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Vue d'ensemble sur le judo en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le judo (柔道, jūdō , litt. « voie de la souplesse ») a été créé en tant que pédagogie physique, mentale et morale au Japon par Jigorō Kanō (嘉納 治五郎) en 1882.
Grâce à son développement continu des années 1930 à nos jours porté initialement par les Maîtres japonais venus en France puis aux fédérations sportives, clubs sportifs et professeurs de Judo, le judo en France est la quatrième discipline sportive en nombre de licenciés. Elle est principalement animée par la Fédération française de judo et disciplines associées. La « FF judo-jiu-jitsu » fut fondée en 1942 en tant que section de la Fédération française de lutte. Elle devient autonome en 1946 et compte 552 815 licenciés en 2015[1].
La France se distingue par son palmarès olympique en judo, figurant à la deuxième place derrière le Japon, créateur de la discipline. Le judo devient un sport olympique, d'abord en démonstration, en 1964 à l'occasion des Jeux olympiques de Tokyo pour les hommes et en 1988 à ceux de Séoul pour les femmes.
Le ju-jitsu est pour la première fois mentionné dans un article de la Revue des deux Mondes publié 1895. Il s'agit d'une traduction du Glimpses of unfamiliar Japan de Lafcadio Hearn par Crosnier de Varigny[2]. La première introduction au grand public est l'œuvre de Yves Le Prieur. Alors conseiller militaire à Tokyo, il suit des cours au dojo de Jigorō Kanō. De son expérience il publie en 1911 le livre Judo, Manuel de jujutsu de l'école Kano à Tokyo[3].
En 1933, Jigoro Kano tient sa première conférence sur le judo en France.
Moshe Feldenkrais rencontre Jigorō Kanō à l'occasion de conférences données par le fondateur du judo lors de deux séjours en France en 1933 et 1934. il contribue à introduire le Judo en France[4],[5],[6].
En 1935, Mikinosuke Kawaishi, alors 4e dan[7], quitte Londres pour venir enseigner le judo en France et ouvre son premier dojo.
Passionné par ce sport, Feldenkrais fonde le le Jiu-Jitsu Club de France, dont Jigorō Kanō est le président d'honneur (Moshe Feldenkrais et Paul Bonét-Maury Vice-présidents, Frédéric Joliot-Curie Secrétaire Général, Biguart, Charles Faroux...). Les pionniers du Judo en France sont des intellectuels, chercheurs ou journalistes[8]. Mikinosuke Kawaishi assure la direction technique du Jiu-Jitsu Club de France.
Mikinosuke Kawaishi renomme le « Jiu-Jitsu-Club de France » en « Judo-Club de France ».
Alors qu'au Japon seulement deux ceintures de couleurs sont en usage (blanche et marron), Mikinosuke Kawaishi importe et adapte l'innovation britannique des ceintures de couleurs que nous connaissons aujourd'hui. Il propose un enseignement particulier du judo basée sur une nomenclature et une classification des techniques facilitant leurs apprentissages que l'on nomme méthode Kawaishi[9].
Les premiers championnats de France de Judo se tiennent à la salle Wagram, à Paris, le . Jean de Herdt est vainqueur devant Jean Beaujean.
Pendant la guerre, Mikinosuke Kawaishi poursuit son œuvre d'introduction de la pratique du Judo en France malgré l'entrée en guerre du Japon, qui l'obligera à regagner son pays en 1944, peu avant la fin du conflit[10].
En juillet 1944, Mikinosuke Kawaishi confie, à Jean Beaujean et Jean de Herdt, la direction du Judo français en son absence.
La Fédération française de judo est fondée le . Son premier président est Paul Bonét-Maury.
Le Collège des ceintures noires, instance supérieure regroupant toutes les ceintures noires de judo en France, est fondé en 1947 par Jean de Herdt et l'ensemble des pionniers du judo en France titulaires de ce grade. Jean Andrivet en est le premier président[11].
Mikinosuke Kawaishi revient en France dans l'année 1948, il est alors 7e dan[7].
