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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Joseph de Puniet de Monfort, né le au château de Ventalais, près de Montcuq (Lot), et mort le à Paris, est un aristocrate et officier français sous Napoléon. Il se fait opportunément appeler Joseph Monfort sous le Premier Empire, pour rétablir ensuite son nom complet avec les particules sous la Restauration.
Joseph de Puniet de Monfort | ||
Surnom | Monfort | |
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Naissance | Montcuq |
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Décès | (à 80 ans) Ancien 10e arrondissement de Paris |
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Origine | France | |
Arme | Génie | |
Grade | Maréchal de camp | |
Années de service | 1793 – 1838 | |
Commandement | Commandant des fortifications de Paris | |
Conflits | Campagne d'Italie | |
Faits d'armes | Bataille de la Marne | |
Distinctions | Chevalier de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Maréchal de camp (général de brigade). Élève des écoles militaires de Tournon (il y est cité comme meilleur sujet), Brienne, Mézière. Conseiller général du canton de Montcuq (Lot).
Jeune aristocrate, Joseph de Monfort a grandi dans une famille exclusivement militaire. Son grand-père Michel-Pierre de Puniet, seigneur de Fontauda (1682-1768) est colonel de cavalerie au régiment de Biron, son père, Arnaud-François de Puniet de Monfort (1729-1805), Cadet de Gascogne, sortit lieutenant de dragons en 1772 et est lieutenant de maréchaussée à Villefranche-Lauragais, et son oncle, Guillaume de Puniet de Cavensac est lui aussi officier d'infanterie.
Joseph de Puniet de Monfort entre comme cadet à l'école du génie de Brienne, ainsi que le fit Napoléon Bonaparte quelques années plus tôt.
Lieutenant du génie le , il mène une carrière dans cette arme. Il participe à la campagne d'Italie en 1799 et 1800. Chevalier de la Légion d'honneur le , il est incorporé en 1806 et 1807 dans la Grande Armée d'Allemagne et devient colonel le .
Il est créé chevalier de l'Empire le , confirmé par lettres patentes du . Il commande les fortifications de Paris de 1808 à 1812. Il participe ensuite à la campagne de Russie de 1812, en qualité de directeur du parc général du génie de la Grande Armée. Avec son ami le futur général-baron François Joseph Kirgener, ils sont les premiers à avoir posé le pied en Russie le , ayant traversé seuls le Niemen la veille de l'offensive. L'empereur l'apprenant, il les menace du peloton d'exécution pour cette incartade, leur bravoure et l'offensive aidant, cet épisode leur est finalement pardonné.
Joseph Monfort devient officier de la Légion d'honneur le . Pendant cette campagne, deux de ses lettres sont interceptées par les Russes ; une adressée (de Viasma, le ) à sa femme Eulalie-Placidie (née Hennet) et l'autre (de Smolensk, le ) à L.V. de Caux, chef du bureau du Génie au ministère de la guerre.
Après la mort du colonel Liédot, le colonel Joseph Monfort devient chef d'état-major du génie. Il l'est pendant la campagne d'Allemagne de 1813, jusqu'à la bataille de Leipzig, où il est suspendu pour avoir fait sauter prématurément le le pont de Lindenau. Après avoir demandé à Berthier la veille de jeter d'autres ponts sur l'Elster (Berthier refuse, l'Empereur ne l'ayant pas ordonné), il reçoit l'ordre du général Dulauloy de détruire le pont du moulin reliant Lindenau à Leipzig dès que les troupes françaises l'auront franchi. Constatant le désordre au cours du franchissement du pont, ignorant l'ordre dans lequel les corps d'armée se succèdent, il s'éloigne pour obtenir des précisions quant à l'ordre de passage des troupes. Il confie alors la mise à feu du pont miné à un caporal et à quatre sapeurs, qui de panique, le font sauter aux premiers coups de fusil. Le colonel Monfort ainsi que le caporal seront cités en conseil de guerre, mais l'affaire n'a pas de suite. Il est transféré alors à Mayence. Mais la place de Mayence est bientôt assiégée, et il reprend le commandement des troupes du génie de la ville jusqu'à la chute de l'Empire ( - ).
Louis XVIII le fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le . Il est promu maréchal de camp par le Roi le . Il est chargé alors du commandement du génie de la maison militaire du Roi. Il est nommé général de brigade par Napoléon, lors des Cent-Jours (par décret le ) (l'Empereur ne sachant pas sa nomination par Louis XVIII). Il prend ainsi le commandement du génie du 7e corps (la future armée des Alpes). En , avec les généraux Curial et Puthod, il porte au maréchal Gouvion Saint-Cyr la soumission de l'armée des Alpes.
En 1833, Il prend part à la commission d'Afrique sur les propositions du maréchal Soult au roi et est chargé des travaux du génie et des ponts et chaussées en Algérie. Il devient Grand Officier de la Légion d'Honneur le .
Il écrit ses « Mémoires », dont le manuscrit sera parfois prêté par son petit-fils, le général Léon Chambert pour compléter des ouvrages historiques de Paul Foucart, Arthur Chuquet, Lazare Carnot et Adolphe Thiers (correspondance du général Carnot) (ces Mémoires ont été réédités à l'initiative de l'un de ses descendants : Chambert-Loir, en série limitée à seule destination des autres descendants intéressés). Il reste inspecteur général des fortifications jusqu'en 1838.
Il meurt le , à Paris. Il est enterré au cimetière du Montparnasse.
Des divergences existent sur l'identité du Monfort inscrit sous le pilier nord de l'arc de triomphe. En effet, Jacques de Montfort, présumé être la personnalité du pilier nord a toujours eu son nom orthographié avec un « t ». L'architecte Jules-Denis Thierry, dans sa notice historique de l'Arc de Triomphe de 1847, fait aussi l'erreur en recopiant Monfort avec un « t ». Pour Joseph Monfort, les 2 orthographes ont été utilisées, bien que Monfort soit la véritable orthographe. En raison des services rendus par Joseph Monfort jusqu'en 1838 et des relations qu'il entretenait avec le Maréchal Soult, il est très probablement celui de l'arc de triomphe, ajouté par Soult en 1841.
Les armes de la famille de Puniet : d’or à la fasce de gueules, accompagné en chef d’un poignet fermé de sable et en pointe d’un lion passant du même, armé, lampassé et vilainé de gueules. Puniet ayant été parfois orthographié Pugnet
Figure | Blasonnement et livrée |
Armes anciennes
D’or à la fasce de gueules, accompagné en chef d’un poignet fermé de sable et en pointe d’un lion passant du même, armé, lampassé et vilainé de gueules |
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