Il considère la nature même de son parcours comme un art où chaque attitude, chaque action, chaque expérience, chaque orientation de sa vie participe à son activité artistique.
Référencé comme un compositeur issu du bruitismefuturiste[2], il poursuit une recherche sur le contexte de la présentation de ses œuvres (environnement, objets sonores …)[3] et sur les notions de géophonies & hétérotopies acousmatiques.
Les travaux qu'il effectue sur les «espaces sonores autres»: écosystèmes virtuels aux structures complexes (composés de matières sonores non vivantes provenant toutes de la synthèse sonore) et caractérisés par un très large spectre de fréquences variables; génèrent une errance musicale initiatique - hors du temps et hors frontières - à dimension illimitée et temporaire.
Ses préoccupations envers les grands mythes de l’humanité, la mémoire poétique du travail et des machines de l’homme, ses collaborations artistiques multiformes l’ont amené à présenter son «Odyssée», ses «instants sonores», ses «Jeux & Variations MiDi», des performances live electronic, des concerts d’avions ou de tracteurs agricoles et des événements pluridisciplinaires … dans de nombreux festivals et manifestations internationales dans le monde entier (Japon, Russie, Canada, USA, Chine, Cameroun, Israël, Corée, Mexique …) ainsi que dans la majeure partie des pays européens.
À Paris, il a été le co-directeur artistique du VIA Festival (1993-2002) et co-fondé en 1994 le PAN Network[4].
En Bourgogne, il dirige depuis 1995 le CRANE lab (pôle recherche • hétérotopie, art, éthique de l'art et régénération)[5].
«gê» (CRPr011 - EAN/UPC: 8447098079907)
«Au-delà des 20.000Hz» (CRPr025 - EAN/UPC: 4066218959680)
«l'Odyssée» part 3 (CRPr019 - EAN/UPC: 4061798362141)
«Pièces et Miniatures pour UNE GUITARE ÉLECTRIQUE SEULE» (CRPr001 - EAN/UPC : 7630037941651)
«l'Odyssée» part 2 (CRPr015 - EAN/UPC: 7630037940487)
«Thèkè» (CRPr007 - EAN/UPC: 0642738918969)
«l'Odyssée» part 1 (CRPr006 - EAN/UPC : 0642738918723)
"(…) se développe depuis plusieurs années, une mouvance manifestant une tendance résolument indépendante et affirmant une démarche à la fois contemporaine et alternative. Au sein de cette dissidence se retrouvent de jeunes musiciens souvent très différents qui ont tous choisi d'emprunter des chemins de traverses. Laissant de côté les préoccupations théoriques des académies, ils reconsidèrent l'idée même de nouveauté non plus en termes d'une quête sans fin de nouvelles sonorités par le biais technologique, mais plutôt dans le concept d'intégration de données extra musicales, d'interférence à des environnements, de recyclage et de détournement d'objets sonores, introduisant souvent un second, voire un troisième degré. L'abstrait partage alors avec l'imaginaire en laissant une place à la densité poétique exprimée et à la réalité du monde. Le quotidien peut alors devenir le plus insolite et l'inouï se faire familier. (…) ces personnalités fortes ont également en commun le fait de développer à côté de leur projet artistique personnel, une importante activité visant à prendre en charge et à promouvoir la diffusion de ce genre musical dans ses contours non officiels. Ceci a pris la forme du label Metamkine pour Jérôme Noetinger, du Festival VIA pour Jean Voguet et de l'émission radiophonique Epsilonia pour Carole Rieussec et Jean-Christophe Camps." (Bruno Heuzé, Revue Crystal, Zones d'actions concrètes, Éditions K-VOX/CEZAME, 1993, p. 72)
"La postérité du futurisme est perceptible dans d’autres domaines. En musique Cage affirme que le manifeste de Russolo l’Art des bruits, par la richesse de ses propositions, a été pour lui, dès les années trente, «d’un grand encouragement». (…) L’Anglais Trevor Horn, qui fonde le groupe The Art of Noise, ou les français Nicolas Frize, Jean Voguet et Jean-Marc Vivenza se réclament d’un héritage idéal du bruitiste futuriste." (Giovanni Lista, Le Futurisme, Editions Saint-André des Arts, 2000, p . 202.)
"(…) une recherche très poussée de nouveaux matériaux musicaux et une utilisation de l'espace comme élément constitutif du "concert". Dans les trois cas, la prise en charge de l'environnement et de ses objets sonores est capitale. Son intérêt pour la performance (…) lui a surement ouvert la voie vers l'éphémère, l'unique, l'inhabituel. (…) encore une particularité de taille le public était intégré dans l'environnement, pouvait circuler et participer émotionnellement au déroulement de l'action. Il écoutait, regardait, se laissait imbiber par la qualité plastique de l'espace musical et objectuel." (Egidio Alvaro, "Revue Ligeia N° 7-8, Airs d'escadrille", 1990)