En 1950, Mikinosuke Kawaishi est assisté par Shozo Awazu, 26 ans, 6e dan, venant du Japon.
Le nombre de pratiquants passe d'une cinquantaine en 1936 à plus de 20 000 en 1956.
Shozo Awazu devient l'entraîneur des champions de l’équipe de France de l'époque (de Herdt, Levannier, Martel, Belaud, Verrier, Roussel, Cauquil, Pelletier, Laglaine, Zin).
Quasi exclusivement parisien avant la Seconde Guerre mondiale, le judo s'implante en province après la guerre. En 1948, près des trois quarts des licenciés de judo sont originaires d'Île-de-France, et Paris rassemble à elle seule plus de la moitié des licenciés.
Quatre clubs de province comptent plus de 150 membres : le Judo Club de Provence à Marseille, le Jiu-Jitsu Club de Bordeaux, l'AS Police de Toulouse et l'École militaire d'escrime et des sports de combats d'Antibes. En 1949, Jean Beaujean se rend au Japon pour, explorer les origines du judo, étudier ses techniques, il rentre en France en 1951 en qualité de délégué du Kodokan. Il rapporte avec lui une collection de films afin de permettre de mieux comprendre la technique des grands maîtres japonais. Il introduit les méthodes d'entraînement du Kodokan, provoquant un conflit avec Mikinosuke Kawaishi.
Dans les années 1950, le monde du judo français est marqué par deux crises, la première autour des divergences méthodologiques entre la méthode Kodokan et la méthode Kawaishi, la seconde portant sur la direction du judo en France entre le collège et la fédération.
Le 19 janvier 1952, Mikinosuke Kawaishi tenta de retirer le grade de ceinture noire à Jean Beaujean et Roger Duchêne et de les expulser du Collège, en raison de leur soutien à la méthode Kodokan en France. Les membres du collège rejetèrent majoritairement ses propositions. Se sentant désavoué, Kawaishi décida alors de se retirer des instances du CCN.
Un club de Toulouse propose aussi à l'extrême fin des années 1940 de passer à la méthode Kodokan et se détache de la fédération. Les Toulousains font appel aux maîtres japonais et l'un d'eux Ichiro Abe se déplace en France dès novembre 1951, Il a 29 ans et est 6e Dan du Kodokan.
Ichiro Abe renforça en France le rayonnement du Judo Kodokan autour de professeurs et judokas réputés comme Pierre Roussel(c.n. n°45), Jacques Belaud(c.n. n°42), Luc Levannier(c.n. n°36) ou encore Guy Pelletier(c.n. n°7)[12],[13],[14],[15].
En 1952, Yves Klein se perfectionne au Japon. Il y pratique le judo et en particulier les Katas[16] à l’Institut Kōdōkan de Tokyo où il devient ceinture noire 4e Dan, grade du Kodokan qu’aucun Français n’a atteint à cette époque. Ce grade du Kodokan n'a pas été reconnu à son retour par la Fédération française de judo.
Des clubs parisiens décident de couper leurs liens avec la fédération et forment le l'Union Fédérale des Amateurs de Judo Kodokan. En avril 1956, l'Union est intégrée à la fédération ; La méthode kodokan représente alors 12 % des licenciés pour 18 % des clubs.
La seconde crise des années 1950 est liée à la séparation du Collège National des Ceintures Noires (CNCN voir collège des ceintures noires, créé en 1947) de la fédération FFJDA. Le CNCN est composé en majorité de professeurs de Judo.
Le CNCN se dote de sa propre fédération, Fédération Nationale de Judo Sportif, puis de 1965 à 1971 de la Fédération Nationale de Judo Traditionnel, FNJT (Président Jean-Lucien Jazarin, Trésorier Igor Correa Luna, Directeur technique Haku Michigami Shi-Han). La FNJT disparaît au moment de la réunification au sein de la FFJDA.
