienne de 1870, il travaille comme volontaire à l'hôpital de Genève.
Il décide d'étudier la médecine à Paris où il arrive le à la veille de la proclamation de la Commune. Élève d'Alfred Vulpian à la Charité, il est reçu à l'internat des hôpitaux de Paris en 1882. Agrégé en 1886, il est nommé chef de clinique aux Enfants malades, dans le service d'Alfred Hardy. C'est là qu'il fait la connaissance de la première femme reçue interne, la californienne Augusta Klumpke, qui deviendra son épouse. Promu chef de service à Bicêtre, puis en 1895 à la Salpêtrière, il est professeur d’histoire de la médecine en 1901, puis de pathologie interne en 1907, et devient enfin, de 1910 à 1917, titulaire de la chaire de Clinique des maladies du système nerveux.
Jules Dejerine est décédé à l'âge de presque soixante huit ans, épuisé par ses tâches écrasantes dans un hôpital militaire durant la Grande Guerre. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 28).
Le centenaire de sa naissance fut célébré en 1949 au 4e Congrès international de neurologie Paris avec un discours prononcé par son élève André-Thomas.
Le centenaire de sa mort fut célébré le par un colloque international organisé par Michel Fardeau à l'amphithéâtre Charcot de la Salpêtrière, dont les actes sont publiés dans la Revue Neurologique.
Avec son épouse, il publie en deux volumes un Traité d’anatomie des centres nerveux (1895-1901) un ouvrage remarquable par son iconographie établie à partir de grandes coupes anatomiques.
Dans son volumineux Traité de pathologie générale (1901), Bouchard a confié à Dejerine la rédaction de la section consacrée à la neurologie : c'est la première forme de ce qui deviendra la célèbre Sémiologie des affections du système nerveux (1914). Fruit d’une longue expérience, riche de très nombreux documents photographiques, ce livre est l’un des plus grands classiques de la littérature neurologique.
Tous seront chassés de la Salpêtrière lorsque Pierre Marie y prend le pouvoir (ce dernier leur a donné une matinée pour vider les lieux)[6].
Marie Long-Landry est aussi son élève[7].
La rue des Docteurs-Augusta-et-Jules-Déjerine, dans le 20e arrondissement de Paris, lui rend hommage, ainsi qu'à sa femme, Augusta Dejerine-Klumpke.
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