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Joachim de Surian, seigneur de Bras, est un négociant et armateur marseillais né le à Marseille et mort dans la même ville le .
Premier échevin de Marseille | |
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Député du commerce (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Activités | |
Famille | |
Parentèle |
Jean-Baptiste Surian Alfred de Surian (arrière-petit-fils) |
Propriétaire de |
Hôtel Joachim de Surian (d) |
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D'une ancienne famille établie à Saint-Chamas, parent de Jean-Baptiste Surian[1], Joachim de Surian est le fils de Jean Surian, bourgeois de Marseille, et de Catherine Bertin. Il est baptisé le 8 février 1697 en l'église Notre-Dame-des-Accoules.
Envoyé par son père à l'âge de dix-sept ans dans le Levant pour le négoce, il se constitue une immense fortune à Constantinople, dont il est l'un des principaux représentants du commerce des Échelles. Député de la nation française à Constantinople, il y gère durant quelque temps le consulat de France et y épouse en 1727 Luce Fabre, fille de Jean-Baptiste Fabre, ambassadeur de France en Perse.
En 1734, il épouse en secondes noces Jeanne Sauvaire, fille de Pierre Dominique Sauvaire et de Dorothée Borelly, et tante de Pierre Dominique François Xavier Sauvaire, de qui naissent dix enfants. Il est l'arrière-grand-père d'Alfred de Surian et l’ancêtre du maire Antoine de Jessé-Charleval et du commandant Gustave de Surian.
Il devient conseiller en 1733, second échevin en 1736, puis premier échevin de Marseille en 1758. Il est également député du Commerce.
Il fait don au roi de ses dix vaisseaux pour l'expédition de Mahon et organise des corps de volontaires pour contribuer à la défense des côtes menacées par les Anglais. Il permet de sauver la ville de Marseille du danger de la disette en 1777 au moyen d'approvisionnements sagement accumulés et cédés au prix de revient[2].
En novembre 1777, le roi Louis XVI lui accorde des lettres de noblesse, en récompense des services nombreux et signalés qu'il a rendus à son pays pendant de longues années.
Il se fait construire un vaste hôtel particulier, à l'actuel no 30 de la rue Grignan à Marseille[3],[4].
À son décès, il laisse à chacun de ses fils un million de livres et à chacune de ses six filles 137 000 livres.
L'abbé Rosne indique qu'il montre « une charité inépuisable ; sa bourse était toujours ouverte aux parents, aux amis, aux pauvres surtout ».
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