La situation perdure pendant 15 ans (1957-1971). La fédération avait tenté d'intervenir dans les règles d'obtention de la ceinture noire en la limitant à une simple épreuve de compétition. Un arrêté ministériel met fin au conflit.
En 1955, un diplôme d'État de professeur de Judo est créé[18](Point de référence initial de l'évolution des diplômes d'état des professionnels de cette discipline[19],[20]).
La FFJDA met au point et fait la promotion de la progression française de Judo à la fin des années 1960, elle prendra la place peu à peu de la méthode Kawaishi dans les clubs[9].
Le tableau qui suit liste[21] les premières ceintures noires décernées par Maitre Kawaishi avant 1943 en France.
# | Judoka | Date | Ordre retenu par le Collège des Ceintures Noires |
Date de naissance | Date de décès | Dernier grade |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Moshe Feldenkrais | - | 2e dan ✞ | |||
2 | Maurice Cottreau | 1 | 4e dan ✞ | |||
3 | Jean de Herdt | 1 bis | 6e dan ✞ | |||
4 | Henri Birnbaum | 51 | 6e dan ✞ | |||
5 | Paul Bonet-Maury | 2 | 6e dan ✞ | |||
6 | Robert Sauvenière | 49 | 4e dan | |||
7 | Charles Malaisé | 3 | 4e dan ✞ | |||
8 | Jean Andrivet | 4 | 4e dan ✞ | |||
9 | Roger Piquemal | 5 | ? | 1954 | 4e dan ✞ | |
10 | Jacques Laglaine | 6 | 8e dan ✞ | |||
11 | Guy Pelletier | 7 | 9e dan ✞ | |||
12 | Jean Beaujean | 8 | 4e dan ✞ |
Moshe Feldenkrais n'a jamais figuré sur la liste établie par le Collège des Ceintures Noires car il était de nationalité britannique, il s'est toujours considéré comme ceinture noire française car il a pratiqué en France et a été nommé Ceinture Noire par Maitre Kawaishi à Paris.
Lors de l'établissement de la première liste par le Collège des Ceintures Noires, Jean de Herdt y fut inscrit en tant que "numéro 1". Le Collège s’aperçut alors que Maurice Cottreau avait été oublié. Après correction, il prit le numéro 1 et Jean de Herdt, le "numéro 1 bis".
Certains judokas ont été nommés Ceinture Noire avant la rédaction des cartes Collège des Ceintures Noires, ainsi Henri Birnbaum et Robert Sauvenière ont un numéro qui ne correspond pas à leur ordre chronologique.
Jean de Herdt est aussi le premier français à obtenir le 2e dan ainsi que le 3e dan.
En 1951, Madame Levannier est la première ceinture noire de France féminine[22].
Le grade ceinture blanche et rouge 6e dan est le premier palier des hauts gradés de judo jujitsu. Pour cette raison, l’accès à ce grade et aux grades suivants est différent de l’accession aux grades de ceinture noire.
Le grade 7e dan et les grades suivants ne sont pas attribués sur la base de présentation de candidature ou d’examen. C’est une sorte de promotion qui s’effectue après traitement direct par la commission spécialisée des dan et grades équivalents de la F.F.J.D.A des dossiers des gradés 6e dan qui sont en ce grade depuis au moins dix ans.
Au-delà du 8e dan judo le cercle des hauts gradés de la discipline judo jujitsu se resserre considérablement au point de pouvoir parler de champions de judo d’une façon nominative. Les grades, comme c’est le cas pour tous les hauts gradés du judo, ne sont pas décernés sur la base d’examen ou de compétitions mais d’une façon purement honorifique par la fédération française de judo ou par les instances internationales du judo[23].
