Jules Danbé
violoniste, chef d'orchestre et compositeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jules Danbé, né à Caen le et mort à Paris le , est un violoniste, chef d'orchestre et compositeur français.
Jules Danbé
Jules Danbé, par Nadar.
Naissance |
Caen, Royaume de France |
---|---|
Décès |
(à 64 ans) Paris, République française |
Activité principale |
Chef d'orchestre Violoniste Compositeur |
Style | |
Lieux d'activité | Opéra-Comique |
Formation | Conservatoire national de musique et de déclamation |
Maîtres | Narcisse Girard, Augustin Savard |
Élèves | Pierre Monteux |
Distinctions honorifiques | Légion d'honneur |
Biographie
Résumé
Contexte


Danbé naquit à Caen (Calvados) le [1]. Il apprit le violon et fut l'élève de Narcisse Girard et Augustin Savard. En 1859, il obtint le premier accessit de violon au Conservatoire national de musique et de déclamation. Il joua alors dans les orchestres du Vaudeville, du Théâtre-Lyrique et des Concerts Pasdeloup. En 1871, il fonda les Concerts Danbé au Grand-Hôtel de Paris. Le 100e concert fut donné le . À l'automne de la même année, l'orchestre déménage à la salle Herz (1873-1874), puis à la salle Taitbout (-début 1875) et, ensuite, à la salle Ventadour en 1875[2].
Danbé devint le chef principal du théâtre de la Gaîté-Lyrique en 1876, conduisant Dimitri, Les Érinnyes et Paul et Virginie de Victor Massé — dont il dirigea la création à l'Opéra-Comique. Nommé chef de l'Opéra-Comique le , il prit ses fonctions le de la même année en remplacement de Lamoureux, et occupa ce poste jusqu'en [3]. Son travail à la tête de l'Opéra-Comique, où il était assisté par Henri Vaillard et Giannini, fut jugé positif, car il avait amélioré la qualité de l'orchestre [2]. En 1889, une exécution du Requiem de Verdi suscita le commentaire que l'orchestre était probablement le meilleur de Paris[4].
En plus de conduire le répertoire habituel à l'Opéra-Comique, il dirigea les créations des opéras suivants[5] :
- Le Timbre d'argent (Saint-Saëns) le ;
- Les Contes d'Hoffmann (Offenbach) le ;
- Lakmé (Delibes) le ;
- Manon (Massenet) le ;
- Proserpine (Saint-Saëns) le ;
- Le Roi malgré lui (Chabrier) le ;
- Esclarmonde (Massenet) le ;
- La Basoche (Messager) le ;
- Les Folies amoureuses (Émile Pessard) le 15 avril 1891 ;
- L'Attaque du moulin (Bruneau) le ;
- Le Flibustier (Cui) le ;
- Le Portrait de Manon (Massenet) le ;
- Sapho (Massenet) le .
Danbé fut directeur de la Musique de la Fondation Beaulieu (1888-1905)[6]. Membre de l'Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, Danbé se retira en mais revint le au pupitre des premiers violons, le , rejoignant Jules Garcin, premier violon. Il devint second chef (et premier violon) le , en remplacement de Garcin. Il quitta la Société le , car on lui avait préféré comme premier chef Paul Taffanel par 48 voix contre 38[7]. Il fut un conseiller et un professeur pour Pierre Monteux[8].
Après son départ de l'Opéra-Comique, il alla en 1899 comme directeur de la musique au théâtre Lyrique de la Renaissance, où il dirigea une production de Iphigénie en Tauride en décembre de la même année[5]. En outre, il conduisit des concerts classiques aux casinos de Néris-les-Bains et Vichy.
Il a composé des œuvres pour violon et est l'auteur d'une méthode de violon.
Il reçut la Légion d'honneur en 1885[9].
Jules Danbé décéda le à Paris, en son domicile du 45 rue Jouffroy (17e arrondissement)[10].
Notes et références
Annexes
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.