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compositeur néerlandais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Josquin Baston aussi Joannes, Jean, Jo ou Josse, né vers 1515 et mort vers 1576, est un compositeur de l’école franco-flamande, et, peut-être, originaire des anciens Pays-Bas.
Naissance |
vers 1515 Pays-Bas des Habsbourg ( ? ) |
---|---|
Décès |
vers 1576 (?) |
Activité principale | compositeur |
Style | école franco-flamande |
Lieux d'activité |
Saint-Empire romain germanique : Pays-Bas des Habsbourg Archiduché d'Autriche Électorat de Saxe Principauté de Calenberg Autres régions : Royaume de Pologne Danemark Suède |
Éditeurs |
Sigismund Salblinger Tielman Susato Pierre Phalèse Guillaume van Vissenaken |
Il travailla sans doute dans les anciens Pays-Bas, car certaines de ses premières œuvres, dont des chansons sur des paroles néerlandaises, ont été publiées par Phalèse et Susato.
Le prénom de ce maître indiquerait une origine flamande et il se peut que Baston ne soit que la traduction française du nom de Vanderstock[1].
Les premières œuvres de Baston ayant été publiées à Anvers, chez Van Vissenaken et Susato, on peut croire qu’il habita cette ville vers le milieu du XVIe siècle[1].
Selon Fétis, dans sa Biographie universelle des musiciens, Baston fut quelquefois confondu avec Josquin des Prez[2].
Le style de composition de Baston ayant manifestement subi l’influence de la musique italienne, il se peut que le compositeur ait fait un voyage dans ce pays.
Il fut probablement au service du roi de Pologne, Sigismond II Auguste, dans la chapelle de sa cour à Cracovie vers 1552-1553. Peut-être est-il identique à un certain Johan Paston, de qui on sait qu’il fut actif entre 1559 et 1566 aux cours de Copenhague et de Stockholm. Il aurait également été au service des cours de l'Autriche, de Saxe et de Brunswick-Calenberg. On ignore quand et où il mourut.
Ses chansons et motets combinent l’expressivité et la charme avec l’emploi judicieux d’habiletés musicales telles que le canon. Il appliqua un large éventail de techniques contrapuntiques dans ses chansons, tandis que ses motets présentent des caractéristiques du style déclamatoire venu à la mode au milieu du XVIe siècle.
On trouve aussi de ses compositions dans différents recueils :
On a de lui douze motets latins de quatre à six voix, conservés dans les recueils RISM 15427, 15452, 15498, 155310, 155312, 155315, 15555, 15566, 15573, 15633 et dans Novi prorus et elegantis libri musici in quo continentur ... motecta … latinae, de 1561 (Düsseldorf, ouvrage perdu).
En outre, il a composé trois motets-chansons à trois voix [3].
Sigismund Salblinger incorpora quelques motets de Baston dans sa collection Concertus octo, sex, quinque et quatuor vocum, publiée à Augsbourg en 1545[2].
Une élégie, mise en musique à six voix, sur la mort d'un Lupus non identifié (Johannes Lupi ?) lui a été attribuée, apparemment sans motif, par Van Maldeghem[4] ; si l’attribution est correcte, on pourrait en déduire qu’il a été l’élève de Lupi. Dans cette composition, les deux voix du milieu répètent en canon le chant grégorien du Requiem six fois en contrepoint varié.
Il composa 29 chansons françaises, de trois à six voix, conservées dans des sources datant de 1543, de 1544, de 1545, de 1549, de 1550, de 1552, de 1553, de 1554, de 1556 et de 1562.
De surcroît, on connaît de Josquin Baston sept chansons à quatre voix et un à cinq voix sur des paroles néerlandaises, dont deux conservées dans différents manuscrits, mais pour la plupart transmises par des anthologies de la chanson néerlandaise : Het ierste musijck boexken mit vier partijen et Het tweetste musijck boexken mit vier partijen, recueillies et publiées par Tielman Susato à Anvers en 1551. De ses chansons sur des paroles néerlandaises, la seule composée pour cinq voix n’a pas été conservée dans son intégralité, et cela dans aucune des deux sources.
Les chansons de Josquin Baston sur des paroles néerlandaises (orthographe de Bonda[5]) :
Lodovico Guicciardini parle de lui comme de l’un des meilleurs musiciens des Pays-Bas de son époque. L’éminent musicologue Burney fait l’éloge des compositions de Baston en vantant leur souplesse, leur rythme, leur mélodie et les indications nettes du ton sur lequel elles doivent être jouées[1].
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