En France, seuls treize judokas, auxquels on peut ajouter deux judokas japonais exerçant en France, ont atteint le grade 9e dan dont deux ont été nommés 10e dan, auquel on doit ajouter Mikinosuke Kawaishi, pionnier du judo en France. Ils portent la ceinture rouge[24]. Il s’agit de :
# | Judoka | Date de naissance | Date de décès | Grade |
---|---|---|---|---|
1 | Mikinosuke Kawaishi | 10e en 1975 | ||
2 | Henri Courtine | 10e en 2007 | ||
3 | Jean-Luc Rougé | 10e en 2023 |
# | Judoka | Date de naissance | Date de décès | Grade |
---|---|---|---|---|
1 | Haku Michigami | 9e en 1975 | ||
2 | Shozo Awazu | 9e en 1989 | ||
3 | Bernard Pariset | 9e en 1994 | ||
4 | Maurice Gruel | 9e en 2007 | ||
5 | Guy Pelletier | |||
6 | André Bourreau | |||
7 | Jacques Le Berre | |||
8 | Lionel Grossain | |||
9 | Guy Dupuis | 9e en 2017 | ||
10 | Serge Feist | |||
11 | Patrick Vial | |||
12 | Jean-Paul Coche | |||
13 | Guy Auffray | 9e en 2019 |
Six judokates ont atteint le 8e Dan :
# | Judokate | Date de naissance | Date de décès | Grade |
---|---|---|---|---|
1 | Jocelyne Triadou | 8e en 2013 | ||
2 | Paulette Fouillet | 8e en 2014 | ||
3 | Brigitte Deydier | 8e en 2015 | ||
4 | Catherine Pierre | 8e en 2019 | ||
5 | Catherine Arnaud | 8e en 2020 | ||
6 | Cécile Nowak | 8e en 2022 |
En 1956, Henri Courtine et Bernard Pariset, entraînés par Shozo Awazu, sont les deux premiers français à participer aux premiers championnats du monde de judo à Tokyo.
Henri Courtine obtient la médaille de bronze au premier championnat du monde où les différentes catégories de poids n'existaient pas.
Voici les 32 judokas champions du monde. Les judokas marqués d'un * ont également été champions olympiques en individuel ou en équipe.
Le judo devient un sport olympique, d'abord en démonstration, en 1964 à l'occasion des Jeux olympiques de Tokyo pour les hommes et en 1988 à ceux de Séoul pour les femmes.
Les épreuves en 1964 comportent quatre catégories masculines. Dès les Jeux olympiques de 1972 à Munich, la France obtient ses trois premières médailles, en bronze pour Jean-Jacques Mounier, Jean-Paul Coche et Jean-Claude Brondani. Huit ans plus tard à Moscou, Angelo Parisi devient le premier champion olympique français de l'histoire suivi quelques jours plus tard par Thierry Rey dans les poids légers. Aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone, le judo féminin est confirmé au programme de la compétition. Les Françaises Catherine Fleury et Cécile Nowak y décrochent la médaille d'or dans leurs catégories respectives. Les Jeux olympiques de 1996 à Atlanta sont prolifiques, qui rapportent trois médailles d'or. En 2000 à Sydney, David Douillet est le premier judoka français double champion olympique. Quatre ans plus tard à Athènes, aucun tricolore ne remporte une médaille d'or, une première depuis 1984 et les Jeux olympiques de Los Angeles. C'est en 2012 à l'occasion des Jeux olympiques de Londres que Lucie Décosse offre un onzième titre olympique à la France. En effet, la française y remporte l'or dans la catégorie des moins de soixante-dix kilos. Cette même année Teddy Riner devient également champion olympique dans la catégorie des plus de 100 kg. En 2016, un deuxième titre agrandira son palmarès lors des Jeux olympiques de Rio. Cette édition verra également Émilie Andéol monter sur la plus haute marche du podium en +78 kg.
En 2021, à l'occasion des jeux olympiques de Tokyo 2020, reportés d'un an à cause de la Pandémie de Covid-19, les Judokates et les Judokas français ont rapporté sept médailles en individuel : une en or (Clarisse Agbégnénou), trois en argent (Amandine Buchard, Sarah-Léonie Cysique et Madeleine Malonga) et trois en bronze (Luka Mkheidze, Teddy Riner et Romane Dicko). Une épreuve de judo par équipes mixtes est organisée pour la première fois. L'équipe de France remporte la médaille d'or en battant l'équipe du Japon en finale (4-1) et devient la première nation championne olympique par équipe mixte (Clarisse Agbegnenou, Axel Clerget, Romane Dicko, Teddy Riner, Sarah-Léonie Cysique, Margaux Pinot)[25].
