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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Ricardon, né le à Morez et décédé le à Besançon[1], est un peintre français[2] figuratif.
Naissance | |
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Décès |
(à 93 ans) Besançon |
Nom de naissance |
Jean Louis Félicien Ricardon |
Nationalité | |
Activités | |
Autres activités | |
Formation | |
Maître | |
Élève |
Ses parents dirigent l'entreprise familiale de peinture et décoration[3].
En 1938, son père, qui craint d'être mobilisé si la guerre est déclarée, l'inscrit (sur dispense exceptionnelle car il est trop jeune) à l'École de peinture décorative de Reims, afin qu'il acquière la compétence nécessaire pour diriger l'entreprise en son absence. Il y entre en et remporte, en 1939, à 14 ans, le titre de meilleur artisan de France (il est, de plusieurs années, le plus jeune candidat)[3].
Entre 1944 et 1950, il étudie la peinture et obtient un diplôme à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Eugène Narbonne.
« Venu du Jura à Paris après l'expérience des années d'occupation et de clandestinité (il est réfractaire au STO), Jean Ricardon y passe un temps d'ouverture et de formation, de rencontres et de découvertes esthétiques[3]. »
— G. Viatte
Il se présente à plusieurs concours où il se distingue : prix Chenavard (1947), deuxième logiste du prix de Rome (1948), prix Rocheron (1951). Puis, ses études terminées, il décide de rentrer à Morez pour aider son père dans l'entreprise familiale[3]. Il consacre tout son temps libre à sa peinture, de plus en plus influencé par les maîtres du XXe siècle (Picasso, Mondrian, Malévitch).
En 1950, il épouse Suzanne, une jurassienne rencontrée aux Beaux Arts de Paris. Leur fils naît en 1954[4].
La même année, il est nommé professeur de peinture à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Besançon[3]. Il partage désormais sa vie professionnelle entre ses travaux personnels et l'enseignement pour lequel il se passionne et dans lequel il s'implique totalement.
Il prend sa retraite à 65 ans, en 1989[4]. Jusqu'à ses 90 ans, il continue à peindre dans son atelier de Besançon[4].
Il décède le [1].
Il restera toute sa vie un peintre figuratif. Même si son style évoluera rapidement vers l'abstraction, il conservera toujours des thèmes figuratifs, notamment le visage[5].
En 1947, il fait le choix de renoncer à l'utilisation de la couleur, qu'il considère comme une facilité, en limitant sa palette au blanc et au noir[6].
« L'essentiel, pour moi, aura été le blanc matériau, ensuite le visage, son ordre, ses dimensions possibles[3]. »
Discret par nature, et éloigné de Paris et des médias, il est cependant remarqué par de grands noms du milieu artistique. Ses peintures suscitent l'admiration de Michel Seuphor avec lequel il se lie d'amitié[7]. Il est cité dans des ouvrages de référence[8]. Michel Seuphor l'invitera à exposer avec lui aux Pays-Bas, à La Haye, et en Allemagne, à Sarrelouis (1973, 1980, 1983)[3].
En 1979, Germain Viatte l'invite à exposer à Paris, au Centre Georges Pompidou[9].
En 1991, il est choisi pour concevoir les quarante-sept verrières de l'abbaye d'Acey (Jura)[10],[11]. Ce travail extrêmement novateur, tant sur le plan esthétique que sur le plan technique, est effectué de 1995 à 1997 avec le maître verrier Pierre-Alain Parot[12],[13],[14],[15],[16].
En 2001, le Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon lui a consacré une grande exposition rétrospective de son œuvre[3].
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