Détail de la page de titre du recueil Het Brussels klucht-tooneel: bestaende in verscheyde eerlycke bly-spelen, vermaeckelycke historien, natuers verborgentheden ende meer andere dinghen weerdigh om lesen (Les Farcesbruxelloises, comprenant différentes comédies honnêtes, des histoires comiques, des natures cachées et bien d'autres choses qui valent la peine d'être lues), farces publiées à Amsterdam en 1700, également en vente à Bruxelles, chez Joan de Grieck, libraire au Marché aux grains, proche du Mout-huys.
On connaît de lui la pièceDe gedwonghe Griet (Marguerite forcée), datant du milieu du XVIIesiècle, et son Dolenden pelgrim (Le Pèlerin errant) de 1670, dans lequel il personnalise les sept péchés capitaux.
À partir de 1675, cet auteur bruxellois, dont le nom de famille suggère une origine grecque (lointaine?)[1], crée plusieurs pièces de théâtre, dont la plupart sont réunies dans un seul ouvrage, publié à Bruxelles en 1700 et intitulé Het Brussels klucht-tooneel bestaende in verscheyde eerlycke blyspelen, vermaeckelycke historie, natuers verborgentheden, ende meer andere dinghen weerdig om te lezen[2],[3].
Parmi les pièces de théâtre qu'il nous a laissées, on trouve également De ghedempte hooghmoedt ofte hoevaerdige bedroghe maeght[4], dont l'introduction évoque la «paix si longtemps désirée»[5] et conclue en 1697.
Selon la critique, ses pièces excellent plutôt par l'esquisse psychologique des caractères que par leur originalité[6].
Dans ses poèmes, Joan de Grieck, comme son frère, le poète néerlandais[7]Claudius (1625-vers 1670), se rapproche d'un Jacob Cats, comme ce serait d'ailleurs le cas de plusieurs auteurs brabançons de cette époque. Toutefois, lorsque l'on compare les frères De Grieck à leur exemple illustre, on aurait tendance à leur reprocher un manque d'éloquence et de contenu[8].
Trois de ses farces bruxelloises sont publiées à Anvers en 1924 par Paul de Keyser[9].
Œuvres de Joan de Grieck
Den uytghetapten koopman ofte misluckten dragonder, sans date
Les Farces bruxelloises, contenant différentes comédies honnêtes, des histoires comiques, des natures cachées et bien d'autres choses bien d'autres choses qui valent la peine d'être lues.
Johannes Godefridus Frederiks et Frans Josef Peter van den Branden, Biographisch woordenboek der Noord- en Zuidnederlandsche letterkunde, Amsterdam, L.J. Veen, 1888-1891, p.296-297.
Maxim Kröjer et Antonin van Elslander, De Nederlandse en Vlaamse auteurs van middeleeuwen tot heden met inbegrip van de Friese auteurs (réd. Gerrit Jan van Bork et Pieter Jozias Verkruijsse), Weesp, De Haan, 1985, st/bork001nede01_01/bork001nede01_01_0499.php p.231-232.
Les auteurs français parlent souvent de la langue flamande au lieu de celle néerlandaise lorsqu'ils parlent des Pays-Bas méridionaux; apparemment pour des raisons politiques.