Lors des jeux olympiques de Paris 2024, la France, nation-hôte, remporte un total de neuf médailles en individuel: une en or (Teddy Riner), deux en argent (Luka Mkheidze et Joan-Benjamin Gaba) et six en bronze (Shirine Boukli – qui fut d'ailleurs la première médaillée française lors de ces Jeux – , Amandine Buchard, Sarah-Léonie Cysique, Clarisse Agbegnenou, Maxime-Gaël Ngayap Hambou et Romane Dicko), et une médaille d'or en conservant son titre lors de l'épreuve par équipes mixtes. L'équipe de France – composée de Maxime-Gaël Ngayap Hambou, Romane Dicko, Teddy Riner, Sarah-Léonie Cysique, Joan-Benjamin Gaba et Clarisse Agbegnenou – bat l'équipe du Japon en finale (4-3 à l'issue du combat décisif remporté par Teddy Riner).
Au final, ce sont dix médailles remportées par la France au judo lors de ces Jeux, un record qui fait du judo le sport ayant rapporté le plus de médailles à la délégation française[26],[27].
La France est la deuxième nation au palmarès olympique en Judo derrière le Japon[28],[29].
# | Sexe | Total | |||
---|---|---|---|---|---|
1 | Total+ Mixte | 18 | 13 | 28 | 59 |
DETAILS | |||||
1 | Femmes | 7 | 8 | 9 | 24 |
2 | Hommes | 9 | 5 | 19 | 33 |
Voici les médailles d'or décrochées par les judokates et judokas français (deux médailles d'or en indiduel pour David Douillet et trois pour Teddy Riner). Les judoka(te)s marqué(e)s d'une * ont également été champion(ne)s du monde.
Depuis qu'il a été retenu comme discipline olympique en 1964 , le judo est un des sports qui apporte le plus de médailles à la France[30].
Un cours de judo dans le cadre d’une fédération se déroule sous la responsabilité et l'encadrement effectif d'un enseignant de Judo nécessairement diplômé.
Pour l’enseignement du sport, il existe différents types de diplôme :
La première catégorie de diplômes permet de former et d’entraîner des personnes contre rémunération. La durée de formation est plus longue que celle nécessaire pour un brevet fédéral. Elle certifie des qualifications supérieures d’enseignant voire de cadre fédéraux.
En 1955, un diplôme d'État de professeur de judo est créé[31]. Compte tenu des contraintes sociales et sportives la règlementation concernant les diplômes d'état des professionnels de cette discipline a évolué[19],[20]
Les diplômes d'État pour enseigner à titre professionnel sont ainsi les suivants :
La seconde catégorie de diplômes, permet d'enseigner la discipline à titre bénévole, ce sont les brevets dits « fédéraux » (BF). Ils sont mis en place par une fédération nationale comme la FFJDA ou la FSGT. Pour les fédérations sportives disposant d’un agrément ministériel ou mieux d’une délégation de pouvoirs, elles assurent la formation et le perfectionnement de leurs cadres. Elles peuvent bénéficier, à cet effet, de l'aide des établissements publics de formation mentionnés à l'article L. 211-1 du Code du sport français. Dans le domaine de l’enseignement pour les spécialités sportives qu'elle représente, une fédération nationale met en place le plus souvent les qualifications ci-dessous.
Les diplômes fédéraux d’enseignant bénévole de club (BF) :
Le brevet fédéral de judo-jujitsu 1er ou 2e degré délivré par la FSGT, les brevet fédéraux “certificat fédéral à l’enseignement bénévole" (CFEB) ou “animateur suppléant" (AS) délivrés par la FFJDA, permettent d'accéder à la formation au diplôme d'état BPJEPS.
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