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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Joseph Claussat ( Pont-du-Château - La Ferté-Vidame) est un homme politique français du début du XXe siècle, député socialiste du Puy-de-Dôme de la Troisième République.
Joseph Claussat | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (14 ans, 4 mois et 22 jours) |
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Élection | |
Réélection | 26 avril 1914 16 novembre 1919 11 mai 1924 |
Circonscription | Puy-de-Dôme |
Législature | Xe, XIe, XIIe et XIIIe (Troisième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Noël Chamerlat |
Maire de Châteldon | |
– (17 ans) |
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Prédécesseur | Pierre Rivet-Servagnet |
Successeur | Jean Pouzier |
Conseiller général du Puy-de-Dôme | |
– (18 ans) |
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Circonscription | Canton de Châteldon |
Prédécesseur | Camille Thave |
Successeur | Ernest Laroche |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pont-du-Château |
Date de décès | (à 51 ans) |
Lieu de décès | La Ferté-Vidame |
Résidence | Puy-de-Dôme |
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Il est le fils de Joseph Claussat (, Pont-du-Château-, Clermont-Ferrand) et d'Élisabeth Dassaud .
Joseph Claussat père s'engage à 18 ans au 3e régiment de zouaves, il fait les campagnes d’Algérie et du Mexique.
Il épouse le Elisabeth Dassaud fille d’un aubergiste de Châteldon. Le couple aura huit enfants dont :
Docteur en médecine, il est élu conseiller municipal de Châteldon puis nommé maire en 1881, il le restera jusqu’en 1891 Il est élu conseiller général en 1883, l’élection ayant été annulée, il est réélu en 1884.
Il est nommé inspecteur des enfants de l'Assistance publique de l’Indre en 1890 puis en Savoie en 1895 puis dans le Puy-de-Dôme en 1901.
Joseph Claussat père avait été initié à la loge maçonnique de Clermont fondée en 1868 Les enfants de Gergovie du Grand Orient de France. Ses deux fils le seront également.
Il étudie au collège de Thiers puis au lycée de Châteauroux.
Inscrit à la faculté de médecine de Clermont puis de Lyon, il est reçu docteur en médecine en 1899.
Pendant ses études de médecine, il rejoint le comité révolutionnaire de Clermont en 1894 et est initié à la franc-maçonnerie.
Il est élu conseiller général du canton de Châteldon en . De nombreuses réclamations sont introduites en Conseil d’État en raison de pression de la famille qui règne à travers le canton. Il y aura même contestation sur une fausse lettre de soutien du député Noël Chamerlat. Son élection est entérinée en mai 1908 alors qu’il est élu maire de Châteldon le même mois. Il le restera jusqu’à sa mort.
Le ,se qualifiant de candidat des pauvres il est élu député de Thiers à la suite du décès du député Chamerlat survenu le . Son élection vaut plébiscite et il obtient 12 343 voix contre seulement 704 voix à M. Guillemin et 31 voix à M. Cotillon, sur 13.888 votants. En 1914, il l'emporte au premier tour face à M. Thave (9 525 voix contre 7 342). Il sera reconduit dans ses fonctions au scrutin de liste en 1919 et 1924. Il siège à la commission de l'agriculture et à la commission de l'hygiène.
Le , il épouse une savoyarde, Marguerite Sacouman (, à Genève - ). Le couple n'aura pas d'enfants.
Il meurt brutalement d'une hémorragie cérébrale lors d’une partie de chasse le à La Ferté-Vidame près de Chartres, à l'âge de 51 ans. Sa femme se suicidera trois jours plus tard.
Son buste figure à l'entrée de Châteldon où une rue porte son nom. Un monument lui est également consacré à Ris sur le chemin de Châteldon à Bancherelle
Des rues portent également son nom à Chamalières, Puy-Guillaume, Thiers, Clermont-Ferrand et des places à Billom et Royat.
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