Johan Galtung

Biographie
Naissance	24 octobre 1930; Oslo
Décès	17 février 2024 (à 93 ans); Bærum
Nom de naissance	Johan Vincent Galtung
Nationalité	norvégienne
Formation	Université d'Oslo (doctorat)
Activités	Mathématicien, professeur d'université, sociologue, politologue, écrivain
Père	August Galtung (d)
Mère	Helga Holmboe (d)
Conjoint	Ingrid Eide (en) (de 1956 à 1968)
Enfant	Andreas Galtung (d)
A travaillé pour	Université de Groningue; Université Sōka; Université Chūō; Université chrétienne internationale; Université Kwansei Gakuin; Université de Ritsumeikan
Membre de	Académie norvégienne des sciences et des lettres
Condamné pour	Insoumission
Distinctions	Liste détaillée Right Livelihood Award (1987); Humanist Prize (1988); Prix Jamnalal-Bajaj (1993); Premio Brage en la literature non-fictionelle (2000); Prix de l'association norvégienne de sociologie (d) (2001); Docteur honoris causa de l'université d'Alicante (2002); Prix commémoratif Erik Bye (d) (2011); Docteur honoris causa de l'université complutense de Madrid (2017)

Johan Galtung, né à Oslo le 24 octobre 1930 et mort le 17 février 2024 à Bærum^[1], est un sociologue et mathématicien norvégien connu comme le fondateur de l'irénologie, science de la paix.

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Il développe une définition positive de la paix (paix positive) qui inclut la recherche d’une justice sociale et la lutte contre toute « violence structurelle » qui résulte de la pratique du pouvoir étatique^[2].

Il est le fondateur et le directeur de « Transcend », un réseau pour la transformation des conflits par des moyens pacifiques.

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Études en mathématique et sociologie.
Incarcéré pour refus d'effectuer le service militaire en Norvège.
Fondation de l'institut de recherche de paix, Oslo en 1959.
Création d'un journal de la recherche de paix, le Journal of Peace Research, en 1964^[2].

Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

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« Il n'y a pas de mauvais hommes, que de mauvaises idées. L'idée qu'il y a de mauvais hommes est mauvaise. »

1987, prix Nobel alternatif (Right Livelihood Award).
1988, (no) Humanistprisen de la Association humaniste norvégienne.
1993, prix international Jamnalal Bajaj à Bombay, pour la promotion des valeurs gandhiennes.
2000, prix norvégien Brage, pour sa contribution à la littérature scientifique.

En anglais

(en) Peace by peaceful means. Peace and conflict, Development and Civilisation, Londres, Sage, 1996, 275 p.

En français

Transformation des conflits par des moyens pacifiques : (La méthode du dépassement), Genève, United Nations, 1998, 37 p.
Alternatives à la course aux armements nucléaires : Dix propositions pour une politique de paix dans les années 80, Alternatives non-violentes, 1983
Allocution prononcée à Paris lors de la réception à l'UNESCO des Marcheurs pour la Paix (Pérouse - Assise), 6 août 1981 ; paru dans Bulletin of Peace Proposals, vol. 12, n° 4, 1981 ; traduit dans Alternatives non-violentes, n° 50, décembre 1983, pp. 56-60.

En allemand

Neue Wege zum Frieden - Konflikte aus 45 Jahren: Diagnose, Prognose, Therapie, Minden, Bund für soziale Verteidigung, 2003
Die Zukunft der Menschenrechte, Munich, Campus, 1999
Die andere Globalisierung, Münster, agenda Verlag, 1998
Friede mit friedlichen Mitteln, Opladen, Leske und Budrich, 1998
Menschenrechte - anders gesehen, Francfort/Main, Suhrkamp, 2^e édition, 1997
Von China lernen? Opladen, Westdeutscher Verlag, 1978 (avec Fumiko Nishimura)
Strukturelle Gewalt, Reinbek, Rororo, 1975

Johan Galtung à Genève en 1992.
Johan Galtung à Kilinochchi en 2004/2005.
Johan Galtung à Stavanger en 2008.

[1]
(nb) NRK, « Fredsforsker Johan Galtung er død », sur NRK, 17 février 2024 (consulté le 19 février 2024)
[2]
« Paix positives et durables », sur espace-mondial-atlas.sciencespo.fr, 28 septembre 2018 (consulté le 27 novembre 2023)

Geseko von Lüpke et Peter Erlenwein (trad. de l'allemand), "Nobel" alternatif, 13 portraits de lauréats, Sète, La Plage, 2008, 213 p. (ISBN 978-2-84221-191-2), p. 173 à 183
Tanja Vujić, « Une confédération regroupant la Serbie, le Kosovo et l’Albanie verra le jour d’ici 50 ans », in : Revue en ligne, sur balkans.courriers.info, Le Courrier des Balkans, 2010 (consulté le 24 février 2010)

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Articles connexes