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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pour les articles homonymes, voir Pagès.
Joseph Pagès, né le à Connaux, mort le à Lille, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
| Joseph Pagès | ||
 Représentation du chef de brigade Pagès (de dos) au combat de Juliers (1794) | ||
| Naissance | Connaux (Languedoc) |
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|---|---|---|
| Décès | (à 60 ans) Lille (Nord) |
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| Origine | France | |
| Arme | Cavalerie | |
| Grade | Général de brigade | |
| Années de service | 1781 – 1810 | |
| Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur |
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Il entre en service le , comme soldat au régiment d'Artois dragons, il est nommé brigadier le , maréchal des logis le et maréchal des logis chef le . Le , il devient sous-lieutenant et il participe à toutes les guerres de 1792 à l’an IX, aux armées de la Moselle, du Nord, de Sambre-et-Meuse, d’Allemagne, d’Angleterre, d’Italie, et dans le corps d’observation de l’armée du midi. Il est promu lieutenant le , et le 6, il se trouve avec un détachement de 25 hommes dans la forêt de Mormal, cerné par une infanterie très nombreuse, blessé d’un coup de feu au pied, il exécute une charge pleine de vigueur et d’audace, qui lui permet non seulement de se dégager, mais encore de faire plusieurs prisonniers à l’ennemi.
Il passe capitaine le , et le 18, il est choisi pour commander un détachement composé des plus braves soldats de tous les corps de cavalerie bloqués dans Maubeuge, avec pour consigne de traverser le camp ennemi avec le représentant du peuple Drouet. Le , il est nommé chef d’escadron, et le suivant, il est élevé au grade de chef de brigade au 12e régiment de dragons. Le , à la bataille de Fleurus, il exécute une charge brillante, qui contribue puissamment aux succès de cette bataille. Le , aux Quatre-Bras, il enlève quelques pièces de canon à l’ennemi, et lui fait un grand nombre de prisonniers, parmi lesquels se trouve un général autrichien. Le , à Juliers, avec 2 escadrons de son régiment, il tombe sur les autrichiens, en avant de la ville, leur reprend la position ainsi que plusieurs pièces que notre infanterie avait été obligée d’abandonner, et il tue de sa main un de leurs généraux. Le , à la bataille de Novi, il est blessé de deux coups de feu, l’un à l’épaule, l’autre au menton.
De l’an X à l’an XI, il tient garnison à Lodi, et de l’an XII à l’an XIII, il est affecté à l’armée des côtes de l’Océan. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , officier de l’ordre le , et à ce titre électeur du département du Gard. En l’an XIV, il fait la campagne d’Autriche, au sein de la 3e division de dragons de la réserve de cavalerie de la Grande Armée, et sa brillante conduite à la bataille d’Austerlitz, lui mérite sa promotion au grade de général de brigade le .
De 1806 à 1809, il fait les campagnes de Prusse, de Pologne et d’Allemagne. Il est blessé et fait prisonnier à la bataille de Sacile le [1]. Le , il est employé au dépôt de cavalerie de la Grande Armée à Passau, et il est créé baron de l’Empire le [2]. Le , son état de santé l’oblige à prendre sa retraite.
Il meurt le , à Lille.
| Figure | Nom du baron et blasonnement |
|---|---|
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Armes du baron Joseph Pagès et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur
Coupé le premier parti de sinople au casque d'argent ; et de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; le deuxième d'azur à la tour d'argent, sommée d'un cheval issant d'or et adextrée et sénestrée d'une branche d'olivier en pal d'argent - Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement. |
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