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savant allemand (1709-1755) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Johann Georg Gmelin (, Tübingen - , Tübingen) est un explorateur, botaniste et chimiste wurtembergeois.
Naissance |
Tübingen (Duché de Wurtemberg) |
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Décès |
Tübingen (Duché de Wurtemberg) |
Nationalité | wurtembergeois |
Domaines |
Botanique Chimie |
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Renommé pour | Participation à la Grande expédition du nord |
Johann Georg Gmelin est le fils d'un apothicaire, il est né dans le sud ouest de l'Allemagne. Après avoir reçu un enseignement à domicile, il entre à l'âge de 13 ans à l'Université Eberhard Karl de Tübingen. Diplômé de l'université de Tübingen à 17 ans, il est recommandé auprès de Pierre le Grand qui vient de créer l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg[1]. En 1731, il y obtient la chaire de chimie et d'histoire naturelle.
Il participe avec Gerhard Friedrich Müller, dès à la Deuxième expédition du Kamtchatka de Vitus Béring. Les deux hommes remonteront l'Irtych jusqu'à Oust-Kamenogorsk, visiteront Tomsk, Ienisseï, Krasnoïarsk et Irkoutsk (8 mars 1735), traverseront le lac Baïkal et rejoindront Tchita et Nertchinsk avant de revenir hiverner à Irkoutsk[2]. Le 26 janvier 1736, toujours avec Müller et rejoint par Louis de la Croyère, ils descendent la Léna jusqu'à Yakoutsk où ils retrouvent Béring et Tchirikov[3]. Mais en désaccord avec Béring, ils obtiennent en 1737 une autonomie entière[4].
Après avoir envoyé leur plus brillant élève au Kamtchatka, Stepan Kracheninnikov et tandis que la Croyère part pour Olenek où il doit faire des mesures astronomiques, ils se rendent, accompagné de leur interprète Jakob Lindenau, à Irkoutsk pour y passer l'hiver. Ils reçoivent le soutien demandé avec l'arrivée en 1739 des scientifiques Georg Wilhelm Steller et Johann Eberhard Fischer (de)[4]. Ils voyagent alors le long de l'Ienisseï et, à Krasnoïarsk, pour la première fois, leur route se sépare[5].
Gmelin étudie alors la flore des steppes de la Baraba, des régions de Krasnoïarsk, Tomsk, Tara et Tioumen et d'une partie de l'Oural. Il rejoint Müller à Tourinsk et est de retour avec lui à Saint-Pétersbourg le 14 [5]. Leur moisson, en particulier en zoologie, botanique et minéralogie, sera remarquable[2]. Malheureusement une grande partie des travaux de Gmelin disparaitront dans l'incendie de la maison où il demeure à Yakoutsk[4].
En 1747, il revient à Tübingen et, deux ans plus tard, obtient les chaires de botanique et de chimie. Il publie notamment un ouvrage sur la flore de Sibérie (Flora Sibirica, 4 volumes, 1747-1749) qui lui vaut un oukase pour trahison de la Russie le 30 septembre 1748 puis son journal Reise durch Sibirien (en quatre volumes) qui montre la corruption de l'administration tsariste. Ce journal sera pratiquement aussitôt traduit en hollandais puis en français et banni de Russie[5].
Il meurt des suites d'une longue maladie le 20 mai 1755[5].
Il est l'oncle de Johann Friedrich Gmelin (1748-1804), chimiste et naturaliste allemand.
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