Remove ads
homme politique américain, maire de Chicago (1815-1888) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
John Wentworth, surnommé « Long John », né le à Sandwich (New Hampshire) et mort le à Chicago (Illinois)[1], était un homme politique américain, membre du Parti démocrate (1843–1855) et du Parti républicain (1857). Il a été le rédacteur en chef du Chicago Democrat[2], maire de Chicago à deux reprises[3], et membre à six termes de la Chambre des représentants des États-Unis[4].
John Wentworth | ||
John Wentworth | ||
Fonctions | ||
---|---|---|
19e maire de Chicago | ||
– (11 mois et 27 jours) |
||
Prédécesseur | Thomas Dyer | |
Successeur | John Charles Haines | |
21e maire de Chicago | ||
– (1 an, 1 mois et 14 jours) |
||
Prédécesseur | John Charles Haines | |
Successeur | Julian Sidney Rumsey | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Sandwich (New Hampshire, États-Unis) | |
Date de décès | (à 73 ans) | |
Lieu de décès | Chicago (Illinois, États-Unis) | |
Sépulture | Cimetière de Rosehill | |
Nationalité | Américaine | |
Parti politique | Parti démocrate (1843–1855) Parti républicain (1857) |
|
Père | Paul Wentworth | |
Conjoint | Roxanna Marie Loomis | |
Enfants | Roxana Atwater Wentworth | |
Diplômé de | Dartmouth College | |
Résidence | Chicago | |
|
||
|
||
Maire de Chicago | ||
modifier |
John Wentworth mesurait 1,98 m de haut et pesait plus de 136 kg[5]. Il buvait au moins une pinte de whisky par jour et mangeait de 30 à 40 aliments différents en un seul repas.
Après avoir grandi dans le New Hampshire, il a emménagé dans la ville de Chicago en 1836, alors en pleine expansion, où il a fait sa vie d'adulte. Après s'être retiré de la politique, il a écrit une généalogie en trois volumes de la famille Wentworth aux États-Unis.
Wentworth est né le à Sandwich, petite ville du centre de l'État du New Hampshire. Il a fait ses études à la New Hampton School[6] à l'Institut littéraire de New Hampton, à l'académie de Dudley Leavitt[7] et à l'université privée de Dartmouth College, diplômé de ce dernier en 1836[8].
Plus tard cette année-là, Wentworth a rejoint une vague d'immigrants à destination de l'ouest et a déménagé à Chicago, arrivant dans la ville le 25 octobre 1836[9]. Il est devenu rédacteur en chef du premier journal de Chicago, le Chicago Democrat, dont il est finalement devenu le propriétaire et l'éditeur[9]. Wentworth a été admis au barreau en 1841[9].
Il a ouvert un cabinet d'avocats et est entré en politique. Il était un partenaire commercial du financier de l'Illinois Jacob Bunn, et les deux hommes furent deux des fondateurs de la Chicago Secure Depository Company[9].
En 1844, il épouse Roxanna Marie Loomis avec laquelle il aura une fille.
Wentworth a commencé son engagement politique en tant que démocrate jacksonien et a promu ces opinions au sein du Parti démocrate de Chicago[10]. Après avoir soutenu la candidature à la mairie de William Butler Ogden en 1837 (le premier maire dans l'histoire de Chicago[11]), il lança son journal Chicago Democrat dans la foulée pour soutenir la candidature d'Ogden. Par la suite, il a été nommé par Odgen pour occuper le poste d'imprimeur de la ville.
Après être devenu actif dans la politique démocrate, Wentworth a été élu à la Chambre des représentants des États-Unis, où il a servi pour un total de six mandats, dont cinq en tant que démocrate : (4 mars 1843 - 3 mars 1851 et 4 mars 1853 - 3 mars 1855).
Il est retourné à Chicago et s'est affilié au Parti républicain. Wentworth a été élu maire pour la première fois lors de l'élection du maire de Chicago en 1857 ; il a servi deux mandats, de 1857 à 1858[12] et de 1860 à 1861[13],[14] (étant élu pour son deuxième mandat lors de l'élection du maire de Chicago en 1860, succédant au démocrate John Charles Haines[15] qui se retira de la vie politique). Lors de son deuxième mandat, il s'est de nouveau affilié au Parti démocrate.
Lorsqu'il était à la tête de l'administration de Chicago, il s'engagea dans la répression de la prostitution dans la ville et engagea des espions pour déterminer qui fréquentait les bordels de Chicago[16]. En 1857, Wentworth a mené un raid sur « les Sands », le quartier chaud de Chicago, qui a entraîné l'incendie de la région.
Wentworth a siégé au Chicago Board of Education[17], le département chargé de la gestion des écoles publiques dans la ville de Chicago.
En 1864, Wentworth se présenta à nouveau au Congrès, en tant que républicain, et fut élu pour son dernier mandat, du 4 mars 1865 au 3 mars 1867. Pendant qu'il était à la Chambre des représentants, il y eut un vote controversé pour régler une question de frontière entre les États du Wisconsin et de l'Illinois, le Wisconsin revendiquant des terres jusqu'à la pointe du lac Michigan. On a promis à Wentworth que s'il votait pour céder les terres, y compris Chicago, à l'État du Wisconsin, il serait nommé au Sénat américain. Wentworth déclina l'offre[18].
Après avoir pris sa retraite, à partir de 1868, Wentworth vécut jusqu'à sa mort dans sa propriété au 5441 South Harlem Avenue à Chicago. Il possédait environ 5 000 acres (soit 20 km2) de terrain dans ce qui fait aujourd'hui partie du quartier de Garfield Ridge à Chicago.
En 1878, il écrivit une généalogie en trois volumes de la famille Wentworth aux États-Unis intitulée The Wentworth Genealogy. Il relate l'ascendance de l'aîné William Wentworth, le premier de cette famille en Nouvelle-Angleterre, et ses cinq premières générations de descendants dans le « Nouveau Monde ». Les deuxième et troisième volumes traitent des nombreux descendants de "l'Ancien" et d'autres du nom. John était un quatrième arrière-petit-fils de William.
John Wentworth meurt le 16 octobre 1888 à 73 ans. Il est enterré au cimetière de Rosehill à Chicago[19]. Selon ses dernières volontés, un obélisque en granit de 18,28 mètres de haut (60 pieds), importé du New Hampshire sur deux wagons de chemin de fer, a été érigé sur sa pierre tombale[19]. À l'époque, il s'agissait de la plus haute pierre tombale du Midwest[20].
Plus tard, son neveu Moses J. Wentworth s'occupa de ses affaires et finira par gérer également sa succession.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.