Jules-Armand Hanriot
peintre et graveur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jules-Armand Hanriot né le à Arpajon et mort le à Paris est un peintre, graveur et illustrateur français.
Jules-Armand Hanriot naît le à Arpajon, fils de Julie Sallée et de Joseph Armand Hanriot[1].
Il devient un élève d'Isidore Pils dont il fréquente l'atelier sans être inscrit aux Beaux-Arts de Paris[2].
Produisant à ses débuts des portraits et des paysages à l'huile, puis des nus féminins et des marines, il expose au Salon à partir de 1877, deux portraits de femme et deux eaux-fortes[3], puis au Salon des artistes français dès 1881, devenant sociétaire en 1883. Hanriot livre également des gravures au Paris à l'eau-forte (1876) dirigé par Richard Lesclide. La Gazette des beaux-arts et surtout L'Artiste publient également ses gravures : Hanriot collabore étroitement aux ouvrages d'Arsène Houssaye.
En 1877, il a une aventure avec Suzanne Leenhoff, l'épouse d'Édouard Manet : celui-ci, qui avait accueilli le jeune peintre parmi ses proches, chez lui, et l'avait même recommandé, menace désormais de le tuer s'il s'approche de sa femme. Dès lors, Hanriot va se faire plus que discret, et en effet, il semble disparaître[4].
Tout en quittant Paris pour poursuivre une carrière de peintre de marines — semble-t-il vers Arcachon —, il accélère sa production d'eaux-fortes pour, entre autres, Marc de Montifaud, auteure qui aura des ennuis avec la justice du fait de ses écrits érotiques et surtout anticléricaux : là aussi, les éditions se font « sous le manteau ». Le tireur pour ces gravures-là est l'imprimeur-graveur Auguste Delâtre, proche des impressionnistes, et associe un certain « Max Van Ruyss »[5].
Il grave des images pour des périodiques comme L'Univers illustré (1887) et livre une lithographie d'après Henner à L'Estampe moderne (1897-1899).
Il dessine et grave des planches historiques pour l'éditeur de livres scolaires Armand Colin à partir de 1892.
Hanriot réapparaît dans les salons de peinture[6], entre autres au Salon des indépendants (1905-1910), au Salon d'automne de 1910, avec des nus féminins. Son dernier Salon des artistes français est celui de 1920-1921.
Marié une première fois à la couturière et dessinatrice Marie-Antoinette Berbegier dite Marie de Solar[7], il en divorce puis épouse en secondes noces Jeanne Bernheim. Il meurt le au 16, rue Choron, dans le 9e arrondissement de Paris[1],[8].
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