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personnalité politique allemande De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Johannes R. Becher, né le à Munich et mort le à Berlin-Est, est un homme politique, écrivain et poète allemand. Membre du Parti socialiste unifié d'Allemagne, il est ministre de la Culture au sein du gouvernement de la République démocratique allemande de 1954 à 1958. Il est également connu pour avoir écrit les paroles de l'hymne national de la RDA, Auferstanden aus Ruinen.
Johannes R. Becher | |
Johannes R. Becher à Leipzig, en 1951. | |
Fonctions | |
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Ministre est-allemand de la Culture | |
– (4 ans, 8 mois et 8 jours) |
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Prédécesseur | Poste créé Werner Naumann (indirectement) |
Successeur | Alexander Abusch |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Munich (Empire allemand) |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | Berlin-Est |
Nationalité | est-allemande |
Parti politique | SED |
Conjoint | Lilly Becher |
Profession | Écrivain, poète |
Distinctions | Prix national de la République démocratique allemande (1950) Docteur honoris causa de l'Université Humboldt de Berlin (1951) |
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Johannes Robert Becher est le fils d'un magistrat aux principes rigoureux dont il se démarque dès sa prime jeunesse[1]. En 1910, Il survit à une tentative de suicide impliquant aussi sa bien aimée qui décède de ses blessures[2].
De 1911 à 1918, il étudie la philologie, la philosophie et la médecine à Munich, Berlin et Iéna[2].
En 1911, il publie son poème der Ringende (le lutteur), un hymne à l'écrivain Kleist qu'il admire, et en 1914 le recueil Verfall und Triumpf (décadence et triomphe), dans lequel il attaque l'ordre social de son époque[1]. En 1916, un extrait de ses poèmes intitulés Verbrüderung (Fraternité) est consacré à Émile Zola[3].
En 1917, Johannes R. Becher adhère au Parti social-démocrate indépendant d'Allemagne (USPD), en 1918 au Spartakusbund et en 1919 au Parti communiste d'Allemagne (KPD). La même année, il publie son recueil de poèmes An Alle (À tous)[2].
La parution de son roman anti-guerre Levisite oder Der einzig gerechte Krieg en 1925 lui vaut d'être accusé de « haute trahison littéraire », accusation abandonnée en 1928 sous la pression nationale et internationale.
En 1932, il devient collaborateur du journal du KPD Die Rote Fahne.
Après l'arrivée au pouvoir des nazis en 1933, Becher émigre à Prague puis à Paris. Il est déchu de sa nationalité en 1934. Réfugié à Moscou un an plus tard, il est rédacteur en chef de la revue allemande de l'exil Internationale Literatur - Deutsche Blätter[2].
En 1940, il publie un roman autobiographique intitulé Abschied (Adieu).
Il participe à la création en 1943 de l'organisation de résistance au nazisme Nationalkomitee Freies Deutschland. Il rentre à Berlin en et cofonde le Kulturbund zur demokratischen Erneuerung Deutschlands, dont il est le premier président. En outre, il fonde la maison d'édition Aufbau-Verlag, la revue culturelle mensuelle Aufbau, l'hebdomadaire Sonntag ainsi que la revue littéraire Sinn und Form[1].
En 1946, il adhère au Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED). Il écrit en 1949 le texte de l'hymne de la République démocratique allemande, Auferstanden aus Ruinen, texte pour lequel il reçoit le prix national en 1950[2].
De 1953 à 1956, Johannes R. Becher est président de l'Académie des arts, qu'il a cofondée en 1950.
De 1954 à 1958, il est le premier ministre de la culture de la RDA.
Johannes R. Becher meurt le . Sa tombe d'honneur (Ehrengrab) se trouve au cimetière de Dorotheenstadt à Berlin[4].
Il était marié à la journaliste Lilly Korpus.
En 1960, une statue représentant le poète est réalisée par le sculpteur Fritz Cremer sur commande du ministère de la culture. Celle-ci se trouve dans le parc de Pankow (Bürgerpark Pankow), quartier de Berlin où résidait Johannes R. Becher[5].
En 1961 est créée la Médaille Johannes-R.-Becher pour récompenser des personnes dans les domaines des arts, de la culture, des sports et des loisirs[6].
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