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philosophe, journaliste et homme d'État français, possible fils naturel de Napoléon Ier De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, né le à Paris où il est mort le , est un philosophe, journaliste et homme d'État français, parfois présumé fils de l'empereur Napoléon Ier.
Jules Barthélemy-Saint-Hilaire | ||
Portrait de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire. | ||
Fonctions | ||
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Ministre des Affaires étrangères | ||
– (1 an, 1 mois et 22 jours) |
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Secrétaire général de la présidence de la République française | ||
– (1 an, 8 mois et 23 jours) |
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Député de Seine-et-Oise | ||
– (5 ans et 24 jours) |
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Député de Seine-et-Oise | ||
– (1 an, 4 mois et 7 jours) |
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Député de Seine-et-Oise | ||
– (3 ans, 6 mois et 28 jours) |
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Sénateur inamovible | ||
– (20 ans) |
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Administrateur du Collège de France[réf. souhaitée] | ||
– (4 ans) |
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Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Paris, France | |
Date de décès | (à 90 ans) | |
Lieu de décès | Paris, France | |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise | |
Père | inconnu (parfois supposé être Napoléon Ier) | |
Enfants | Aucun | |
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Ministre français des Affaires étrangères | ||
modifier |
Jules Barthélemy-Saint-Hilaire était un enfant naturel, né à Paris de père inconnu, en 1805[1], au début du Premier Empire. Selon certains auteurs, il serait un fils de Napoléon Ier[2], mais Barthélemy-Saint-Hilaire ne fait jamais état de cette parenté et semble même gêné par cette supposition[3].
Il fait ses études au lycée Louis-le-Grand, puis au collège de Bourbon. Il entre au ministère des Finances en 1825, puis se tourne vers le journalisme. Il collabore au Globe (1826-1830), au National (1830-1834), au Courrier français (1831-1834) et au Constitutionnel. Il s'oppose à la politique conservatrice de Charles X. Il renonce à la politique afin de se consacrer à l'histoire de la philosophie antique et entreprend une traduction d'Aristote, qui l'occupera une grande partie de sa vie, de 1837 à 1892. Il en retire une certaine réputation, qui lui permet d'obtenir une chaire de philosophie antique au Collège de France en 1838 et un siège à l'Académie des sciences morales et politiques en 1839.
Après la Révolution de 1848, il est élu député républicain du département de Seine-et-Oise, mais est obligé de se retirer après le coup d'État de Louis Napoléon en 1851. En 1855, il est membre de la commission internationale chargée d'étudier le projet de Ferdinand de Lesseps de percement du canal de Suez en Égypte. Ses articles contribuent en grande partie à rendre le projet populaire en France.
Élu député en 1869, il rejoint l'opposition à l'Empire, au sein de la Gauche puis de la Gauche constitutionnelle. En 1871, il contribue à l'élection de Thiers, agissant comme son secrétaire général de la présidence de la République. Nommé sénateur à vie en 1875, il prend place parmi les républicains modérés et, du au , il est ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Jules Ferry.
L'événement le plus important de son administration est l'annexion de Tunis sous la forme d'un protectorat français, qu'il a activement favorisée.
À sa mort en 1895, outre la traduction d'Aristote et plusieurs études liées au même sujet, il laisse un certain nombre d'ouvrages, dont Des Védas (1854), Du Bouddhisme (1856) et Mahomet et le Coran (1865). Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (division 4).
Il vivait 14 boulevard Flandrin (16e arrondissement de Paris)[4].
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